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Hiroshi Huang, 19 ans

Mon identité


Je me nomme Hiroshi Huang et j'ai actuellement 19 ans. Comme mon nom en témoigne, j'ai la double nationalité japonaise et chinoise. Cependant j'ai vu le jour dans la charmante ville de Londres, le 06 janvier 2001. Mon père étant un sorcier et ma mère une sang-mêlée, cela fait de moi un sang-mêlé également. Je suis actuellement élève en 9e année et l'année dernière j'ai choisis de m'inscrire dans le cursus Sport, Justice et Communication Magique. Ma baguette est en bois de Prunellier et son cœur est composé de quelques poils de moustache de Fléreur, elle mesure 22 centimètres.



Ma vie


Mon prénom, Hiroshi signifie en japonais généreux et franc.
Durant mes débuts à Poudlard mes amis s'en amusaient souvent parce que selon toute vraisemblance ces deux adjectifs me définissent plus que bien. A la maison, c'est ma mère qui est d'origine japonaise et mon père qui est chinois. Ils se sont rencontrés pendant un échange étudiant durant leur cursus universitaire et ne se sont plus quittés depuis. Ils ont vécus un temps au Japon, pour terminer leurs formations respectives, puis ils ont déménagés en Chine pour faire plaisir à mon père qui n'avait pas vu les siens depuis longtemps. De là mon père, qui travaille au ministère de la magie, s'est vu offrir un poste à Londres et l'a accepté parce que c'était un tremplin inestimable dans sa carrière. Ma mère a docilement suivi le mouvement puisqu'en tant que médicomage elle était à peu près sur de trouver du travail n'importe où, il lui suffirait d'outrepasser la barrière de la langue.
Je suis né trois ans après leurs arrivée à Londres et ils avaient déjà conçus un autre garçon avant moi, tout juste six mois après leur arrivée. De fait, j'ai donc un grand-frère, mais aussi un petit frère, tous trois séparés de deux ans et demi environ.

A mes onze ans j'ai suivi l'exemple de mon frère aîné et j'ai rejoint les bancs de Poudlard pour y apprendre l'art d'être un sorcier. Mes première années se sont déroulées sans accroc notoire, d'autant plus que j'avais l'habitude de la magie puisque je baignais dedans depuis tout petit tout comme la culture anglophone. Exception faite, peut-être, de mon sale caractère comme le disent si bien mes proches. Si je peut paraître austère et froid au premier coup d’œil, tous le monde s'accorde pour dire qu'il ne s'agit que d'une façade. Une fois que je commence à bien connaître la personne et que je me sens à l'aise je n'hésite pas à me montrer franc quitte à énoncer ses quatre vérités devant n'importe qui pourvue que j'en ressente le besoin. Je vous l'ai dit, je ne suis pas réputé pour ma diplomatie, ni même pour savoir mâcher mes mots ou pour tourner deux fois ma langue dans ma bouche avant de l'ouvrir. Il parait que je m'emporte vite, parfois de façon déraisonné. La vérité c'est que je prend tout trop à cœur. Je m'investie à 200% donc forcement parfois je m'emballe un peu vite. Ayant vécu dans une famille assez nombreuse j'ai aussi un caractère filiale à l'excès. Je tire du plaisir brut à aider mes proches sans qu'ils aient besoin de me retourner l'appareil. Savoir que j'ai pu me rendre utile me suffit.

