Sujet: Re: [MATCH] - Poufsouffle vs Serpentard Ven 12 Juil - 1:19
Astoria Greengrass a écrit:
Karisma Crowley / Black Mamba / Poursuiveuse
Tu observes le cognard passer à quelques centimètres de toi et te tournes avec rage pour découvrir qui était à l'origine du coup. @"Ruben Haywood". La haine monte en toi et tu craches dans sa direction pour lui signifier ta fureur, le regard noir.
- @"Cecily Yaxley" défonces les ces putains de blaireaux !
Tu trembles d'énervement. Tu sens que t'es vraiment à deux doigts de perdre ton sang froid. Pas de temps à perdre, tu fonces à nouveau sur @"Laimh Samildanach" et intercepte sa passe pour tenter de reussir enfin à faire un échange avec James (@"Ethel Ponds"). Enfin le souaffle fend les airs dans sa direction. T'esperes qu'il sera assez rapide pour atteindre les buts adverses.
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Niwie en Or et Femme de BATMAN
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Sujet: Re: [MATCH] - Poufsouffle vs Serpentard Ven 12 Juil - 1:19
Ethel Ponds a écrit:
james yaxley, serpentard, septième année, poursuiveur à titre exceptionnel dans l'équipe de sa maison.
les ratés s'accumulent, autant de leur côté que de celui des batteurs avec l'un qui ne fait rien, et cecily qui ne parvient pas à viser correctement ces blaireaux. malgré l'envie de crier et de s’énerver contre son équipe incapable de jouer correctement, james continue de suivre le match, et karisma de prêt, tout aussi motivée que lui à gagner. la vipère intercepte enfin la balle et réussit à la lui envoyer. déterminé, james parcourt le terrain à toute vitesse sans un regard en arrière et, arrivé près de sa fiancée, lui adresse un petit sourire victorieux avant de viser dans ses cages dorées, le goût de la victoire pesant sur le coeur.
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Niwie en Or et Femme de BATMAN
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Sujet: Re: [MATCH] - Poufsouffle vs Serpentard Ven 12 Juil - 1:20
Ruben Haywood a écrit:
Le combat entre les poursuiveurs fait rage pas loin de toi et t'es bien content de ne pas être l'un d'entre eux. Tu remarques que ton cognard loupe Karisma de près et tu grimaces légèrement avant de reprendre ton vol en poursuite de la balle folle. Elle crache en ta direction et ta première réaction est de rire avant de lui lancer un clin d'oeil. Tu fais tourner ta batte entre tes doigts en attendant le cognard non sans vérifier que Karisma ne passe pas près de toi pour t’assommer et remarque le nouveau fail de Cecily, soulagé qu'elle ne frappe pas un de tes coéquipiers à nouveau. Le jeu se dénoue pour les serpents et tu fronces légèrement les sourcils mais tu n'as guère le temps de t’appesantir sur le sujet qu'enfin, le cognard vient vers toi. Tu fais tourner ta batte une fois, deux fois, te concentres au maximum afin de bien viser James (@"Ethel Ponds") qui détient le souaffle et fonce vers Diane .
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Sujet: Re: [MATCH] - Poufsouffle vs Serpentard Sam 13 Juil - 12:05
Laimh Samildanach a écrit:
Hufflepuff VS SlytherinPoufsouffle - PoursuiveurC'est du Quidditch ou un jeu de balle aux prisonniers, merde ?! S'ils sont médiocres, ces Serpentards ont effectivement le mérite de ne pas le lâcher d'un seul pouce. Esquivant un nouveau Cognard d'une pirouette acrobatique, toujours lancé par la batte vengeresse de @"Cecily Yaxley", il lui tira cette fois la langue dans un grand sourire moqueur, toujours à la suite de ses adversaires. Il fallait en mettre un au tapis, sans quoi ces échanges risquaient de durer indéfiniment, sa passe encore arrêtée par l'arrivée providentielle d'un Serpentard qui amorçait d'ailleurs un tir vers leurs cages. Volant à toute allure vers les Anneaux en espérant un hypothétique arrêt du Souaffle afin d'opérer une contre-attaque, le jeune Irlandais tenta ainsi de déstabiliser Karisma (@"Astoria Greengrass") en zig-zagant autour d'elle, galvanisé par l'attention redoublée dont il semblait être l'objet.
EDIT SELON ROLL
Fusant autour d'elle afin de la ralentir, il parvint effectivement à la troubler suffisamment pour que son balai perde légèrement en vitesse, la laissant sur le carreau dans un rire sonore qui résonna sur tout le terrain. 0 2981 12289 0
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Sujet: Re: [MATCH] - Poufsouffle vs Serpentard Sam 13 Juil - 12:05
Cecily Yaxley a écrit:
On voulait pas la laisser gagner, hein ? Suffisait qu'elle réussisse une fois pour que la poisse la tienne de nouveau en laisse. Et ce... Qui osait lui tirer la langue. Le sourire se fait mauvais et ses ivoires grincent tandis qu'elle se sent impuissante. C'était quoi ce jeu de merde sérieusement ? Depuis quand les serpents étaient-ils si mauvais ? Surtout face à ces blaireaux... Ça ne pouvait décemment pas se passer ainsi. Aussi se bougea-t-elle de nouveau, suivant les échanges et jubilant en voyant que les verts reprenaient du poil de la bête, le jeu semblant tourner en leur faveur. Ni une, ni deux, elle se décida à leur venir en aide et se dirigea vers le cognard qui visait James. Fort heureusement, le tir n'abouti pas et elle pu se placer correctement pour relancer celui-ci en direction de l'équipe adverse, visant Lionel (@"Hannah Abbot") qu'elle avait déjà blessé précédemment. Si seulement elle pouvait en éliminer un...
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Sujet: Re: [MATCH] - Poufsouffle vs Serpentard Sam 13 Juil - 12:06
Ruben Haywood a écrit:
Les serpents sont devant les anneaux et tu regardes Diane avec appréhension en attendant de voir le dénouement de la future action. Ton cognard envoyé n'a pas réussi à déstabiliser James et tu fronces les sourcils avant de de voler en direction de l'objet magique au parcours aléatoire et brutal derrière les joueurs. De là où tu te tiens, tu pourrais viser n'importe qui, ayant le champ libéré sans risquer de toucher le moindre de tes coéquipiers. Et tu prends le temps de réfléchir le temps de quelques longues secondes avant de te concentrer sur le cognard arrivant à toute vitesse en ta direction, ajustant ton balai de ta main gauche, dépliant ton bras et frappant dans un arc de cercle parfait en direction de @"Cecily Yaxley". Tu savais qu'elle allait surement te le faire regretter mais tu étais bien conscient qu'elle aurait fini elle-même par tenter de te frapper au bout d'un moment, tu fais en sorte de la viser à son bras gauche en espérant que cette fois-ci, tu réussisses à atteindre ta cible.
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Sujet: Re: [MATCH] - Poufsouffle vs Serpentard Sam 13 Juil - 12:06
Cecily Yaxley a écrit:
Honnêtement, même à l'entrainement, elle n'avait jamais autant raté de tir. Et pourtant, elle n'avait pas commencé la veille... Comme si elle était rouillée ou n'avait pas joué depuis longtemps. Sans doute la rage donnait-elle trop d'impulsion à son lancer, aussi s'arrêta-t-elle un instant dans le but de se calmer. Fermant les yeux, elle inspira profondément et tenta de calmer ce palpitant effrené qui martelait sa cage thoracique. Elle avait chaud, elle était crispée, elle en pouvait déjà plus. Mais il était hors de question qu'elle abandonne quoi que ce soit. Les rouvrant emplis d'une détermination nouvelle, son regard accrocha celui de @"Ruben Haywood" qui venait de lancer un cognard... Dans sa direction. Vive comme l'éclair et voyant que la trajectoire n'était pas parfaite, elle se recula un peu et se mit en position pour le lui renvoyer. Il voulait jouer à ça ? Très bien, ils verraient qui rira le dernier. S'il pouvait toucher un point vital...
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Sujet: Re: [MATCH] - Poufsouffle vs Serpentard Sam 13 Juil - 12:07
Hannah Abbot a écrit:
❃ blaireau dans son terrier, se sent au chaud et rassuré
Tu avais l’agaçante impression de voir le jeu de dérouler sous tes yeux sans en faire partie. Tu sentis le souffle du cognard faire virevolter tes cheveux courts, ton œil se ferma une seconde sous l’appréhension d’un possible impact et tu entendis plus que tu ne vis, la batte de Ruben raisonner au contact du cognard dans ton dos. En plein dans le mille, le poursuiveur des verts, dénommé Friedrich fut touché, ce qui te fit relativiser l’agression de Cecily Yaxley. S’en suivi une série de passe stérile entre les poursuiveurs poufousouffles et le gardien des verts & argents. Puis vint l’heure des pots cassés. Yaxley, trouvant une ouverture avantageuse, te cibla une deuxième fois. Cette fois-ci tu ne put compter que sur la chance pour t’éviter le choc et la balle rugissante vint se loger tout droit dans ton épaule droite qui accusa fort mal le choc. Une terrible douleur remonta ta clavicule jusqu’à ton omoplate, nouant chacun des tendons de ton épaule meurtrie. Tu laissas échapper un râle rauque de souffrance, t’affaissant à moitié sur ton balai et te détachant du jeu de quelques mètres le temps de vérifier si cette saleté de batteuse ne t’avait rien cassé. Cet épisode permis au moins aux serpentards de remonter le terrain pour tenter de marquer. Tu fis un piqué dans leur direction avec l’espoir d’intercepter une seconde fois le souafle, mais au même instant Yaxley te renvoya un cognard. Bonne intuition de sa part puisque qu’après t’avoir touché une fois, tu devenais une cible privilégiée car blessée et plus simple à éliminer du match. Tes dents grincèrent douloureusement tandis que tu te tournais vivement dans sa direction, les yeux rapetissés par la haine qui montait en toi comme un feu.
« - Yaxley ! Tu devrais calmer ton jeu ou je vais finir par croire que tu es intéressée. La hélas-tu avec une provocation non dissimulée. Il y a des manières plus simples pour s’arranger un rencard ma belle. »
Un sourire mauvais vint étirer tes lips tandis que tu fonces sur Crowley espérant pouvoir la désorienter suffisamment dans son lancé pour permettre à @"Diane Wind" de vous sauver d’un possible premier point en faveur des verts & argents. Tu avais été un peu désorienté par les évènements mais la douleur qui te vrillait l’épaule t’avait au moins servi d’électrochoc. Tu revenais dans la course, plus décidé que jamais à gagner.
