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 Live And Let Die △ Amaya Ikeda. (PEGI 18+ ; H)

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DOME+
Niwie en Or et Femme de BATMAN
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MessageSujet: Live And Let Die △ Amaya Ikeda. (PEGI 18+ ; H)    Live And Let Die △ Amaya Ikeda. (PEGI 18+ ; H)  Icon_minitimeSam 15 Fév - 5:07


Live And Let Die △ Amaya Ikeda. (PEGI 18+ ; H)  1392423949-tumblr-n0tin4eiuk1rlof3zo1-500


Live And Let Die.
What does it matter to ya
Qu'est-ce qui compte pour toi
When ya got a job to do
Quand tu as un travail à accomplir
Ya got to do it well
Tu te dois de bien le faire
You got to give the other fella hell
Il faut que tu fasses vivre un enfer à l'autre mec
Tu bredouillas quelques mots sans sens, fébrile.

Nerveuse. Ah, ça oui, tu l'étais. Tu l'étais comme jamais tu n'avais crue l'être auparavant. Et la fine pluie brumeuse alourdissant tes cils n'était qu'un souvenir de cette lointaine tempête impétueuse que contre laquelle vous aviez vaillamment combattus quelques heures auparavant. Les pieds endoloris d'avoir ainsi été malmenés toute la journée durant, encastrés dans ces escarpins droits et quelque peu trop hauts, tu avançais à un rythme régulier. Ton regard s'hasarda un instant à observer ton acolyte en coin. Suant le prestige et la nonchalance à des kilomètres à la ronde, Ayama ne semblait pas aussi embarrassé - ni même bouleversé, à l'idée d'inviter une demoiselle chez lui, que toi. Par ailleurs, les derniers mots qu'il t'avait adressé au café en attestait clairement. A tord, tu l'espérais. Parce qu'il te fallait bien avouer qu'à toi, c'était une sacrée première. Bien-sur, il t'était arrivé de ramener quelques gentils garçons dans ton lit. Mais rien de très sérieux... Et alors ? Ton hantise signifiait-elle que tu voulais plus qu'une simple coucherie sans lendemain ? A dire vrai, il était tellement plus simple de se faire la belle, le jour venu, lorsque l'on avait d'ores et déjà en tête l'idée de simplement prendre son pied. Une fois. Mais, ton cas présent, était bien différent. Parce qu'effectivement, tu ne tenais pas tellement à te faire la malle, telle une voleuse de prestige, au petit matin. Était-ce là un mauvais tour que te jouait l'excitation et toute l'attirance qui gravitait entre vous ? Peut-être bien. C'était tellement plus simple de rejeter la faute sur un fait immatériel, irréel et tout bonnement sensoriel.

Tu n'étais pas très courageuse, sous tes grands airs de femme forte et assuré. Tu ne l'avait jamais été. Même malgré ton moral, ainsi que ton mental à toute épreuve, tu ne pouvais pas te vanter d'avoir l'attirail qui allait avec. Et en ce début de matinée, tu en ressentais l'absence plus que jamais. Un frisson te traversa alors de toute part, plus dû à ton angoisse chronique, qu'aux froid. Mais tu jugeas bon de stopper net court à tes pensées vagabondes, aussi tu laissas ton esprit s'arracher à la contemplation de cet environnement que vous fouliez de vos semelles bruyantes. Il faut dire qu'il n'y avait pas grand monde dehors, pour cacher le bruit de vos pas sur les dalles inégales des trottoirs. Pas même un chat de gouttière. Cela te fis sourire de façon un peu enfantine. C'était stupide comme constatation. Aussi stupide que ce magnifique lever de soleil auquel vous assistiez. Et pourtant, imperceptiblement, ça te réchauffait le cœur. Tout autant que l'empreinte encore brûlante de la large paume d'Amaya, à l'endroit exact même où la tienne s'y était raccrochée. Il t'avait fallut un profond travail sur toi-même pour te résoudre à la lâcher. Et à ce souvenir, le rose te monta aux joues, profondément honteuse. Il avait été limpide comme de l'eau que tu était en manque. En manque de ce rapport physique, même si anodin qu'un serrement de main. Si Amaya comptait te mettre à l'aise en usant d'un tel procédé, et bien, il avait parfaitement réussit son oeuvre. Il t'avait bien fallut ça pour te sentir rassurée, et qui sait, accepter de t'offrir à une mort certaine. Tu ne connaissais rien de cet homme, juste quelques détails qu'il avait bien voulu te céder. Et même si jusqu'ici tu avais eut l'air si sur de toi ; il fallait bien avouer que la vérité avait vite fait de vous rattraper au galop. Avec ou sans degré d'alcool dans le sang. Tu étais une bonne actrice. Tu étais pareille à toutes ces filles trop fragiles, à l'intérieur, et se surprotégeant derrière des allures fortes qui ne le vont pas. C'était minable, quelque part, mais c'était comme ça.

