Les attrapeurs n'y arrivent pas, les batteurs commencent enfin à se calmer et le cognard frôle de trop près Nott. T'es énervé car tu ne vois plus que deux poursuiveurs et tu ne trouves pas cela normal pour un début de match. Tu remontes en piqué, conscient que t'irais apporter ce fichu souaffle jusqu'aux buts si jamais il n'y a plus de choix et tu frôles de près un cognard qui t'es envoyé par le batteur des serpentards avant de le regarder en fronçant les sourcils. De là où tu te tenais, tu avais de nombreux choix possibles mais deux cibles restaient les plus faciles pour toi d'atteindre, le gardien ou Cecily. Alors tu attends le cognard arrivant à toute vitesse en ta direction et tu frappes violemment dedans en direction de @"Cecily Yaxley" encore une fois. Pourvu que ça marche.

Il se masse l'épaule et démontre un air impassible alors que la douleur lancinante lui prend tout le bras gauche. Alors que ses batteurs sont au top de leur forme, il veille à celui qui venait de lui envoyer un maudit cognard d'un œil distrait. Un bon raisonnement il ne fallut que peu de temps avant que le batteur ne lui renvoie un nouveau cognard en sa direction. A l'arrivée de la balle, il se décale d'un geste agile et tranquille en se contentant de soupirer. Revenant au match, le sang-pur n'a guère le temps de reposer ses muscles qu'il observe déjà le souaffle revenir vers lui au moment où James est touché une seconde fois. Ses poursuiveurs sont en mauvais état, le capitaine commence à s'inquiéter pour eux mais aussi pour sa propre blessure qu'il espère, ne sera pas handicapante.

la balle vient et repars sans cesse, les muscles sont tendus et douloureux, les minutes sont longues et ne sont plus comptées depuis longtemps. une perle de sueur dévalant son visage, james l'ignore toujours juché avec fierté sur son balais. le jeu est si rapide qu'il est parfois difficile de le suivre. les balles volent, les cognards sifflent mais james oublie tout, y compris les menaces de white pour ne regarder que le souaffle. seule l'envie de gagner est là. peu lui importe les dommages collatéraux, mais heureux est-il pourtant de voir laimh enfin hors-jeu. gagnant du terrain près de theodore pour s'assurer de sa sécurité et de sa détermination, il n'est pas assez concentré pour manquer le cognard qui frappe une nouvelle fois son épaule avec violence. la douleur le fait vaciller un court instant au point que sa vue se trouble et qu'il manque les prochaines actions du match. souffle coupé, sourcils froncés, la douleur est battante, telle qu'il a de plus en plus de mal à l'occulter. une première inspiration, puis une autre essayant de se ressaisir. toujours déterminé, quoiqu'affaiblit, il se saisit aussitôt du souaffle que lui envoie son capitaine en ne se servant que de son bras valide et zigzague entre les blaireaux, intouchable. et alors qu'il manque de percuter un joueur adverse, il se voit contraint de faire une passe à karisma (@"Astoria Greengrass") dans la précipitation sans savoir s'il la réussirait ou pas.

si la passe est réussie, karisma ne la récupère pourtant pas, réceptionnée par lionel entre temps. grognant, n'osant pas faire de mouvement brusque pour ne pas abîmer plus son bras. heureusement, karisma la récupère presque aussitôt et la lui renvoie. occultant toute douleur, visage fermé, james se précipité pour la énième fois vers les buts de sa fiancée. marquera-t-il une fois de plus?

La fureur d’avoir à nouveau rater ce qui lui semblait pourtant être à portée, à bout de doigt, voir d’ongles, et la rage qui s’empare de lui, cri perçant perdu dans l’effervescence d’un match fermé, électrique. Le ratissage de la zone qui se poursuit, le vif d’or perdu de vue, et il fulmine, peste contre son concurrent « - OSE MEME PAS M’ADRESSER LA PAROLE L’AVORTON ET ENVISAGE MEME PAS LA VICTOIRE SANG DE BOURBE ! » La mine réjouie en tentant de rabaisser celui qui lui fait face, le vif d’or qui se présente à nouveau dans son champ de vision, c’est un piqué impressionnant et dangereux qu’il entame. Il est prêt à tout le fou ! Prêt à y perdre des membres, voir peut-être la vie pour une fichue coupe. Il n’a que ça en tête, gagner, coûte que coûte, tant pis pour les dégâts occasionnés. La rage, la colère le rempli peu à peu. La folie devient son amie, sa fidèle alliée dans la quête de gloire qui l’anime. Il ne veut pas perdre, ne doit pas perdre. L’honneur, le mérite il s’en fout. C’est le simple fait de les humilier, des les mettre à terre « - T’ES A MOI PETITE COU*LLE VOLANTE ! » Il le criait à s’époumoner, pour influencer le destin, son destin qui se devait ce jour-là d’être glorieux : la coupe pour Serpentard.  