( Pando )
PROFIL ❃ Lionel Alphonse Luther:
LIONEL ALPHONSE LUTHER —
— feat JOSH HUTCHERSON
SURNOM : LIO
17 ANS
7EME ANNÉE
POUFSOUFFLE
FRANCO-ANGLAIS
BISEXUEL
SANG-MÊLÉ
POURSUIVEUR
ESPIÈGLE
IMPULSIF
Parlez nous des relations : Avec les membres du personnel ϟ On aura beau dire ce que l’on voudra de Lionel et de ses petits écarts enflammés, monsieur n’en reste pas moins un jaune & noir jusqu’au bous des ongles. Et c’est tout naturellement qu’il saura quand favoriser bonnes conduites et respect plutôt que gueulantes improvisées. Se fendre d’un sourire hypocrite et fermer sa gueule une fois dans l’année n’a rien de bien magique. Bien-sûr, en parfait gars de dix-sept ans, Lionel a du mal à voir le personnel autrement qu’une bande de sacrés branleurs s’amusant bien gentiment à faire la police. Mais les stéréotypes, ça ne pardonne pas.
Avec les créatures du château ϟ Au même titre que les membres du personnel, Lionel ne fait généralement aucune distinction spécifique entre les créatures et le personnel du château. Bien évidemment, de façon tout à fait naturelle, monsieur aurait légèrement tendance à avoir la langue plus déliée envers les créatures - toutes confondues - plutôt qu'avec le personnel officiel. On ne le refera pas.
Avec les autres maisons ϟ Serdaigles, Poufsouffles, Gryffondors, Serpentards, sont tous sur un pied d'égalité. Et pour cause, peut importe la couleur de la cravate que vous arborerez, si monsieur se décide à vous importuner, il ne se gênera pas le moins du monde. Et les blaireaux ne sont pas mieux lotis que les autres, bien que Lionel ai la fâcheuse tendance à être très fraternel avec les partisans de sa maison. En réalité, monsieur a aussi la fâcheuse tendance à juger à la tête, tout bêtement. Voyez en cela une façon arbitraire d'être plus équitable (rire). Parallèlement, on peut noter une tendance à épargner les joueurs de Quidditch - officiels ou non, masculin ou non. Question d'idolâtrie puérile, mais aussi de respect, voilà tout - ou peut-être n'est-ce là qu'une façon de sauver sa peau, allez savoir.
Baguette Magique ϟ Taillée dans 29,48cm de bois de frêne et contenant un unique nerf de ventricule - de cœur de dragon, elle est donc incroyablement souple et maniable. Patronus ϟ Un crocodile marin - d’environ 4,8 mètres. Odeur de l'Amortentia ϟ Un mélange étourdissant d’effluve d’écorce de réglisse brûlée mêlée aux senteurs lourdes du caramel fondu. Forme de l'épouvantard ϟ Un elfe de maison l’appelant « maître ». Reflet du miroir du Riséd ϟ Lui-même vêtu d’une cape du Ministère de la Magie. Peut voir les Sombrals ϟ Aucunement. Matière préférée ϟ L’Histoire de la magie. Friandise favorite ϟ Les patacitrouilles. Sortilège favori ϟ Peintenlair, qu'il trouve très beau et esthétique, infiniment raffiné. Ses bêtes noires sont les impardonnables ainsi que l’Expelliarmus, bien qu’il en fasse un usage très fréquent dans les cas critiques. Potion favorite ϟ La Pimentine, réputée pour réussir à parer rhumes et grippes. Ses bêtes noires sont le Veritaserum & la potion du Felix Felicis, en partie parce qu'il en appréhende les effets. Créature favorite ϟ Le Centaure, parce qu’il n’est pas tant éloigné de l’Humain banal et que ce n’est là qu’une ethnie vivant en autarcie - selon lui. Plante favorite ϟ La Citrouille, pour son goût inimitable. Sorcier célèbre en modèle ϟ Mr. Bonbec, depuis qu‘il est gosse. Inutile de préciser que le culte qu'il lui voue est essentiellement dû à la boutique de confiserie que le monsieur tiens au Chemin de Travers et qui lui vend, tout bonnement, du rêve.
Caractère :
« — Fumier. »
Lionel, il a tout du Gryffondor. Lionel, lorsque tu prend le temps de laisser ton regard dévaler ses courbes raffinées, ses tiffes disciplinées, lâches et anormalement trop lisses ; tu te dis invariablement que, ce type là, il n'a rien qui mérite sa cravate rayée jaune & noir. Que son regard creux, faussement imperturbable et désintéressé, a de quoi blesser - même inconsciemment. Que sa démarche preste, chaloupée saupoudrée d'une désinvolture à peine dissimulée, est plus digne d'un vert & argent.
Et pourtant, à des kilomètres de ça, la vérité est toute autre. Parce que, Lionel, sous ses airs de « je m'en foutiste » blasé, n'est qu'un pauvre « sang-mêlé » aillant vécue trop longtemps du côté « moldu » pour ne pas s'y être lui-même brulé. Lionel, c'est juste un pauvre gosse qui ne s'est jamais habitué au virage trop violent de sa pauvre réalité. Profondément humain, Lionel, c'est le prototype même du blaireau aux canines durement acérées. Sensible, prêt à venir en aide à la veuve et à l'orphelin, toujours présent pour trouver excuse et pardon à tout incriminé, infiniment sensible et protecteur avec ses proches ; Lionel est le genre de gars à plaider au profit des liens profonds de l'amour, de l'amitié et de la fraternité. Doux, partageur, blagueur, séducteur, et peut-être même moqueur ; Lionel est un éternel joueur en manque de divertissement.
Parallèlement, Lionel rime aussi avec être impulsif. Bien trop confiant en lui et en ses propres capacités, sarcastique comme pas deux et infiniment jaloux ; Lionel est du genre à favoriser la bagarre dès que la situation peut s'y prêter. Lionel, il a beau être doux, il n'en reste pas moins humain. Avec ses défauts et ses qualités. En semi-calculateur, Lionel sait retourner sa veste. Sacrément mauvais menteur, monsieur aurait plus tendance à s'énerver facilement, à se faire violent, virulent, vulgaire et même de mauvaise foi ou bien même hypocrite si l'on vient à lui faire opposition. C'est que monsieur est caractériel.
Mais, finalement, Lionel, c'est juste un gars enflammé.
Histoire :
Lionel, c'est un volcan en ébullition. Lionel, c'est le sorcier de « sang-mêlé » qui donnerai beaucoup pour foutre le camp dans le quotidien lascif des moldus. Lionel, c'est l'adolescent hyperactif, extraverti, qui s'est vu expédié à Poudlard à coups de pieds. Lionel, c'est le gars qui a prit sur lui, qui a toujours tout fait pour ne pas vouer une haine tenace contre cette foutue magie et ses énormités. Lionel, c'est le mec énamouré, qui s'est crashé. ➳
« — Al, embrasse-moi. »
Quelques mots qui ont encore le don de te foutre dans tous tes états. Tu es comme ça, trop impulsif. Le genre à réfléchir avec ta bite, plutôt qu’avec ton crâne pourtant loin d’être amoindri. Ce à quoi tu me répondras sur un ton amouraché que l’engin, aussi, est indéniablement bien foutu… Comme tu l’as toujours fait. Mais déjà, tu obtempère en t’allumant au quart de tour, m’attirant avec une vigueur saupoudrée d’un soupçon de délicatesse légèrement au dessus de tes hanches étroites. Tu ne peux retenir un énième sifflement appréciateur. Séducteur. Tout chez toi empeste la confiance en soi à plein nez. Au point même que certains jugent cela d’inapproprié, d’inhumain. Mais tu n’as cure de l’opinion publique. Et quelque peu calculateur quand la situation l’oblige, ne pas être en position de force ne t’a jamais vraiment perturbé outre mesure. Bien au contraire, toi, ça aurait même tendance à te faire bander. Être en faiblesse a toujours semblé t’apporter un « je ne sais quoi » d’infiniment gratifiant pour ton estime personnelle. Un truc qui a le don de te faire triper en solitaire ; et sévèrement, durement. Mais il faut bien avouer que dans ton genre, tu n’as jamais été le plus saint des hommes, ni le plus sensé… Comme s’il était montré par E=mc2 que tu renverserais toujours la balance à ton avantage. Après tout, tu auras inlassablement les devants. Et tes baisers voraces marquants l’épiderme sensible de mon cou en sont encore la preuve.
Ta main prend le temps de pianoter quelques airs silencieux à même mes poignets, avant de dériver consciencieusement vers le creux de mon dos arqué. Plaisir. Mon torse à moitié dénudé n’a de cesse de frotter farouchement à ta chemise à peine déboutonnée dont les froissements nous électrise. Tu déteste toujours autant le fait même de te retrouver plus découvert que ton vis-à-vis - quelle qu’en soit les raisons. Pas que tu sois d’un naturel pudique, loin de là ; tu te complait simplement à y voir un aspect de soumission que tu juge d’insupportable. Bien plus que lorsque ces garçons se permettent de t’encastrer aux murs glacés de ce foutu château, geôle d’un genre nouveau.
Ta bouche langoureuse vient reconquérir ma nuque marquée, me laissant ce sale goût amer sur les papilles pour le moins amochées. Les flashs de temps révolus où nous étions sur la même longueur d’onde - liés comme les doigts d’une même main - reviennent assiéger mes tempes. Ça fait mal. Mais tu ne semble pas le remarquer, bien trop absorbé à ton tout nouveau jeu bandant. Comme animé par l’envie délirante de prouver à la face du monde combien je peux t’être intégralement abandonné. Que je ne me résume qu’à être, tout bonnement, ta propriété tout à fait personnelle. J’imagine fort bien que ton naturel infiniment jaloux, de mauvaise foi et hypocrite lorsque la honte t’assiège ; ne se soit jamais estompé. Un sacré mauvais menteur par-dessus le marché. Partageur, sensible et attaché aux liens puériles de l’amitié, de l’amour et de la fraternité. Peut-être est-ce là le contrecoup de ta violence innée, de ton vulgaire poussé à outrance et de ton penchant caractériel. Bien-sûr, tu n’as jamais été du genre simple à supporter, mais je persiste à croire que c’est ce qui fait ton charme particulier. Puis, ta belle gueule d’ange change considérablement la donne, tout du moins pour tes coups d’un temps. Même malgré ta fidélité niaise. Je me demande même si tu n’en a jamais usé pour des motifs personnels, bien que, ce que tu fasse de ton petit cul ne m’ai jamais intéressé plus que ça.
J’étais simplement comme les autres : un mec prêt à prendre son pied avec la belle saleté que tu représentais. Et pourtant, de nous tous, tu as toujours été le plus diabolique. Le plus vil. De par ta gentillesse virulente sous tes airs d’inintéressé. Inconsciemment blessant.