Ce qui vous surprendra sans dout le plus lorsque vous me croiserez pour la première fois sera sans nul doute mon physique. A peine âgé de dix-neuf ans je frôle déjà le mètre quatre-vingt-dix et je n'ai pourtant pas encore dépassé la barre des soixante-dix kilos. Ce qui me confère une stature haute et d'autant plus prononcée par ma carrure svelte, élancée, sportive. On serait en droit de me penser maigre, mais le plus souvent mes épaules larges et musclées suffisent à démentir cette idée reçue. J'ai une vrai silhouette taillée en V et pour l'anecdote j'ai appris à nager avant même de savoir marcher. D'aussi loin que je me rappelle j'ai toujours aimé ça. C'est sans doute ce qui me manque le plus à Poudlard, et c'est peut-être aussi la raison pour laquelle je me suis donnée à corps perdu dans le quidditch dès que l'occasion s'est présentée : j'avais besoin d'un nouvel exutoire.
Si je ne peux pas nécessaire me vanter d'avoir une réputation à faire pâlir les envieux, on me connait surtout pour mes prouesses sur le terrain, pour cette crevasse entre mon physique calme et mon naturel enflammé à souhait. Si on ne sait pas toujours me coller le bon nom ou prénom sur le visage, on me connait quand même de visu parce qu'il n'est pas rare que je dépasse d'une bonne tête la marée humaine des élèves (toutes maisons confondues) qui se pressent chaque jour dans les couloirs de Poudlard. « Une vraie bête. » Qu'on m'a déjà surnommé. Et croyez-moi bien que ce petit con ne recommencera pas de si tôt. Certes, je peux être compréhensif, mais pas avec la bêtise humaine.
Par ailleurs l'idée de me présenter comme préfet m'a déjà effleuré, j'y ai même sérieusement songé pendant mes premières années à Poudlard. Lorsque j'ai commencé à connaître du monde et à vouloir apporter ma pierre à l'édifice. Mais rapidement le quidditch a prit une place trop grande dans mon quotidien pour que je puisse me le permettre. Ce sport est un vrai antidote pour moi. Il me permet de laisser parler ma fougue tout en me forçant à me tempérer, le quidditch m'offre un vrai travail d'introspection. A l'époque de mes début on m'avait proposé un poste de poursuiveur mais je ne suis pas resté très longtemps en poste. J'ai aussi eu l'occasion d'être attrapeur pour quelques séances d'entraînement, en tant que remplaçant, mais ça ne m'a jamais vraiment botté. On m'avait imposé ces choix en se basant notamment sur mon physique ; faute de pouvoir se référer à une possible expérience antérieure. De là j'ai été muté au poste de batteur pendant presque deux ans. Et je n'ai jamais autant pris mon pied qu'à ce poste-là. Mais j'ai aussi souvent écopé de rappel à l'ordre pour mon comportement agressif. Parce que je n'hésitais pas à placer judicieusement mes cognards, quitte à viser un gardien adverse qui se serait aventuré en dehors du périmètre de défense des anneaux. Pourtant ce n'est pas une faute en soi, ni même de l'anti-jeu. Mais mon capitaine de l'époque avait jugé bon de me rétrograder (j'utilise ce terme parce que je l'ai vécu comme tel ; loin de moi l'idée de dire qu'un poste vaut plus qu'un autre) gardien pour que je puisse comprendre l’implication de mon geste et de mes choix.
C'est ainsi que j'ai terminé gardien à dix-huit ans, sans doute la plus grande baffe que je me suis prise dans la gueule depuis mon arrivée à Poudlard. Si je ne m'étais jamais vraiment intéressé à ce poste auparavant, je peux maintenant assurer qu'il est outrageusement mésestimé. C'est le genre d'expérience qu'il faut avoir vécu une fois dans sa vie pour comprendre. Par exemple, suivant les adversaires auxquels vous faites face durant la partie, la tournure du jeu peut se révéler étrangement calme ou à l'inverse outrageusement sauvage. Et il en faut, du courage, pour se jeter sur un souaffle qui vous arrive droit dessus à toute vitesse, plutôt qu'essayer de l'esquiver. Même si au poste de batteur j'aimais la sensation d'excitation pure qui me prenait aux tripes lorsque ma batte tapait le cognard, pour le renvoyer avec toute la force de mes épaules et de mes bras tendus en direction d'un autre joueur... Ce n'est rien en comparaison du sentiment qui m'étreint quand je suis au poste de gardien. Une sorte d'implication, de responsabilité, d'impression d'être utile et nécessaire à l'instant précis de l'action. C'est très étrange et à la fois terriblement grisant pour l'ego. N'importe quel gardien, toute maison confondue, pourrait vous l'assurer. N'allez pas croire que je rentre dans un excès de zèle ou je ne sais quoi. De toute manière les chiffres parlent d'eux-même. Si on m'estime pour ma capacité d'adaptation, peu importe ma place sur le terrain ; ces derniers temps on m'estime surtout pour mes actions en tant que gardien. Parce que je ne ressemble plus à une bête sauvage prête à pousser n'importe quel joueur adverse à la faute, ou pire, à l'infirmerie. Mais bel et bien parce qu'à ce poste j'apprend à me contrôler, à jauger la juste fougue qu'il me faut pour arrêter les balles et pour calculer à qui et comment la donner à mes coéquipiers relancer l'action. Ce sont toutes ces petites choses qui démontrent, enfin, que je suis bon joueur. Que je joue pour le plaisir du jeu mais aussi et surtout du beau jeu. Le quidditch m'a vraiment permis de briller, de me révéler aux autres en passant outre l'apparence d'ours mal léché qui me collait aux basques.

Pour ce qu'il en est du club de duel, c'est à peu près du même acabit : un exutoire qui me permet de me perfectionner dans un art que j'affectionne tout particulièrement. Mais j'en reste pas moins attaché au principe d'équité.

J'espère ne pas vous avoir fait fuir avec tout mon blabla (rire) sachez que loin de moi l'idée de me la jouer ou de vous impressionner. J'essaye simplement de vous parler à cœur ouvert. Evidemment chaque être humain ne peut pas être résumé en quelques lignes. Et il ne tient plus qu'à vous de découvrir la part sensible qui se mouve derrière mes grands airs enflammés. Sachez que j'assume tout. Tout.

Sois fier de qui tu es et redoubles d'effort pour te rapprocher de ton idéal. Le travail finit toujours par payer.







Dernière édition par Hiroshi Huang le Sam 8 Aoû - 14:15, édité 22 fois

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