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 ❝ I want to have control. I want a perfect body. I want a perfect soul.

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DOME+
Niwie en Or et Femme de BATMAN
Niwie en Or et Femme de BATMAN
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MessageSujet: ❝ I want to have control. I want a perfect body. I want a perfect soul.   ❝ I want to have control. I want a perfect body. I want a perfect soul. Icon_minitimeJeu 16 Mai - 0:57

« De l'homme à l'homme vrai,


❝ I want to have control. I want a perfect body. I want a perfect soul. 1368652876-tumblr-mc9rfverjd1rsn94bo1-500


Le soleil déclinant dans le lointain semblait pourtant toujours aussi déterminé à écraser les beaux quartiers des Landes de ses derniers rayons aveuglants. Le brouhaha des passants et les claquements des semelles sur les pavés avaient diminués de moitié lorsque, de manière tout à fait naturelle, tu entrepris ta dernière danse entre les trop nombreuses étagères saturées de reliures diverses. Perché sur des escarpins trop fragiles, les plantes des pieds endolories par la petite dizaine d'heures passée à arpenter les lieux de long en large, tu te contentais de fixer par intermittence irrégulières le monde s'étendant à l'extérieur au travers des carreaux impeccablement nettoyés par tes bons soins. La routine rébarbative de ta petite vie solitaire voulait que tu ne mette quasiment jamais les pieds dehors. Aussi simpliste que cela puisse paraitre, ce luxurieux labyrinthe déterminait à lui seul les frontières de ton monde personnel. Pire qu'un second logis, c'était comme une seconde vie. Alors, tu te complaisais amplement de ce que tes si fabuleux clients se donnaient la peine de te rapporter si fréquemment. Aussi bien sur le plan des ragots que du temps déchirant le ciel infini. Tout. Tout et tous y passaient. Que cela concerne les Landes de Calcifer, ou bien même n'importe quel autre royaume. Cela faisait partie intégrante de ton foutu métier. Mais, toi, ça te faisais plutôt triper d'entendre tous ces gens banaux se donner tant de mal à s'entre-ternir, s'auto-détériorer et même venir écouler leur venin dans le dos de leurs plus proches voisins. Et en ce début de soirée, rangeant à leur lieux originels les trop nombreux bouquins aillant été abandonnés ci et là dans la journée, tu ressentis plus que tu ne vis la présence de l'énigme publique passant ton palier. Alors, les yeux écarquillés par la stupeur, tu penchas ta nuque sur le côté, le contemplant sous toutes les coutures possibles. Immobile à l'entrée, il te semblait comme enraciné à ton paillasson à l'imprimé grossier bienvenue qui te semblait alors pas franchement approprié à la situation. Les yeux fermement clos, il semblait infiniment plus beau que dans tes souvenirs. Plus charismatique que jamais. Ta longue chevelure terne vint alors dévaler tes creuses épaules, effleurant légèrement le parquet ciré avec douceur.
« Bonsoir. »
Soudainement pris au dépourvu par son simpliste mot, tu ne sus guère quoi y répondre alors qu'il se détournait déjà de toi, allant s'enfoncer bien trop rapidement dans les allées opposées à ton emplacement. Tes pensées s'emballèrent à une vitesse tout aussi fulgurance. Cette silhouette tentatrice, cette droiture si significative et ce timbre bien trop charmant pour tes pauvres récepteurs malmenés, tu ne pouvais faire erreur. Cet homme, tu le connaissais ne serait-ce que pour ce que l'on avait bien voulu te rapporter à son sujet. Oui, et bien plus encore. Fébrilement, toujours recourbé à demi derrière ton imposante étagère surmontée du sigle « m », tu te souvins. Tu te souvins de ce jour fatidique où, partis en quête de nouveaux textiles dans la cité de tous les péchés, tu l'avais si simplement croisé. Cela te semblais paradoxalement s'être déroulé à des années lumières du présent, mais la bouffée d'hormones juvéniles t'aillant dévastée ce jour là te semblait remonter à quelques heures heures à peine. Ton esprit prit un malin plaisir à réanimer chaque détails superflus de la scène sous tes yeux fixes et aveugles face au présent. Et, progressivement, tu te souvins à nouveau. Tu te souvins de sa voix si électrisante, celle qui t'avais fait faire promptement volte face. Tu te souvins de