❦
Ça a commencé à tes sept ans. L’âge qui a signé l’arrêt inopiné de notre belle petite aventure, définitivement. Et Sept années, ça passe vite, si vite. La période où tu t’es révélé à tes gènes de sorciers de « sang mêlé » a finit par se déclarer. Telle la flamme pour le papier ; ce fut le moment où, indéniablement, tu fut changé.
A l’époque, nous n’étions que deux gosses perdus, apprenant à se découvrir tout en foulant le monde des « simples humains » dénués de « capacités », de nos petits pieds d’enfants malhabiles. Ton père, médecin généraliste et répondant au statut de « moldu » ; ta mère eus vite fait de délaisser ses habitudes sorcières au profit d’un quotidien heureux de femme au foyer. Sa baguette fut rangée, les sors savamment oubliés. Puis, tu vit le jour quelques années plus tard, fils unique d’un couple aimant. Et moi, petit dernier de la maison d’à côté, j’étais ton ainé de deux semaines à peine. Alors, forcément, nous étions prédestinés à nous rapprocher… Inséparable dès le plus jeune âge, cela dura sept années. Sept petites années de répit et de joyeux souvenirs, voilà ce que tu m’as offert.
En tout vérité, je t’ai réellement aimé, tu sais. Toi et ta petite frimousse d’ange - tes traits droits et délicats légués par ta mère, tes yeux sauvages et acérés donné par ton père. Tu représentais l’équivalent d’un frère, d’une moitié. Et même si nous avions du mal à faire la part entre amour charnel, amour fraternel et grande amitié ; il est clair que notre relation était comme un affreux mélange des trois. Et c’est peut-être bien ça, qui rendait l’autre unique aux yeux de chacun.
Tout doucement, ton nez aquilin vient effleurer ma mâchoire carrée fermement crispée. Il ne m’en faut pas plus - seulement quelques caresses bien placées - pour réussir à flatter l’étalon échauffé. Seulement ça, pour que ton esprit foute le camp en des endroits éloignés. Comme déconnecté de toute réalité, tu me laisse la joie du premier plan. J’ai toujours aimé ça. Comme à cette époque où, ni les hurlements de mon paternel filtrant par les fenêtres mal fixées du pavillon d’à côté, ni les rumeurs de la télé encore allumée au rez-de-chaussée ; ne pouvaient te sortir de ta transe. A la différence près que les rugissements se sont mués en échos dans les dédales trop visités, et que la télé a laissé place aux journaux animés…
Tous tes sens alors focalisés sur mon corps contre le tien, mes gémissements mettent un point d’honneur à te répondre avec entrain. Et Merlin seul sait à quel point j’aime t’entendre prononcer cet unique mot de ce filet de voix, suave, m’enivrant.
« — Félix. »
❦
« — …T’fais chier, p‘tain. — Sérieusement, t’as des progrès à faire côté insultes. On dirait un moldu. »
Détournant la tête, tu laisse ta langue claquer contre ton palet avec agressivité. Ah, tes fameuses abréviations qui n’ont de sens pratique que pour toi seul. Ces morceaux de mots qui n’ont de cesse de prouver à quel point tu n’apprécie guère d’être sorti de tes rêveries ni de recevoir d’opposition. C’est que tu es étonnamment doué pour les divagations, pourvu de ton imagination sans retenue, toujours dans le besoin de trouver une excuse à la veuve et l’orphelin - même si tu n’en tirera qu’une profonde animosité. T’es comme ça, trop con. Surtout quand la situation ne te plait pas. Un peu trop « je-m’en-foutiste » en apparence, la vérité a de quoi en étonner plus d’un. C’est d’ailleurs bien la première chose que l’on remarque chez toi. Ton petit côté décalé et fouineur - qui fait pourtant pas de toi quelqu’un de facile à berner. Comme faussement imperturbable ou bien même asociale ; ce visage fermé, rehaussé d’un sourire qu’à quelques rares occasions où il ne rimera qu’avec dédain et ironie non feinte. Cette façon de te jouer de ton physique filiforme… Toutes ces petites choses que, pourtant, moi, je trouve si plaisantes.
« — Tes yeux pétillent, limite tu m‘aveugle à papillonner comme ça. — Écrase, tu veux. »
Si tu es pourvu d’une si grande confiance en toi, en tes faits et gestes, c’est surtout parce que ton côté égocentrique a la fâcheuse tendance de te laisser croire que tu es l’unique créateur de ta bulle, de ton tout, de ton petit univers que toi seul semble discerner. Protégé. Unique détenteur de ton avenir prochain, là où personne - Ô grand personne, ne doit se permettre d’intervenir. Parce que tu te dois d’avoir toutes les cartes de ton futur en main. Tu montre les dents si rapidement quand un rien semble t’échapper. Tu te fais si facilement brutale et blessant…
D’un geste désinvolte, ta paume vient flatter l’arrière de mon crâne, sans aucune douceur alors que, d’un même entrain, les tribunes surchargée s’animent violemment. Tu n’es pas différent des autres. Un amoureux invétéré du Quidditch ; l’une des seules choses de ce monde que tu semble apprécier à sa juste valeur. Il est clair que, de nous deux, je suis celui qui s’est conformé avec le plus d’aisance à la douce réalité des sorciers. Comme s’il te restait, à toi, un lien durement enraciné avec le monde « moldu », notre ancienne vie, celle que j’ai plus facilement relégué au passé. Mais ça ne m’étonne guère. De nous deux, tu reste le plus sensible et le plus enflammé. J’ai toujours dû ramasser les pots cassés à ton passage, c’était mon rôle, à moi. Sécher les larmes intarissables d’un gosse trop borné, boudeur. Bercer de chuchotements niais en guise de calmant. Couvrir les fugues spontanées et les vols ratés… Même malgré le fait que je sois le seul à être resté auprès de toi tout au long de tes multitudes de passes sombres et de tes crises de consciences dignes des gamins puérils ; tu n’as jamais su discerner les vrais proches de l’amalgame. Tout ça parce que monsieur manque d’objectivité. Toi, tu as toujours été un fonceur de première, un vrai. Le mec qui vole tête baissée vers les emmerdes plus grosses que lui, pour un oui ou pour deux non. A jamais irrécupérable, toi et tes sourires d’enfant aux anges.
Même malgré tout ce temps passé à étudier, tu ne peux même pas te vanter d’être bon en quelque domaines particuliers. A jamais moyen, à la largue, peut-être est-ce là le contrecoup d’une jeunesse passée à croire aux fondements scientifiques…
Dans une esquive mal contrôlée, un joueur paré de la cape typique des rouges & or vient s’écraser face contre terre après un choque puissant avec un cognard plus que déchainé. Tes pupilles quelque peu dilatées par le manque de repos s’illuminent d’émerveillement. Ton buste se penche en avant comme pour réussir à y voir plus nettement et, mon regard perdu sur ta nuque gracile dissimulée sous quelques mèches corbeaux, je nous revis quelques années en arrières.
Suite à ta révélation plus que difficile, tu étais devenu imbuvable. Toi qui avait toujours été attendrissant, combatif, compréhensif et tellement simpliste à amadouer… Toi le gosse plein de vie, heureux, émerveillé de tout et toujours souriant. Puis, moi, qui me complaisait à me croire être, à cette époque, une partie majeure de ton tout, de ton univers… Être en quelque sorte tien. J’ai littéralement déchanté. Pauvre ami d’enfance trop facilement écarté. Bientôt remplacé par une gêne et des dizaine de manuscrits traitants de magie et de monde secret - quelle ironie ! A cette époque où les parents s’étaient mutés en véritable frontière entre nous. Les interdictions de passer trop de temps chez l’autre, comme nous l’avions toujours fait, se sont vues multipliées… Mais ce que l’on interdit n’est que plus excitant encore à outrepasser. Et j’eus tout le temps de constater à quel point tu changeait. Tous ces trucs incompréhensibles pour un pauvre gosse comme moi - n’aillant pas été acculé devant le fait accomplit - tout ce charabia que tu te tuait à apprendre puis à abandonner sur le parquet usé de ta chambre, du salon, ou bien même de l’herbe fraîche du jardin baigné de rosée. Ta façon de - après chaque écrits finit - refermer négligemment la reliure, fermant les yeux l’espace de dix secondes, pour les ré-ouvrir et chercher avec frénésie la carcasse d’un stylo encore utilisable pour quelques notes effrénées. Ton putain de sourire angélique fiché aux lèvres, commençant à noter tout et n’importe quoi. Ce que tu jugeai d’utile et d’intéressant, ce qui t’aurait permit de faire plaisir à tes bons vieux parents.
Et moi qui pensait que nous étions infiniment présents dans la vie de l’autre. Peut-être un peu trop.
« — Félix... »
Bientôt, je n’y eus plus le droit.
❦
« — Félix, écoute… Je vais devoir m’absenter pendant quelques années. Mais je te promet de trouver un moyen de revenir ! Je… je trouverais un travail super important… je gouvernerai le pays s’il le faut ! Et, comme ça, je pourrais revenir te chercher, et… — Embrasse-moi. »
Ces mots, j’avais rêvé de te les dires. J’étais assez mature pour comprendre la pleine porté que prenait les évènements par ma faute, mais, prit au dépourvu ; j’avais pensé sottement que le radical aurait suffit à te garder. Que, peut-être, tu me resterai. Que, peut-être, nous pourrions partir loin, avec nos bicyclettes déglinguées et nos maigres moyens. Que, peut-être, ou aurions pu dévaliser nos garde-à-manger, pour prendre la poudre d’escampette après… Que, peut-être, tu resterais auprès de celui qui te connaissait le mieux… Même si nous n’aurions pas réfléchis aux conséquences de pareils actes. J’avais espéré. Vraiment.
Et ce fut ma plus grande erreur avec toi. Une semaine plus tard, tu n’étais déjà plus là.
❦
« — Salut, beauté. »
Nous somme le soir même de la rentrée. Dans l’après-midi, tu avais dû supporter l’hystérie du quai 9 ¾ et l’attente interminable avant la traversée en bateau. C’est notre première année, ici. Nous n’avons que onze ans. Nous avons grandis, pendant ces trois années passés loin de l’autre. Il ne m’en avait fallut que deux pour m’éveiller moi-même aux commodités de la sorcellerie. J’ai beau être un « sang-de-bourbe » - ce qui explique en partie les relations soudées entre nos deux familles - je n’en reste pas moins un bénéficiaire de l’invitation tant souhaitée. Et, bien-sûr, je savais parfaitement qu’en l’acceptant - bien que le choix ne soit pas franchement une possibilité - les chances de te recroiser auraient été triplées. Alors, je n’ai pas eus à y songer bien longtemps.