Lorsque la foule s'exclame d'une joie démesurée, Theodore comprend que le vif d'or vient d'être attrapé et relève ses azures dans le ciel agité en espérant y voir son joueur, le poing en l'air. C'est Damocles qui détient le vif entre ses doigts et aussitôt, un soupire d'intense soulagement dévale ses lèvres alors qu'il contient sa joie par pudeur. Il a ce sourire fier pour son joueur à qui il adresse un mouvement de tête lorsqu'il lui accorde son attention. Le capitaine quitte ses cages et laisse ses joueurs fêter cela entre eux sans se mélanger pour le moment, préférant alors poser son regard sur la capitaine adverse, Whilelmina, Lionel, Wyatt et Ruben. Il avance son balai jusqu'à la capitaine à qui il gratifie un sourire qui n'a plus rien d'une fierté arrogante mais bien d'une autre, celle de se trouver en présence d'une très bonne adversaire. « Vraiment Diane, tu peux être fière de ton équipe. » il lui tend la main afin de sceller la fin de ce match et alors que son ancienne petite-amie la lui serre, là-haut dans les airs et loin des exclamations des joueurs, il s'approche afin de passer un bras derrière son dos et de l'enlacer. Le geste est peut-être bref mais lorsqu'il est près d'elle, le mouvement est plus appuyé. « Tu es une bonne capitaine et une sacrée joueuse. Tu peux être fière de toi malgré le dénouement. » lui souffle t'il près de l'oreille, le ton est sincère alors qu'il sait que c'était son dernier match et que celui-ci était rempli de significations pour elle. Lorsqu'il se redresse, le capitaine fait claquer ses gants sur ses poignets afin de les desserrer en ancrant ses iris une dernière fois dans celles de Diane. Il passe près d'une @"Whilelmina Faucett" volant non loin de lui et lui presse l'épaule de ses doigts un bref moment avant d'opiner avec politesse et de façon amicale.
Il était désormais temps pour lui de revenir à ses joueurs d'un mouvement de balai. « BRAVO A TOUS ! » s'exclame t'il. « ça a eu du mal à démarrer mais on l'a fait ! » conclut-il avant de frapper l'épaule de James à ses côtés, puis celle d'Isaac. Un clin d'oeil pour Cecily et un discret sourire pour Karisma et Damocles, il ne tarde pas Theodore, descendant rapidement sur l'herbe en quittant ses joueurs. Son épaule lui lance vraiment beaucoup, il a l'impression qu'une vieille cicatrice s'est rouverte. Le cœur en fête, il recherche du regard des iris familières et amicales mais aucune ne vient vers lui. Habitué à sa solitude, il revient d'un pas tranquille jusqu'à ses vestiaires, le balai sur l'autre épaule, laissant les serpentards dans son dos faire éclater leur joie.

Déception flagrante peignant les traits de ton visage, tu lâches un juron à l'instant où tu vois ce foutu attrapeur lever le poing en l'air, le vif frétillant entre ses doigts. T'as pas le cœur à la fête car le match n'a pas été propre, ni beau. Les muscles endoloris, t'es las, déçu que ton équipe ait perdu son dernier match. Peut-être est-elle composée d'éléments trop jeunes encore en comparaison aux brutes qui avaient été face à vous, tu avais tenté du mieux que tu le pouvais de les ralentir, tu avais cru réussir au bout d'un moment.. Et tu étais persuadé que cette équipe jaune avait un fort potentiel qui se révélera sûrement l'an prochain. Alors tu croises le regard d'Eleanor et t'immobilises un temps dans les airs en ancrant tes ciels à ses iris avant de t'éloigner, sans sourire. Plus loin sur la pelouse, tu es le premier à arriver près de Laimh à qui tu passes une main réconfortante sur son épaule quelques instants. Lorsque votre capitaine arrive, tu opines et ajoutes « C'était du beau jeu, vous pouvez être fiers de vous. » tu les regardes tous sans exception et tu espères que derrière la déception réussira à naître à nouveau des sourires motivés pour les prochaines rencontres. Lorsque tu quittes le terrain, c'est le pas léger et sans sourire mais le menton levé. Tu te bouscules sans faire exprès à une @"Hannah Abbot" quittant les gradins suite à la fin du match. « Excuse-moi.. » une main dans les cheveux, t'avais du mal à exprimer la moindre émotion juste pour le moment, d'autant plus en sa présence. Alors tu lui exprimes seulement une moue contrite. « L'an prochain, tu leur offriras la victoire, je le sais. » rajoutes-tu en raffermissant tes phalanges sur ton balai posé sur le haut de ton épaule.

sortie match, entrée zone gradins.

Et encore un but habilement réceptionné. Décidément, Theodore était l'élément central de l'équipe. Sans lui, elle ne donnait pas cher de leur peau à l'heure actuelle. Un cognard la frôle et elle hausse un sourcil, voyant bien que ce cher Ruben cherche à la mettre hors jeu, mais ça ne lui fait plus ni chaud ni froid. Même avec une jambe cassée elle continuerait à évoluer dans les airs. Les commentaires fusent de plus belle et un but se prépare pour les verts, faisant monter l'excitation dans les gradins. Alors que la belle en profite pour chercher le cognard, histoire de frapper lorsque tout le monde est occupé, elle s'arrête net en entendant tout le monde hurler. Relevant ses prunelles vers le ciel, elle aperçoit Damoclès détenant le vif d'or et une joie sourde lui étreint le palpitant, la faisant hurler à la victoire. Enfin. Enfin ce match se finissait ! Leurs efforts avaient été récompensés et quoiqu'ils en disent, outre la faute, ils avaient plutôt bien joué. Adressant un léger signe de tête compatissant envers Diane, elle ignora quelque peu les autres joueurs des jaunes, ne les connaissant pas et n'étant pas du genre à les plaindre. Theodore les rejoint et dans les gradins, on sent venir une ambiance festive. Riant en voyant à quel point le capitaine est fier, elle lui retourne son clin d’œil non sans que son cœur gonfle d'une certaine reconnaissance. « On avait notre meilleur atout. » Et c'était totalement vrai. Redescendant à son tour de son destrier de bois, elle masse son épaule la lançant de nouveau maintenant l'adrénaline retombée et se dirige vers les vestiaires, la grimace au minois mais le baume à l'âme.