son air mi-canaille, mi-princier, te charmant comme si cela eut été un jeu d'enfant. Tu te souvins de sa tenue à laquelle même ton costume infiniment travaillé et couteux n'avait semblé ternir ne serait-ce qu'une unique parcelle du sien. Et ce sourire à peine esquissé qui t'avais fait fondre comme neige au soleil. Tu t'étais promis de le provoquer par toi-même. Oui, cet homme était le charisme même et, passant à quelques pas de toi, tu avais sembler prier pour qu'il te remarque ne serait-ce que l'ombre d'un instant. Mais la foule que tu complaisais à haïr avait été trop dense, surement. Et tu l'aurais bien alpagué si ton subconscient ne t'avais pas susurré quelques fugaces mises en gardes pourtant bien trop véridiques. Parce que tu le savais. Pire que ton dégoût irascible face à la cité des bains, quelque chose t'avais soufflé que lui y était intimement et infiniment lié. Et pour cette fois, tu ne t'étais pas trompé. Parce que cet homme, de par son statut princier, devenait alors la pire esquisse du monde qui t'inspirait tant d’écœurement. Et pourtant, il n'avait eus de cesse de t'attirer. Même de nombreuses années passées, même si Dieu ne l'avait jamais plus fait croiser ton chemin. Mais, ça avait été mieux comme cela, après tout. Infiniment mieux. Car ton esprit ne te menaçait alors plus de désertion.
« Vous pourriez allumer la lumière. »
Alors, pourquoi avait-il foutrement fallut qu'il refasse surface dans ton petit quotidien misérieux ? Si longtemps après les faits... Malgré tous ce que l'on avait bien pu t'en dire à son sujet, rien n'avait jamais changé, dans ton petit cœur maladroit. Et c'était bien la pire chose qui puisse arriver. Te remontant en mouvement, ton doigt à quelques millimètres à peine de l'interrupteur, l'odeur de la nicotine à peine consumée et consommée te pris aux tripes, menaçant ton passé de fumeur invétéré à refaire surface. Paradoxalement, jamais tes doigts n'atteindront le bouton couleur crème nacrée. Des phalanges bien trop douces effleurèrent ta joue avec un tel respect, une telle contenance, que tu ne t'expliquais pas. Le toucher fut si léger et si court qu'il t'en retourna un peu plus l'estomac. Jamais tu n'aurais voulus qu'il te quitte, jamais. Mais son front plus large que le tiens apposé contre ce dernier fut mille fois meilleur encore. Et, tout doucement, sa voix n'étant que murmure, captivas ton esprit en pleine ébullition.
« Appelle moi All'. Et j'ai plus envie de partir. »
A ces mots, un sourire ourla tes lèvres purpurines. Aussi étrange que cela puisse paraître, cet homme duquel tu avais pourtant tant entendu d'immondices et de légendes horrifiantes, ne provoquais chez toi pas l'ombre d'une peur quel qu'elle fusse. Juste l'excitation, l'envie, ainsi une certaine forme d’appréhension jouissive doublée de tant d'autres sentiments tout sauf catholique. Il était la luxure personnifiée. Sa paume emprisonnant soudainement ta main en un geste faisant doublé l'allure de ton pauvre cœur, tu sentis ce léger frisson remontant le long de ton échine malgré la température plus que satisfaisante vous couvant. Tu te surprenais même à aimer ça. Tes iris se noyant lascivement dans ses orbes si particulières et hétéroclites, tu perçu de façon lointaine son timbre résonner une nouvelle fois. Alors, si plaisamment qu'il l'eut fait, tu engagea la conversation à ton tour, de ta voix trop grave dans laquelle perçaient des intonations de surprise et d'amusement mêlées.
« Bien plus que vous ne pourriez l'imaginez, O'Wenn,inspirant un peu plus de cette effluve de bon tabac, tu marquas une courte pause, laissant planer le doute et l'attente. Simplement, Ink, pour moi. »
Le détaillant furtivement, tu semblais vouloir mémoriser chaque détails de son être. Et alors, avec une lenteur démesurée, ta main libertine allât se lover tout contre les ronces encerclant son cou si plaisant. Ton index en retraça les courbures raffinées.
« Puis-je vous être utile d'une quelconque manière ? »
C'était de notoriété publique.
Tenter le Diable avait toujours été l'un de tes fantasmes premiers.

HRP, excuse-moi pour le temps que ça m'aura prit. Les premiers postes sont toujours les plus laborieux. (Si Firefox me crashait moins la gueule aussi.)
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