Fixement enraciné face à toi - attablé à la table de ta propre maison qui se vidait peu à peu, j’attends patiemment de voir qu’elles seraient tes réactions. Il est sur qu’avec l’appel pour les répartitions, tu m’a forcément grillé… Et je ne fus pas déçu. En trois ans, nous n’avions pas tant changé et, comme au bon vieux temps, la flamme de compréhension pétilla de mille feus aux creux de tes iris sauvages. Nous allions enfin pouvoir régler nos comptes. C’était inestimable. Tu le sais. Alors, tu finis par sortir de ton standby. Ironiquement, un truc d’infime n’eut de cesse de me hurler de me casser vite fait bien fait ; au lieu de quoi mon sourire le plus amusé vient ourler mes tendres lèvres. Quand tu sembla enfin comprendre que, non, je n’étais pas un fantasme onirique de ton subconscient et que, oui, ton ancien « bien » t’aillant filé entre les doigts ; se permettait de se pavaner devant toi pour une raison X… Ton sang ne fit qu’un tour. Sans doute parce que tu venais de te prendre la plus belle claque de toute ta vie. « Comme le bon vieux temps », que je me mis à me répéter silencieusement... Ton regard dévia vers mon ancienne place à une table de là.
Tu as compris la dure vérité. Et ton côté rancunier défoula plus de trois ans de frustration.
Alors, pour la première fois de toute notre existence, Nous avons montré les poings.
En moins de temps qu’il ne m’en aurait fallut pour expirer pleinement, tu te retrouve debout face à moi. Je me permet quelques pas en arrière, pour te laisser un espace respectable, te souris plus franchement, un brin sarcastique. Tu m’insulte. Alors, sans réfléchir, je finis par te bousculer. Oh, bien-sûr, tu ne réplique pas tout de suite. Il faut croire que tu m’aime encore trop pour me battre… Mais lorsque tu sens ta mâchoire se décalée sur la droite sous la force de mon poing aux jointures blanchies par l’effort, lorsque ton corps s’écroule au sol et que ton bras se tords sous un angle inhumain, violent… Tu perd définitivement ton sang froid. Sans même songer à ta baguette dépassant de la poche de ton pantalon ample, ta main vient épouser mon torse plus large avec rudesse. Et j’en suis le plus heureux du monde. Imperceptiblement, je revois cette petite chose étrange, âcre, venue d’ailleurs ; cette impression m’aillant tant manqué. Et tes larmes commençant à couler pareilles à un lac intarissable - tel le ridicule pleurnicheur que tu avait toujours été - finit par nous calmer. Surplombant ton petit corps tremblant de ma dizaine de centimètres te faisant défauts, je ne pu faire autrement que de te choper entre mes bras mal assurés. Déformation professionnelle, dira-t-on. Et même malgré tout ce que tu voulais bien certifier à ce moment là, je pouvais clairement sentir mon tee-shirt trempé contre ma clavicule encore douloureuse. Tes petits bras gracile vinrent entourer ma chute de rein avec entrain alors que tes mains délicates attrapent mon haut fermement. Il ne m’en fallut pas plus pour visualiser à nouveau mon bêta de voisin tel qu’il m’avait quitté. Unique et profondément humain. Celui que je laissait au devant de la scène dans l’optique de le voir heureux. Celui à qui je laissais entendre qu’il était le plus âgé, le plus grand mais aussi le plus fort, juste pour voir ses deux orbes emplis de malice… Celui qui se serait arraché les cheveux d'avoir osé lever la main sur cet autre auquel il tenait tant. Je me sentais alors comme auparavant ; important.
Suite à cela, la vie a repris son cour. Tout était redevenu normal, comme avant.
Malgré tout cela, je me rassure en pensant que, peut-être, on s'est aimés par le passé. Assez pour découvrir des choses interdites à deux... Qu'on avait aimées.
Sujet: Re: [MATCH] - Poufsouffle vs Serpentard Sam 13 Juil - 12:07
Diane Wind a écrit:
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Sujet: Re: [MATCH] - Poufsouffle vs Serpentard Sam 13 Juil - 12:07
Ruben Haywood a écrit:
Et c'est encore un fail, décidément.. Tu en ris légèrement et rapidement avant de relever le manche de ton balai vers le haut afin de dominer de ton regard une vue d'ensemble du terrain et des joueurs. Le souaffle arrivera bientôt jusqu'à Diane et tu espères grandement que ce ne soit pas le premier point passant. Cecily ne semble pas avoir apprécié que tu l'ais visé et voici que le cognard s'approche de toi désormais, la balle à la course folle que tu évites d'un looping contrôlé et plutôt léger, un sourire aux lèvres. Tu entends la remarque de Lionel à Yaxley et t'as encore ce sourire qui fend ton visage, les serpents étaient en train de perdre patience. La frustration se fait d'autant plus ressentir lorsque Yaxley rate son tir car Diane capte le souaffle et tu profites de la relance pour lancer un « bien joué » à ton amie en passant non loin d'elle. Ta batte tourne dans tes mains, tu aperçois un cognard voler pas loin de vous et tu fonces dessus sans hésitation avant de frapper en direction du bras de Karisma (@"Astoria Greengrass"). Voyons voir si cette fois-ci le cognard voudra bien obtempérer.
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Sujet: Re: [MATCH] - Poufsouffle vs Serpentard Sam 13 Juil - 12:08
Cecily Yaxley a écrit:
Elle devait être maudite, ce n'était pas possible autrement. La balle avait pourtant une trajectoire parfaite mais n'avait jamais atteint sa cible, lui laissant un goût d'amertume sur le palet. Ce match était le pire de tout les temps et elle ne comprenait pas pourquoi tout dégénérait à ce point. Était-elle fatiguée ? La chaleur cognait-elle trop fort sans qu'elle ne s'en aperçoive ? Ou était-ce cette haine palpable qui rendait fou tout le monde au point de jouer comme des pieds ? A choisir, surement la dernière option. Mais il n'y avait rien à faire, la victoire était quelque chose qui ne se partageait pas et les maisons, bien souvent opposées, ne s'aimaient pas non plus plus que ça. Quelle honte de perdre devant des bisounours. Même si actuellement, ils n'en avaient guère l'allure... Et puis il y avait cet autre qui hurlait un tas d'absurdités qui sifflaient à ses oreilles sans pourtant lui faire le moindre effet. Haussant le sourcil indifférente, elle le jauge de haut en bas avant de répondre le plus froidement possible. « Ne prends pas tes désirs pour la réalité, tu n'es pas assez bien aujourd'hui, et ce ne sera toujours pas le cas demain. » Comme si elle pouvait se laisser souiller par un sang impur. Préférant se remettre au travail, elle fonça en direction du cognard qui avait malheureusement eu le temps d'atteindre Karisma et le relance en direction de @"Whilelmina Faucett" qui détient la balle, tentant de viser ses mains. Quand on ne peut plus rien attraper...
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Sujet: Re: [MATCH] - Poufsouffle vs Serpentard Sam 13 Juil - 12:08
Whilelmina Faucett a écrit:
encore une fois, théodore a rattrapé le souaffle que tu tirais, te provoquant cette fois un faible grognement de frustration. mais tu ne perds pas une minute, mina, et suis le cheminement de la précieuse balle à mesure qu'elle progresse dans les mains des serpentards. ton esprit de compétition se fait enfin ressentir, tu retrouves le goût que tu aimes tant au quidditch, cette adrénaline qui coule à flot dans tes veines, tu sens même le sang battre dans tes tempes, l'excitation se mélange à l'impatience. t'espères que vous allez remporter ce match, le dernier de la saison pour ton équipe, tu veux y arriver. tu vois un des serpents tirer en direction de votre but et, heureusement, diane réussit à intercepter le souaffle, cherchant à qui elle pourra le renvoyer. c'est sur toi que ça tombe, poursuiveuse la plus proche des anneaux. un sourire envoyé rapidement à la gardienne de ton équipe avant que tu ne repartes en direction des buts de l'équipe adverse. apercevant lionel (@"hannah abbot") démarqué un peu plus loin, tu te prépares à lancer en sa direction. au même moment, c'est un cognard qui se dirige droit vers toi, que tu réussis à éviter tant bien que mal. si tu perds un peu de ton équilibre, ça ne t'empêche pas de faire la passe à ton coéquipier.
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Sujet: Re: [MATCH] - Poufsouffle vs Serpentard Sam 13 Juil - 12:08
Astoria Greengrass a écrit:
Karisma Crawley / Black Mamba / Poursuiveuse
Le clin d’œil de @"Ruben Haywood" sonne comme une première provocation. Tu lui lances un regard de dégoût. Il a beau essayé, le mouton volant ne parvient pas à te toucher. Cela ne fait que de te galvaniser davantage. Tu observes Cecily le rater et lève les yeux au ciel. T’aurais aimé qu’il se prenne un cognard en plein visage pour calmer ses ardeurs. Tu cherches du regard le deuxième batteur de ton équipe en vain. Il brille de par son absence @"Isaac M. White".
Tu vois deux de tes adversaires foncer droit sur toi et tu t’immobilises. Prête à en découdre. T’aimerais qu’ils te mettent un coup, t’attends que ça pout pouvoir riposter et les faire enfin tomber de leur balais pour qu’ils bouffent le sable, mais tes adversaires sont à la hauteur de leur nom : de vrais blaireaux. Tu éclates d’un rire maléfique avant de foncer sur @"Whilelmina Faucett" pour intercepter sa passe. Ils ne le savent pas, mais ils ne te destabilisent pas, bien au contraire, leur rage s’additionne à la tienne et te rendent plus forte. Soudain Ruben tente de t’envoyer à nouveau un cognars que tu te prends cette fois en plein dans l’épaule. La douleur te galvanise encore. Tu es quelque peu déséquilibrée mais tu reussit ton interception en bousculant violemment la Poufsouffle et tentes tout de même de passer le souaffle à James (@"Ethel Ponds") avant d’accuser le coup et de râler dans ta barbe. Ils ne t'auront pas aussi facilement.
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Sujet: Re: [MATCH] - Poufsouffle vs Serpentard Sam 13 Juil - 12:09
Hannah Abbot a écrit:
❃ blaireau dans son terrier, se sent au chaud et rassuré
Tu n’as cure de la réponse de Yaxley. Si tu avais été d’avantage intéressé par le genre féminin, ça se serait su. Hors ce n’était guère le cas, si bien qu’il te semblait bien loin le jour où les charmes de la belle Serpentard réussiront à attendrir ton palpitant. Palpitant qui, à défaut de s’accélérer pour elle, redoubla dans ta poitrine lorsque la passe que t’adressa Whilelmina fut interceptée par Crawley pourtant tout juste blessée par Ruben. Dans un geste d’avantage orchestré par les entrainements plus que par ta tête, tu fonça droit sur cette dernière espérant réussir à récupérer le souaffle avant que ce dernier ne finisse dans les bras de James. Tu pouvais remercier des années de pratiques pour cette récupération réussie avec brio et, sans demander ton reste -peu désireux de recevoir un énième cognard envoyé par l'autre harpie- tu renvoya la balle en direction de @"Laimh Samildanach" dans l'espoir qu'il puisse marquer le premier point du match.
