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 RP feat Seiji.

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DOME+
Niwie en Or et Femme de BATMAN
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Messages : 831
Date d'inscription : 26/10/2009

MessageSujet: RP feat Seiji.   RP feat Seiji. Icon_minitimeDim 3 Juin - 15:28

    Long mardi noir et tout aussi ennuyant qu'épuisant. Voilà avec quoi rimai ce début de journée bien trop évocateur de sa suite si peu entrainante. Encore une journée passer en cours, à écouter les ragots des uns, et les pitreries des autres. Non sans compter les jacassements des professeurs qui, au fond, étaient bien pire que tout le reste. Oh oui, il fallait bien s'accrocher à son siège pour pouvoir suivre un temps soit peu les cours démoralisant qui berçait nos journées. Et le seul réel moment de répit, était celui de la pause midi. Pause déjeuner que je fessais très quotidiennement sur le toit. La cafétéria étant bien trop bondée à mon gout. Mais ces derniers temps, avec toute cette neige, le temps ne se prêtait plus trop à mettre le nez dehors. Aussi il fallait bien se trouver un endroit plus ou moins potable, pour y déjeuner tranquillement. Alors oui, retour case départ, dans la cafet' entonnement bondée et qui avait le don de m'échauffer outre mesure. Peut-être qu'au fond c'était moi le problème, il fallait bien avouer que j'étais plutôt spécial dans mon genre. Otaku & Geek à plein temps, et au sens pur des termes, me mêler à la populace, ce n'était pas mon affaire. Non, moi j'étais plutôt le genre de fille dont on oublis rapidement la présence, quoique... D'un naturel plutôt empoté, ne pas me remarquer était quasi-impossible. Mais il parait que cela est la même pour toutes les filles. Ce qui, au fond, m'étonnerais grandement vue le style de femme qui traînait ici. C'est drôle les petites manières qu'elles ont pour éviter les gestes qui se montreraient contraire à leur image, enfin je dis ça, je ne dis rien après.

    Alors que les gros flocons s'évertuaient à aller s'échouer contre le bitume glacial du parking, je me mis en chemin des casier. Casiers d'une couleur affreusement voyante, que je ne supportais absolument pas. Tout ce bleu, marier à tout ce blanc vif, était un vrai supplice pour mes yeux fatigués. Il faut dire qu'ils n'avaient guère apprécier les cinq heures de repos que je leur avais offert la nuit dernière, après de bonnes parties de jeux onlines. Oui, j'avais encore abusé de la manette la veille, comme toutes les nuits depuis plus de quatre mois. Mais quoi de plus défoulant qu'une petite partie de tir à la première personne, et qui plus ai, en ligne ? A vrai dire, une petite partie n'était pas réellement le bon terme, puisque derrière la première partie suivent au moins huit autres, pour mon plus grand plaisir. L'air de rien, cela calme, de passer ses nerfs sur les autres... A sa manière, diront-nous. Je n'ai pas tout le temps été comme cela, mais je n'ai aucun souvenir du pourquoi du comment. A vrai dire, je m'en contre-fiche pas mal. J'ai mieux à faire que de repenser au passé, enfin peut-être pas mieux à faire, mais dans un certain sens si.

    Les couloirs qui donnaient aux casiers, étaient extrêmement long, comme tout l'édifice ne lui-même à vrai dire. S'y perdre était chose courant, et cela m'arrivait encore, à moi aussi, de m'égarer quelque peu. Il fallait bien avouer que mon sens de l'orientation avait toujours été médiocre, mais on fait avec ce qu'on a, et raté cinq minutes d'histoires m'arrangeais plus qu'autre chose au fond. Si les couloirs de l'établissement n'étaient pas si bondés, alors peut-être que j'apprécierai plus le fait d'être cloîtrée pendant une journée entière, dans cet endroit de torture. Car oui, j'étais bel et bien cliché, et en tant que tel, détester les études étaient plus ou moins normal. Élève cliché...

    C'est bel et bien perdue dans mes pensées que j'avançais lentement vers mon unique casier. En fond de couloir, ou plutôt près de la cafétéria, la chance n'avait pas été de mon côté le jour ou ils avaient distribués les casier à leurs étudiants respectifs. Mon allure lente, calme, et plus ou moins endormie, agaçais les passants qui me dépassaient en grognant. Un petit regard sur ma droite m'appris que j'arrivais enfin en face de mon casier. Casier éternellement bleu et blanc, s'en était presque lassant. Coinçant mes livres entre ma hanche et le casier du dessous, j'entrepris alors d'asséner une légère bourrade maladroite à mon casier, histoire de faire céder le cliquetis plus rapidement. Mais rien y fit, je dus recommencer la chose au moins trois fois, avant que mon casier veille bien me céder l'entrer.J'avais l'air complètement idiote, à taper du point contre la porte en ferraille lisse qui me fessait face. Comme d'habitude, quelques regards -beaucoup trop à mon gout- étaient braqués sur moi, l'air de me prendre pour une folle alliée à qui il manquait une case. Et comme d'habitude, je fourrais mon visage contre la porte ouverte de mon casier, histoire de cacher mon visage à un maximum de monde. Je n'étais pas douée, ça non, mais certaines fois, j'avais vraiment l'impression d'être complètement à côté de la plaque.