Le regard enraciné sur ta main qu'il avait serré quelques instants plus tôt, tu fermas les yeux, les frottants d'un revers de paume comme pour chasser l'humidité désagréable que la rosée du matin y avait déposé. Sans que tu ne t'en sois rendue compte, vous étiez arrivés à bon port. Toi qui était d'un naturel si précautionneux et si attaché aux détails, tu n'aurais su récapituler le chemin que vous veniez d'emprunter. Ce fut le tintement de ses clefs, tournant dans une serrure, qui te ramena à la dure réalité. Ta gorge se noua. Tu aurais jurée avoir une boule douloureuse coincée tout près de ton amygdale. Chose parfaitement cauchemardé, bien sur. Pourtant, l'excitation, elle aussi, était toujours là. Te nouant l'estomac. Cela faisait longtemps que tu n'avais plus ressentit ça pour un homme. Plus aussi intensément. C'est ce qui rendait l'instant présent encore plus grisant, et effrayant, aussi. Tu aurais jurée passée sur le billard si tu venais à passer le pas de la porte. Stupide. Il fallait à tout prix qu'il ne le remarque pas. Qu'il ne remarque pas ta nervosité maladive. Mais quel âge avais-tu, bon sang ?! Inspirant un grand coup, tu attendis patiemment qu'il veuille bien s'éclipser dans le couloir, pour t'avancer à ton tour, le dépassant d'un frôlement d'épaule. De ce que tu te rappelais de l'immeuble, celui-ci semblait tout à fait banal et agréable. Mais, l'appartement, lui était bien plus surprenant. C'était comme mettre les pieds dans une brocante de bibelots divers ; surprenant. Un véritable fourre tout où il valait mieux avoir ses marques pour s'y retrouver. Mais chaque choses en son temps.

T'allégeant de tes chaussures douloureuses, que tu laissas dans l'entrée en parfaite petite japonaise, tu avanças à pas feutré pour éviter toute chute. Les collants sur le parquet n'était pas deux choses très recommandables. Tu t'accordas sommairement un temps d'adaptation à ton nouvel environnement. Il te fallait toujours passer par là pour être sur de ne pas paraître apeurée. Puis, tu avais une curiosité sans borne ni loi, aussi, à assouvir. Et, le regard aux aguets, tu te défis de ta veste engorgée d'eau, d'un roulement habituée et expert des épaules. Le bruit des gouttes sur le sol te dissuadas de continuer ton exploration. Tu n'avais pas non plus l'attention de tout saloper. Et tu étais certaine que parmi tout ce fouillis, et avec ta malchance habituelle, tu réussirais sans mal à foutre en l'air un bouquin inestimable ou tout autre objet de valeur. Le métier qu’exerçait Ayama te revint brusquement en tête. En tout cas, l'appartement en disait long sur la personne, et il semblerait présentement que ton acolyte ne t'avait pas trompé sur son boulot. Tu sentis un point s'échapper de tes épaules. S'il s'était donné la peine d'être sincère une fois, c'était bien la preuve qu'il n'avait surement mentit sur aucun autre fait... Et cette petite blonde, pour laquelle il vouait des sentiments ? Était-ce une vérité ? Par automatisme, tes dents de nacre allèrent trouver ta lèvre inférieure. Oh, puis, au Diable toutes ces incertitudes ! Te retournant vivement, tu rebroussas chemin jusqu'à arriver au niveau d'Amaya. Tu te mis alors sur la pointe de tes pieds fins.

Sans brusquerie, tes lèvres délicates partirent à la rencontre de leurs consœurs.
« — Ca fait un petit moment que l'envie me taraude, lui expliquas-tu, comme si cela pouvait justifier ton geste. »
Enfin, les choses sérieuses commençaient.
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