( Pando )
PROFIL ❃ Lionel Alphonse Luther:
LIONEL ALPHONSE LUTHER —
— feat JOSH HUTCHERSON
SURNOM : LIO
17 ANS
7EME ANNÉE
POUFSOUFFLE
FRANCO-ANGLAIS
BISEXUEL
SANG-MÊLÉ
POURSUIVEUR
ESPIÈGLE
IMPULSIF
Parlez nous des relations : Avec les membres du personnel ϟ On aura beau dire ce que l’on voudra de Lionel et de ses petits écarts enflammés, monsieur n’en reste pas moins un jaune & noir jusqu’au bous des ongles. Et c’est tout naturellement qu’il saura quand favoriser bonnes conduites et respect plutôt que gueulantes improvisées. Se fendre d’un sourire hypocrite et fermer sa gueule une fois dans l’année n’a rien de bien magique. Bien-sûr, en parfait gars de dix-sept ans, Lionel a du mal à voir le personnel autrement qu’une bande de sacrés branleurs s’amusant bien gentiment à faire la police. Mais les stéréotypes, ça ne pardonne pas.
Avec les créatures du château ϟ Au même titre que les membres du personnel, Lionel ne fait généralement aucune distinction spécifique entre les créatures et le personnel du château. Bien évidemment, de façon tout à fait naturelle, monsieur aurait légèrement tendance à avoir la langue plus déliée envers les créatures - toutes confondues - plutôt qu'avec le personnel officiel. On ne le refera pas.
Avec les autres maisons ϟ Serdaigles, Poufsouffles, Gryffondors, Serpentards, sont tous sur un pied d'égalité. Et pour cause, peut importe la couleur de la cravate que vous arborerez, si monsieur se décide à vous importuner, il ne se gênera pas le moins du monde. Et les blaireaux ne sont pas mieux lotis que les autres, bien que Lionel ai la fâcheuse tendance à être très fraternel avec les partisans de sa maison. En réalité, monsieur a aussi la fâcheuse tendance à juger à la tête, tout bêtement. Voyez en cela une façon arbitraire d'être plus équitable (rire). Parallèlement, on peut noter une tendance à épargner les joueurs de Quidditch - officiels ou non, masculin ou non. Question d'idolâtrie puérile, mais aussi de respect, voilà tout - ou peut-être n'est-ce là qu'une façon de sauver sa peau, allez savoir.
Baguette Magique ϟ Taillée dans 29,48cm de bois de frêne et contenant un unique nerf de ventricule - de cœur de dragon, elle est donc incroyablement souple et maniable. Patronus ϟ Un crocodile marin - d’environ 4,8 mètres. Odeur de l'Amortentia ϟ Un mélange étourdissant d’effluve d’écorce de réglisse brûlée mêlée aux senteurs lourdes du caramel fondu. Forme de l'épouvantard ϟ Un elfe de maison l’appelant « maître ». Reflet du miroir du Riséd ϟ Lui-même vêtu d’une cape du Ministère de la Magie. Peut voir les Sombrals ϟ Aucunement. Matière préférée ϟ L’Histoire de la magie. Friandise favorite ϟ Les patacitrouilles. Sortilège favori ϟ Peintenlair, qu'il trouve très beau et esthétique, infiniment raffiné. Ses bêtes noires sont les impardonnables ainsi que l’Expelliarmus, bien qu’il en fasse un usage très fréquent dans les cas critiques. Potion favorite ϟ La Pimentine, réputée pour réussir à parer rhumes et grippes. Ses bêtes noires sont le Veritaserum & la potion du Felix Felicis, en partie parce qu'il en appréhende les effets. Créature favorite ϟ Le Centaure, parce qu’il n’est pas tant éloigné de l’Humain banal et que ce n’est là qu’une ethnie vivant en autarcie - selon lui. Plante favorite ϟ La Citrouille, pour son goût inimitable. Sorcier célèbre en modèle ϟ Mr. Bonbec, depuis qu‘il est gosse. Inutile de préciser que le culte qu'il lui voue est essentiellement dû à la boutique de confiserie que le monsieur tiens au Chemin de Travers et qui lui vend, tout bonnement, du rêve.
Caractère :
« — Fumier. »
Lionel, il a tout du Gryffondor. Lionel, lorsque tu prend le temps de laisser ton regard dévaler ses courbes raffinées, ses tiffes disciplinées, lâches et anormalement trop lisses ; tu te dis invariablement que, ce type là, il n'a rien qui mérite sa cravate rayée jaune & noir. Que son regard creux, faussement imperturbable et désintéressé, a de quoi blesser - même inconsciemment. Que sa démarche preste, chaloupée saupoudrée d'une désinvolture à peine dissimulée, est plus digne d'un vert & argent.
Et pourtant, à des kilomètres de ça, la vérité est toute autre. Parce que, Lionel, sous ses airs de « je m'en foutiste » blasé, n'est qu'un pauvre « sang-mêlé » aillant vécue trop longtemps du côté « moldu » pour ne pas s'y être lui-même brulé. Lionel, c'est juste un pauvre gosse qui ne s'est jamais habitué au virage trop violent de sa pauvre réalité. Profondément humain, Lionel, c'est le prototype même du blaireau aux canines durement acérées. Sensible, prêt à venir en aide à la veuve et à l'orphelin, toujours présent pour trouver excuse et pardon à tout incriminé, infiniment sensible et protecteur avec ses proches ; Lionel est le genre de gars à plaider au profit des liens profonds de l'amour, de l'amitié et de la fraternité. Doux, partageur, blagueur, séducteur, et peut-être même moqueur ; Lionel est un éternel joueur en manque de divertissement.
Parallèlement, Lionel rime aussi avec être impulsif. Bien trop confiant en lui et en ses propres capacités, sarcastique comme pas deux et infiniment jaloux ; Lionel est du genre à favoriser la bagarre dès que la situation peut s'y prêter. Lionel, il a beau être doux, il n'en reste pas moins humain. Avec ses défauts et ses qualités. En semi-calculateur, Lionel sait retourner sa veste. Sacrément mauvais menteur, monsieur aurait plus tendance à s'énerver facilement, à se faire violent, virulent, vulgaire et même de mauvaise foi ou bien même hypocrite si l'on vient à lui faire opposition. C'est que monsieur est caractériel.
Mais, finalement, Lionel, c'est juste un gars enflammé.
Histoire :
Lionel, c'est un volcan en ébullition. Lionel, c'est le sorcier de « sang-mêlé » qui donnerai beaucoup pour foutre le camp dans le quotidien lascif des moldus. Lionel, c'est l'adolescent hyperactif, extraverti, qui s'est vu expédié à Poudlard à coups de pieds. Lionel, c'est le gars qui a prit sur lui, qui a toujours tout fait pour ne pas vouer une haine tenace contre cette foutue magie et ses énormités. Lionel, c'est le mec énamouré, qui s'est crashé. ➳
« — Al, embrasse-moi. »
Quelques mots qui ont encore le don de te foutre dans tous tes états. Tu es comme ça, trop impulsif. Le genre à réfléchir avec ta bite, plutôt qu’avec ton crâne pourtant loin d’être amoindri. Ce à quoi tu me répondras sur un ton amouraché que l’engin, aussi, est indéniablement bien foutu… Comme tu l’as toujours fait. Mais déjà, tu obtempère en t’allumant au quart de tour, m’attirant avec une vigueur saupoudrée d’un soupçon de délicatesse légèrement au dessus de tes hanches étroites. Tu ne peux retenir un énième sifflement appréciateur. Séducteur. Tout chez toi empeste la confiance en soi à plein nez. Au point même que certains jugent cela d’inapproprié, d’inhumain. Mais tu n’as cure de l’opinion publique. Et quelque peu calculateur quand la situation l’oblige, ne pas être en position de force ne t’a jamais vraiment perturbé outre mesure. Bien au contraire, toi, ça aurait même tendance à te faire bander. Être en faiblesse a toujours semblé t’apporter un « je ne sais quoi » d’infiniment gratifiant pour ton estime personnelle. Un truc qui a le don de te faire triper en solitaire ; et sévèrement, durement. Mais il faut bien avouer que dans ton genre, tu n’as jamais été le plus saint des hommes, ni le plus sensé… Comme s’il était montré par E=mc2 que tu renverserais toujours la balance à ton avantage. Après tout, tu auras inlassablement les devants. Et tes baisers voraces marquants l’épiderme sensible de mon cou en sont encore la preuve.
Ta main prend le temps de pianoter quelques airs silencieux à même mes poignets, avant de dériver consciencieusement vers le creux de mon dos arqué. Plaisir. Mon torse à moitié dénudé n’a de cesse de frotter farouchement à ta chemise à peine déboutonnée dont les froissements nous électrise. Tu déteste toujours autant le fait même de te retrouver plus découvert que ton vis-à-vis - quelle qu’en soit les raisons. Pas que tu sois d’un naturel pudique, loin de là ; tu te complait simplement à y voir un aspect de soumission que tu juge d’insupportable. Bien plus que lorsque ces garçons se permettent de t’encastrer aux murs glacés de ce foutu château, geôle d’un genre nouveau.
Ta bouche langoureuse vient reconquérir ma nuque marquée, me laissant ce sale goût amer sur les papilles pour le moins amochées. Les flashs de temps révolus où nous étions sur la même longueur d’onde - liés comme les doigts d’une même main - reviennent assiéger mes tempes. Ça fait mal. Mais tu ne semble pas le remarquer, bien trop absorbé à ton tout nouveau jeu bandant. Comme animé par l’envie délirante de prouver à la face du monde combien je peux t’être intégralement abandonné. Que je ne me résume qu’à être, tout bonnement, ta propriété tout à fait personnelle. J’imagine fort bien que ton naturel infiniment jaloux, de mauvaise foi et hypocrite lorsque la honte t’assiège ; ne se soit jamais estompé. Un sacré mauvais menteur par-dessus le marché. Partageur, sensible et attaché aux liens puériles de l’amitié, de l’amour et de la fraternité. Peut-être est-ce là le contrecoup de ta violence innée, de ton vulgaire poussé à outrance et de ton penchant caractériel. Bien-sûr, tu n’as jamais été du genre simple à supporter, mais je persiste à croire que c’est ce qui fait ton charme particulier. Puis, ta belle gueule d’ange change considérablement la donne, tout du moins pour tes coups d’un temps. Même malgré ta fidélité niaise. Je me demande même si tu n’en a jamais usé pour des motifs personnels, bien que, ce que tu fasse de ton petit cul ne m’ai jamais intéressé plus que ça.