    Après avoir soupiré deux ou trois fois de suite, j'entrepris de ranger pas taille, mes bouquins et autres affaires encombrante et dont l'utilité était minime en ce début d'après-midi. Je ne me fis guère prier plus longtemps, et après avoir allégé un maximum mon sac, je fermais alors mon casier avant de me diriger d'un pat plutôt décidé, vers la cafétéria. Arriver à cette dernière, je ne fus pas déçue du spectacle. Une masse incommensurable d'étudiant se pressait pour être à la fois les premier mais aussi les mieux servis. Les vraies emmerdes commençait maintenant. Jouant du coude parmi la masse d'énergumène, j'essayais tant bien que mal d'atterrir près des caisses. C'est drôle, mais plus vous êtes petits, plus vous faire oublier et écraser est facile. Et autant le dire tout de suite, jouer de la voix n'était pas mon délire, à moi. Mais fort heureusement, après une petite dizaine de minute passer dans cette fausse au lion, et je pus enfin en voir le bout.

    Tranquillement, je pris mon repas, assise près de connaissance avec qui j'appréciais déjeuner. Les minutes défilèrent lentement, et j'en appréciais chaque seconde. Puis la sonnerie retentit, ce qui signifiait clairement qu'on avait au grand max. trois minutes, avant de rejoindre sa classe respective. Je me levais alors, allant débarrasser mon repas, avant de faire marche arrière vers les longues allées bleus et blanches, dû à la couleur des casiers. Casiers devant lesquels, mes camarades et moi, nous repassâmes discutant de l'actualité qui ne m'intéressais pas franchement. Fort heureusement pour moi, mes amies n'avaient besoin que d'un hochement de tête pour continuer leurs récits. Avec elles, pas besoins de combler la conversation, elles fessaient aussi bien les questions que les réponses. Et s'en était plutôt amusant, au fond.

    Après avoir décoché un sourire quelque peu forcé à une de mes amie, parlant de l'actualité des couples phares du moment, je m'installais à la gauche de cette dernière, assenant un léger coup d'épaules à un étudiant passant dans le sens inverse. Il ne me suffit que d'un simple coup d'oeil vers cette personne pour comprendre de qui il s'agissait. Et c'est, non sans un grognement de mécontentement, que je levais les yeux vers l'autre personne qui avait us l'air de ralentir sa course après notre petit entrecroisement. Petit regard, que je n'aurais peut-être pas du lever au fond. Ce visage masculin et pourtant aux traits fins, ce petit nez aquilin, ce regard sombre dans lequel se lisait clairement une lueur d'intelligence... Tout cela agrémenté d'un frisson et d'un "haut le coeur", pas vraiment voulue.

    Alors que mes yeux s'écarquillaient de stupéfaction, milles et une question défilèrent dans ma tête, pendant que mes amies continuaient de s'éloigner en direction de la sale d'histoire. Mon ancienne vis-à-vis me fit un signe de la main, me fessant clairement comprendre qu'elle m'attendait en cours. Geste auquel je ne répondis pas vraiment, trop choquée, quelque part, pour lui prêter d'attention. Les secondes passèrent, incroyablement longues à mon gout, alors que mon regard avait du mal à se détacher du jeune homme non loin de moi. M'avait-il, lui aussi, reconnu ? Qu'allait être sa réaction? Que faire dans un tel cas? Et surtout, que fessait-il ici?

    Les questions défilèrent toujours, sans qu'un mot ne franchissent mes lèvres. Juste un regard, qui en disais beaucoup trop. L'idée de le saluer, ou bien de m'excuser, m'avais bien évidemment effleuré. Seulement, l'appréhension de la suite me tenait que trop bien sous son emprise. Et c'est en parfaite idiote, plantée au milieu du corridor, que je ne pus me résoudre à dire quoique ce sois. Il était beau, ce mardi après-midi. Pour la première fois depuis vendredi dernier, un véritable sourire, fleurit sur mes lèvres. Bien que peu rassurée de ce qui allait en suivre.

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