J’étais simplement comme les autres : un mec prêt à prendre son pied avec la belle saleté que tu représentais. Et pourtant, de nous tous, tu as toujours été le plus diabolique. Le plus vil. De par ta gentillesse virulente sous tes airs d’inintéressé. Inconsciemment blessant.
❦
Ça a commencé à tes sept ans. L’âge qui a signé l’arrêt inopiné de notre belle petite aventure, définitivement. Et Sept années, ça passe vite, si vite. La période où tu t’es révélé à tes gènes de sorciers de « sang mêlé » a finit par se déclarer. Telle la flamme pour le papier ; ce fut le moment où, indéniablement, tu fut changé.
A l’époque, nous n’étions que deux gosses perdus, apprenant à se découvrir tout en foulant le monde des « simples humains » dénués de « capacités », de nos petits pieds d’enfants malhabiles. Ton père, médecin généraliste et répondant au statut de « moldu » ; ta mère eus vite fait de délaisser ses habitudes sorcières au profit d’un quotidien heureux de femme au foyer. Sa baguette fut rangée, les sors savamment oubliés. Puis, tu vit le jour quelques années plus tard, fils unique d’un couple aimant. Et moi, petit dernier de la maison d’à côté, j’étais ton ainé de deux semaines à peine. Alors, forcément, nous étions prédestinés à nous rapprocher… Inséparable dès le plus jeune âge, cela dura sept années. Sept petites années de répit et de joyeux souvenirs, voilà ce que tu m’as offert.
En tout vérité, je t’ai réellement aimé, tu sais. Toi et ta petite frimousse d’ange - tes traits droits et délicats légués par ta mère, tes yeux sauvages et acérés donné par ton père. Tu représentais l’équivalent d’un frère, d’une moitié. Et même si nous avions du mal à faire la part entre amour charnel, amour fraternel et grande amitié ; il est clair que notre relation était comme un affreux mélange des trois. Et c’est peut-être bien ça, qui rendait l’autre unique aux yeux de chacun.
Tout doucement, ton nez aquilin vient effleurer ma mâchoire carrée fermement crispée. Il ne m’en faut pas plus - seulement quelques caresses bien placées - pour réussir à flatter l’étalon échauffé. Seulement ça, pour que ton esprit foute le camp en des endroits éloignés. Comme déconnecté de toute réalité, tu me laisse la joie du premier plan. J’ai toujours aimé ça. Comme à cette époque où, ni les hurlements de mon paternel filtrant par les fenêtres mal fixées du pavillon d’à côté, ni les rumeurs de la télé encore allumée au rez-de-chaussée ; ne pouvaient te sortir de ta transe. A la différence près que les rugissements se sont mués en échos dans les dédales trop visités, et que la télé a laissé place aux journaux animés…
Tous tes sens alors focalisés sur mon corps contre le tien, mes gémissements mettent un point d’honneur à te répondre avec entrain. Et Merlin seul sait à quel point j’aime t’entendre prononcer cet unique mot de ce filet de voix, suave, m’enivrant.
« — Félix. »
❦
« — …T’fais chier, p‘tain. — Sérieusement, t’as des progrès à faire côté insultes. On dirait un moldu. »
Détournant la tête, tu laisse ta langue claquer contre ton palet avec agressivité. Ah, tes fameuses abréviations qui n’ont de sens pratique que pour toi seul. Ces morceaux de mots qui n’ont de cesse de prouver à quel point tu n’apprécie guère d’être sorti de tes rêveries ni de recevoir d’opposition. C’est que tu es étonnamment doué pour les divagations, pourvu de ton imagination sans retenue, toujours dans le besoin de trouver une excuse à la veuve et l’orphelin - même si tu n’en tirera qu’une profonde animosité. T’es comme ça, trop con. Surtout quand la situation ne te plait pas. Un peu trop « je-m’en-foutiste » en apparence, la vérité a de quoi en étonner plus d’un. C’est d’ailleurs bien la première chose que l’on remarque chez toi. Ton petit côté décalé et fouineur - qui fait pourtant pas de toi quelqu’un de facile à berner. Comme faussement imperturbable ou bien même asociale ; ce visage fermé, rehaussé d’un sourire qu’à quelques rares occasions où il ne rimera qu’avec dédain et ironie non feinte. Cette façon de te jouer de ton physique filiforme… Toutes ces petites choses que, pourtant, moi, je trouve si plaisantes.
« — Tes yeux pétillent, limite tu m‘aveugle à papillonner comme ça. — Écrase, tu veux. »
Si tu es pourvu d’une si grande confiance en toi, en tes faits et gestes, c’est surtout parce que ton côté égocentrique a la fâcheuse tendance de te laisser croire que tu es l’unique créateur de ta bulle, de ton tout, de ton petit univers que toi seul semble discerner. Protégé. Unique détenteur de ton avenir prochain, là où personne - Ô grand personne, ne doit se permettre d’intervenir. Parce que tu te dois d’avoir toutes les cartes de ton futur en main. Tu montre les dents si rapidement quand un rien semble t’échapper. Tu te fais si facilement brutale et blessant…
D’un geste désinvolte, ta paume vient flatter l’arrière de mon crâne, sans aucune douceur alors que, d’un même entrain, les tribunes surchargée s’animent violemment. Tu n’es pas différent des autres. Un amoureux invétéré du Quidditch ; l’une des seules choses de ce monde que tu semble apprécier à sa juste valeur. Il est clair que, de nous deux, je suis celui qui s’est conformé avec le plus d’aisance à la douce réalité des sorciers. Comme s’il te restait, à toi, un lien durement enraciné avec le monde « moldu », notre ancienne vie, celle que j’ai plus facilement relégué au passé. Mais ça ne m’étonne guère. De nous deux, tu reste le plus sensible et le plus enflammé. J’ai toujours dû ramasser les pots cassés à ton passage, c’était mon rôle, à moi. Sécher les larmes intarissables d’un gosse trop borné, boudeur. Bercer de chuchotements niais en guise de calmant. Couvrir les fugues spontanées et les vols ratés… Même malgré le fait que je sois le seul à être resté auprès de toi tout au long de tes multitudes de passes sombres et de tes crises de consciences dignes des gamins puérils ; tu n’as jamais su discerner les vrais proches de l’amalgame. Tout ça parce que monsieur manque d’objectivité. Toi, tu as toujours été un fonceur de première, un vrai. Le mec qui vole tête baissée vers les emmerdes plus grosses que lui, pour un oui ou pour deux non. A jamais irrécupérable, toi et tes sourires d’enfant aux anges.
Même malgré tout ce temps passé à étudier, tu ne peux même pas te vanter d’être bon en quelque domaines particuliers. A jamais moyen, à la largue, peut-être est-ce là le contrecoup d’une jeunesse passée à croire aux fondements scientifiques…
Dans une esquive mal contrôlée, un joueur paré de la cape typique des rouges & or vient s’écraser face contre terre après un choque puissant avec un cognard plus que déchainé. Tes pupilles quelque peu dilatées par le manque de repos s’illuminent d’émerveillement. Ton buste se penche en avant comme pour réussir à y voir plus nettement et, mon regard perdu sur ta nuque gracile dissimulée sous quelques mèches corbeaux, je nous revis quelques années en arrières.
Suite à ta révélation plus que difficile, tu étais devenu imbuvable. Toi qui avait toujours été attendrissant, combatif, compréhensif et tellement simpliste à amadouer… Toi le gosse plein de vie, heureux, émerveillé de tout et toujours souriant. Puis, moi, qui me complaisait à me croire être, à cette époque, une partie majeure de ton tout, de ton univers… Être en quelque sorte tien. J’ai littéralement déchanté. Pauvre ami d’enfance trop facilement écarté. Bientôt remplacé par une gêne et des dizaine de manuscrits traitants de magie et de monde secret - quelle ironie ! A cette époque où les parents s’étaient mutés en véritable frontière entre nous. Les interdictions de passer trop de temps chez l’autre, comme nous l’avions toujours fait, se sont vues multipliées… Mais ce que l’on interdit n’est que plus excitant encore à outrepasser. Et j’eus tout le temps de constater à quel point tu changeait. Tous ces trucs incompréhensibles pour un pauvre gosse comme moi - n’aillant pas été acculé devant le fait accomplit - tout ce charabia que tu te tuait à apprendre puis à abandonner sur le parquet usé de ta chambre, du salon, ou bien même de l’herbe fraîche du jardin baigné de rosée. Ta façon de - après chaque écrits finit - refermer négligemment la reliure, fermant les yeux l’espace de dix secondes, pour les ré-ouvrir et chercher avec frénésie la carcasse d’un stylo encore utilisable pour quelques notes effrénées. Ton putain de sourire angélique fiché aux lèvres, commençant à noter tout et n’importe quoi. Ce que tu jugeai d’utile et d’intéressant, ce qui t’aurait permit de faire plaisir à tes bons vieux parents.
Et moi qui pensait que nous étions infiniment présents dans la vie de l’autre. Peut-être un peu trop.
« — Félix... »
Bientôt, je n’y eus plus le droit.
❦
« — Félix, écoute… Je vais devoir m’absenter pendant quelques années. Mais je te promet de trouver un moyen de revenir ! Je… je trouverais un travail super important… je gouvernerai le pays s’il le faut ! Et, comme ça, je pourrais revenir te chercher, et… — Embrasse-moi. »
Ces mots, j’avais rêvé de te les dires. J’étais assez mature pour comprendre la pleine porté que prenait les évènements par ma faute, mais, prit au dépourvu ; j’avais pensé sottement que le radical aurait suffit à te garder. Que, peut-être, tu me resterai. Que, peut-être, nous pourrions partir loin, avec nos bicyclettes déglinguées et nos maigres moyens. Que, peut-être, ou aurions pu dévaliser nos garde-à-manger, pour prendre la poudre d’escampette après… Que, peut-être, tu resterais auprès de celui qui te connaissait le mieux… Même si nous n’aurions pas réfléchis aux conséquences de pareils actes. J’avais espéré. Vraiment.
Et ce fut ma plus grande erreur avec toi. Une semaine plus tard, tu n’étais déjà plus là.
❦
« — Salut, beauté. »
Nous somme le soir même de la rentrée. Dans l’après-midi, tu avais dû supporter l’hystérie du quai 9 ¾ et l’attente interminable avant la traversée en bateau. C’est notre première année, ici. Nous n’avons que onze ans. Nous avons grandis, pendant ces trois années passés loin de l’autre. Il ne m’en avait fallut que deux pour m’éveiller moi-même aux commodités de la sorcellerie. J’ai beau être un « sang-de-bourbe » - ce qui explique en partie les relations soudées entre nos deux familles - je n’en reste pas moins un bénéficiaire de l’invitation tant souhaitée. Et, bien-sûr, je savais parfaitement qu’en l’acceptant - bien que le choix ne soit pas franchement une possibilité - les chances de te recroiser auraient été triplées. Alors, je n’ai pas eus à y songer bien longtemps.
Fixement enraciné face à toi - attablé à la table de ta propre maison qui se vidait peu à peu, j’attends patiemment de voir qu’elles seraient tes réactions. Il est sur qu’avec l’appel pour les répartitions, tu m’a forcément grillé… Et je ne fus pas déçu. En trois ans, nous n’avions pas tant changé et, comme au bon vieux temps, la flamme de compréhension pétilla de mille feus aux creux de tes iris sauvages. Nous allions enfin pouvoir régler nos comptes. C’était inestimable. Tu le sais. Alors, tu finis par sortir de ton standby. Ironiquement, un truc d’infime n’eut de cesse de me hurler de me casser vite fait bien fait ; au lieu de quoi mon sourire le plus amusé vient ourler mes tendres lèvres. Quand tu sembla enfin comprendre que, non, je n’étais pas un fantasme onirique de ton subconscient et que, oui, ton ancien « bien » t’aillant filé entre les doigts ; se permettait de se pavaner devant toi pour une raison X… Ton sang ne fit qu’un tour. Sans doute parce que tu venais de te prendre la plus belle claque de toute ta vie. « Comme le bon vieux temps », que je me mis à me répéter silencieusement... Ton regard dévia vers mon ancienne place à une table de là.
Tu as compris la dure vérité. Et ton côté rancunier défoula plus de trois ans de frustration.
Alors, pour la première fois de toute notre existence, Nous avons montré les poings.
En moins de temps qu’il ne m’en aurait fallut pour expirer pleinement, tu te retrouve debout face à moi. Je me permet quelques pas en arrière, pour te laisser un espace respectable, te souris plus franchement, un brin sarcastique. Tu m’insulte. Alors, sans réfléchir, je finis par te bousculer. Oh, bien-sûr, tu ne réplique pas tout de suite. Il faut croire que tu m’aime encore trop pour me battre… Mais lorsque tu sens ta mâchoire se décalée sur la droite sous la force de mon poing aux jointures blanchies par l’effort, lorsque ton corps s’écroule au sol et que ton bras se tords sous un angle inhumain, violent… Tu perd définitivement ton sang froid. Sans même songer à ta baguette dépassant de la poche de ton pantalon ample, ta main vient épouser mon torse plus large avec rudesse. Et j’en suis le plus heureux du monde. Imperceptiblement, je revois cette petite chose étrange, âcre, venue d’ailleurs ; cette impression m’aillant tant manqué. Et tes larmes commençant à couler pareilles à un lac intarissable - tel le ridicule pleurnicheur que tu avait toujours été - finit par nous calmer. Surplombant ton petit corps tremblant de ma dizaine de centimètres te faisant défauts, je ne pu faire autrement que de te choper entre mes bras mal assurés. Déformation professionnelle, dira-t-on. Et même malgré tout ce que tu voulais bien certifier à ce moment là, je pouvais clairement sentir mon tee-shirt trempé contre ma clavicule encore douloureuse. Tes petits bras gracile vinrent entourer ma chute de rein avec entrain alors que tes mains délicates attrapent mon haut fermement. Il ne m’en fallut pas plus pour visualiser à nouveau mon bêta de voisin tel qu’il m’avait quitté. Unique et profondément humain. Celui que je laissait au devant de la scène dans l’optique de le voir heureux. Celui à qui je laissais entendre qu’il était le plus âgé, le plus grand mais aussi le plus fort, juste pour voir ses deux orbes emplis de malice… Celui qui se serait arraché les cheveux d'avoir osé lever la main sur cet autre auquel il tenait tant. Je me sentais alors comme auparavant ; important.
Suite à cela, la vie a repris son cour. Tout était redevenu normal, comme avant.
Malgré tout cela, je me rassure en pensant que, peut-être, on s'est aimés par le passé. Assez pour découvrir des choses interdites à deux... Qu'on avait aimées.
Sujet: Re: [MATCH] - Poufsouffle vs Serpentard Sam 13 Juil - 12:09
Laimh Samildanach a écrit:
Immédiatement sur le Souaffle, Laimh s'en saisit en remerciant sa coéquipière avant de se retrouver à nouveau devant les cages, avisant le Gardien. Le jeune Irlandais lança doucement la balle devant lui avant de lui asséner un puissant coup de poing, la propulsant vers l'anneau central à vive allure.
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Sujet: Re: [MATCH] - Poufsouffle vs Serpentard Sam 13 Juil - 12:09
Ruben Haywood a écrit:
La colère de Karisma, tu la ressens à travers le terrain et tes traits s'inquiètent à la mesure que le temps passe, en l'observant. Tu sais qu'elle n'a pas apprécié ce cognard lorsqu'elle te renvoie ce regard de dégoût à ton adresse ne te faisant qu'hausser tes sourcils de surprise, un sourire amusé sur le visage. En passant près des gradins, ton regard est attiré par une Eleanor présente dont tu captes le regard durant quelques secondes avant de redresser le manche de ton balai afin de gagner plus de hauteur et revenir dans le jeu. Diane est excellente, plus qu'à savoir si Nott continuera à arrêter vos essais. Et tu remarques que la Yaxley frappe encore le cognard, visant cette fois-ci Whilelmina dont tu t'approches en piqué, la batte prête à frapper le cognard qui dévie sa trajectoire et évite de peu ton amie. Alors tu frappes, violemment encore sans viser pourtant et tu espères pouvoir atteindre ainsi James Yaxley (@"Ethel Ponds" ) une bonne fois pour toute, joueur redouté pour le camp des jaunes.
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Sujet: Re: [MATCH] - Poufsouffle vs Serpentard Sam 13 Juil - 12:10
Theodore Nott a écrit:
Un crachat -qu'il ignore royalement- et quelques coups plus tard, il aperçoit enfin son équipe foncer vers les anneaux gardés par Diane et une tension vient s'emparer de ses membres, s'accrochant plus fermement le temps de quelques instants au manche de son balai. Serait-ce les premiers points des Serpentards ? Malheureusement non, Diane était une trop bonne gardienne après des années de pratique et le capitaine se doutait bien qu'il faudrait peut-être plusieurs essais -ou en tout cas, une meilleure tactique- avant qu'un but ne soit mis. Sourcils froncés, il observe le souaffle se perdre puis se retrouver à nouveau entre les mains des blaireaux et il les attend, espérant que les poursuiveurs aient une chance d'intercepter ce maudit souaffle au bout d'un moment, un regard discret envers son attrapeur qu'il espérait être en train de rechercher activement le vif. Lorsque le préfet des jaunes -dont il n'avait jamais pris la peine de retenir le nom dès le premier jour- vint vers lui en frappant d'un coup de poing le souaffle, Theodore se prépara, fonçant vers l'anneau central et le gardant de toute sa carrure, les mains en avant.
Heureusement, le karma anti serpent ne semble pas le toucher. Le souaffle vient se caler avec violence entre ses mains, un sourire presque moqueur en direction de Laimh. Ce n'était pas maintenant que les jaunes prendraient l'avantage, même jamais s'il le faut. Theodore attendit un peu que les joueurs reprennent place en gardant le souaffle sous le coude, profitant de la clameur des gradins, observant le placement de ses joueurs. Le bras s'élève et il vise Karisma pour la relance. @"Astoria Greengrass"
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Sujet: Re: [MATCH] - Poufsouffle vs Serpentard Sam 13 Juil - 12:12
Cecily Yaxley a écrit:
Les essais manqués ne se comptaient même plus et la tension explosait à des records jamais égalés. Elle qui de base jouait pour se détendre et se défouler semblait bien au contraire accumuler plus encore le négativisme et finirait sans doute réellement par imploser. Inspirant une nouvelle fois, n'en pouvant déjà plus de ce match, son regard croise celui d'Ella dans les gradins et un léger sourire vint orner ses lèvres. Elle espérait fortement que ce soit eux qu'elle vienne supporter et à vrai dire, n'en doutait que très peu. La balle est interceptée aux jaunes par leur furie nocturne et alors qu'elle va à vive allure, se fait elle aussi piquer la balle. Ce jeu n'avait pas de fin et ne menait à rien. Encore aucun but marqué à l'heure actuelle, bonjour le spectacle... Refusant pour autant d'abandonner, elle se force à suivre la cadence et intercepte le cognard se dirigeant encore une fois vers son cousin qui décidément, était une cible de choix, afin de toucher un jaune. Ses prunelles analysant le jeu avec rapidité, elle lance une fois de plus le cognard en direction de Lionel (@"Hannah Abbot"), après tout, c'était avec lui qu'elle avait été la plus chanceuse.
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Sujet: Re: [MATCH] - Poufsouffle vs Serpentard Sam 13 Juil - 12:12
Whilelmina Faucett a écrit:
te voilà qui fonce, gamine ingénue, sous pression. les tirs s'enchaînent des deux côtés, aucun point n'a été marqué pour le moment mais ça ne saurait tarder, tu le sais ; et tu préfères que ça vienne des poufsouffle que des serpentards, évidemment. alors, oui, même si t'es sous pression, que tes doigts tremblent de plus en plus (ça fait combien d'heure que t'as pas fumé, pour être clean aujourd'hui, bien aujourd'hui?) ; seul ton esprit est concentré, suffisamment pour y arriver. la détermination se lit dans tes traits. tu vois theodore arrêter le tir bien placé, faible grognement qui s'échappe de toi alors que tu ne ralentis pas la cadence. ce souaffle, tu le veux ; tu avises d'où @"theodore nott" vise, et tu te jettes dans cette direction (bien évidemment toujours sur ton balai), tentant d'agripper la balle avant qu'elle n'atteigne karisma (@"astoria greengrass").
d'un rapide coup d'œil, tu aperçois lionel se faire attaquer par un cognard, c'est donc en direction de @"laimh samildanach" que tu relances le souaffle.
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Sujet: Re: [MATCH] - Poufsouffle vs Serpentard Sam 13 Juil - 12:12
Ruben Haywood a écrit:
Non seulement ton cognard n'atteint pas James, bien trop rapide pour l'anticipation que tu avais mené, mais en plus de cela, le but envers le camp des serpents est paré. Tu commences doucement à perdre l'excitation du moment alors que tu vois Cecily au loin se préparer à la relance du cognard, recherchant du regard @"Aleska Blake" que tu ne voyais nulle part jusqu'ici. Tu ne sais arriver à temps pour parer le coup envoyé à toute allure sur Lionel et relâche ton agacement et ta frustration dans un grognement désapprobateur lorsque tu arrives trop tard près de lui. Tes ciels recherchent Aleska avec insistance pour qu'elle puisse t'aider. Tu n'attends guère longtemps avant de t'élancer en direction de la route du cognard et frappe d'un coup violent en direction de James, (@"Ethel Ponds") cette fois encore.
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Sujet: Re: [MATCH] - Poufsouffle vs Serpentard Sam 13 Juil - 12:13
Astoria Greengrass a écrit:
Karisma Crowley / black mamba /poursuiveuse
Theo arrête encore la frappe. Tu t'apprêtes à repasser le ballon à James, mais Whilelmina te fonce dessus et s'en saisit avant toi. Tu enrages. Elle est tenace. Tu ne la laches pas d'une semelle et la poursuit, lutte au coude a coude pour lui reprendre le ballon en tentant de l'envoyer dans le décor. Quand t'arrives enfin à prendre le souaffle tu retentes une passe à James (@"Ethel Ponds") en vain. Puis tu vois un cognard s'abattre sur lui. Tu grimaces.
- Putain de chanceux ces jaunes cocu.
C'est vrai, vous n'avez pas de chance. Ce match est un véritable echec et il faut que vous vous ressaisissiez si vous voulez gagner. Seul Theo semble au top de sa forme et heureusement pour vous. Les nerfs à vif, tu meurs à présent d'envie de leur foncer dessus, même dans ceux qui n'ont pas le souaffle.
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Sujet: Re: [MATCH] - Poufsouffle vs Serpentard Sam 13 Juil - 12:13
Cecily Yaxley a écrit:
Un sourire presque mauvais orne ses lippes avec prestance tandis qu'elle voit la balle s'écraser de nouveau sur lui. A force, elle risque de lui casser quelque chose, mais honnêtement, elle s'en fout complètement. Au même moment le capitaine pare un nouveau but et elle sent que peut être, les choses vont aller un peu mieux. Arriveront-ils à remonter la pente ? Marquer un but ? En parlant de ça, @"Isaac M. White" brille de par son absence, la laissant seule face aux batteurs adverses. Se mordant la lèvre avec énervement, elle voit trop tard le cognard arriver jusqu'à James et jure alors que celui-ci est atteint. La guerre était lancée. Fonçant telle une furie jusqu'à la balle, elle la relance avec force en direction de Lionel (@"Hannah Abbot"), l'envie de l'éliminer définitivement plus que présente.
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Sujet: Re: [MATCH] - Poufsouffle vs Serpentard Sam 13 Juil - 12:13
Hannah Abbot a écrit:
❃ blaireau dans son terrier, se sent au chaud et rassuré
Décidément cette Cecily Yaxley n’avait rien à envier aux batteurs professionnels, bien que tu ne doutais guère d’être une proie relativement aisée à toucher. Tu n’étais pas vraiment réputé pour tes magnifiques esquives, mais plutôt pour ton habilité à récupérer le souaffle notamment entre deux passes de poursuiveurs ennemis. Tu fus donc moyennement surpris lorsqu’un second cognard vient te titiller la cuisse avec une telle puissance que tu perdis de l’altitude sur plusieurs mètres, tanguant dangereusement vers une tribune non loin de toi, avant de réussir à rétablir ton balai. La douleur est pire que la précédente, et saigne ta jambe comme l’aurait fait un fer chauffé à blanc que l’on aurait déposé contre ton aine. Un hurlement de douleur, de vraie douleur, te remonte le long de la gorge et tu n’essayes même pas de le réprimer. Cette nouvelle douleur, mêlée à la première qui pulse toujours dans ton omoplate, entaille sérieusement tes capacités. Encore un coup et c’en est finit de toi, tu le sais, de ta participation dans le dernier match de la saison. Tu cherches les mots justes, et odieusement vulgaires, pour définir Yaxley dans ton esprit échauffé, mais tu n’en trouves aucun sachant pertinemment qu’elle ne fait que son boulot. Eux aussi rêvent d’une victoire, tout comme ton équipe. Tout ce qu’il te reste à faire est de remonter en selle, tête haute -ne serait-ce que par fierté- et retourner a cœur de l’action, pourtant la douleur continue indéfiniment à te vriller le corps.
L’instant d’après un énième cognard vole dans ta direction, toujours lancé par la même tigresse. Tu la foudroie d'un regard noir dont peu de monde te connait, retournant vers un rang serré dans le jeu. Peut être que ta première erreur résidait justement dans le fait d’être trop détaché du reste de l’escorte jaune et noir, qui sait ? Passant près de Ruben, tu prend le temps de lui murmurer quelques mots avant de filer à toute vitesse en direction de @"Laimh Samildanach".
« - Mets la moi en PLS s’il te plais, je ne pourrais plus encaisser de cognard. »
Quitte à te faire tirer comme un oiseau en plein vol, autant miser le tout pour le tout. Tu étais démarqué.
( Pando )
PROFIL ❃ Lionel Alphonse Luther:
LIONEL ALPHONSE LUTHER —
— feat JOSH HUTCHERSON
SURNOM : LIO
17 ANS
7EME ANNÉE
POUFSOUFFLE
FRANCO-ANGLAIS
BISEXUEL
SANG-MÊLÉ
POURSUIVEUR
ESPIÈGLE
IMPULSIF
Parlez nous des relations : Avec les membres du personnel ϟ On aura beau dire ce que l’on voudra de Lionel et de ses petits écarts enflammés, monsieur n’en reste pas moins un jaune & noir jusqu’au bous des ongles. Et c’est tout naturellement qu’il saura quand favoriser bonnes conduites et respect plutôt que gueulantes improvisées. Se fendre d’un sourire hypocrite et fermer sa gueule une fois dans l’année n’a rien de bien magique. Bien-sûr, en parfait gars de dix-sept ans, Lionel a du mal à voir le personnel autrement qu’une bande de sacrés branleurs s’amusant bien gentiment à faire la police. Mais les stéréotypes, ça ne pardonne pas.
Avec les créatures du château ϟ Au même titre que les membres du personnel, Lionel ne fait généralement aucune distinction spécifique entre les créatures et le personnel du château. Bien évidemment, de façon tout à fait naturelle, monsieur aurait légèrement tendance à avoir la langue plus déliée envers les créatures - toutes confondues - plutôt qu'avec le personnel officiel. On ne le refera pas.
Avec les autres maisons ϟ Serdaigles, Poufsouffles, Gryffondors, Serpentards, sont tous sur un pied d'égalité. Et pour cause, peut importe la couleur de la cravate que vous arborerez, si monsieur se décide à vous importuner, il ne se gênera pas le moins du monde. Et les blaireaux ne sont pas mieux lotis que les autres, bien que Lionel ai la fâcheuse tendance à être très fraternel avec les partisans de sa maison. En réalité, monsieur a aussi la fâcheuse tendance à juger à la tête, tout bêtement. Voyez en cela une façon arbitraire d'être plus équitable (rire). Parallèlement, on peut noter une tendance à épargner les joueurs de Quidditch - officiels ou non, masculin ou non. Question d'idolâtrie puérile, mais aussi de respect, voilà tout - ou peut-être n'est-ce là qu'une façon de sauver sa peau, allez savoir.
Baguette Magique ϟ Taillée dans 29,48cm de bois de frêne et contenant un unique nerf de ventricule - de cœur de dragon, elle est donc incroyablement souple et maniable. Patronus ϟ Un crocodile marin - d’environ 4,8 mètres. Odeur de l'Amortentia ϟ Un mélange étourdissant d’effluve d’écorce de réglisse brûlée mêlée aux senteurs lourdes du caramel fondu. Forme de l'épouvantard ϟ Un elfe de maison l’appelant « maître ». Reflet du miroir du Riséd ϟ Lui-même vêtu d’une cape du Ministère de la Magie. Peut voir les Sombrals ϟ Aucunement. Matière préférée ϟ L’Histoire de la magie. Friandise favorite ϟ Les patacitrouilles. Sortilège favori ϟ Peintenlair, qu'il trouve très beau et esthétique, infiniment raffiné. Ses bêtes noires sont les impardonnables ainsi que l’Expelliarmus, bien qu’il en fasse un usage très fréquent dans les cas critiques. Potion favorite ϟ La Pimentine, réputée pour réussir à parer rhumes et grippes. Ses bêtes noires sont le Veritaserum & la potion du Felix Felicis, en partie parce qu'il en appréhende les effets. Créature favorite ϟ Le Centaure, parce qu’il n’est pas tant éloigné de l’Humain banal et que ce n’est là qu’une ethnie vivant en autarcie - selon lui. Plante favorite ϟ La Citrouille, pour son goût inimitable. Sorcier célèbre en modèle ϟ Mr. Bonbec, depuis qu‘il est gosse. Inutile de préciser que le culte qu'il lui voue est essentiellement dû à la boutique de confiserie que le monsieur tiens au Chemin de Travers et qui lui vend, tout bonnement, du rêve.
Caractère :
« — Fumier. »
Lionel, il a tout du Gryffondor. Lionel, lorsque tu prend le temps de laisser ton regard dévaler ses courbes raffinées, ses tiffes disciplinées, lâches et anormalement trop lisses ; tu te dis invariablement que, ce type là, il n'a rien qui mérite sa cravate rayée jaune & noir. Que son regard creux, faussement imperturbable et désintéressé, a de quoi blesser - même inconsciemment. Que sa démarche preste, chaloupée saupoudrée d'une désinvolture à peine dissimulée, est plus digne d'un vert & argent.
Et pourtant, à des kilomètres de ça, la vérité est toute autre. Parce que, Lionel, sous ses airs de « je m'en foutiste » blasé, n'est qu'un pauvre « sang-mêlé » aillant vécue trop longtemps du côté « moldu » pour ne pas s'y être lui-même brulé. Lionel, c'est juste un pauvre gosse qui ne s'est jamais habitué au virage trop violent de sa pauvre réalité. Profondément humain, Lionel, c'est le prototype même du blaireau aux canines durement acérées. Sensible, prêt à venir en aide à la veuve et à l'orphelin, toujours présent pour trouver excuse et pardon à tout incriminé, infiniment sensible et protecteur avec ses proches ; Lionel est le genre de gars à plaider au profit des liens profonds de l'amour, de l'amitié et de la fraternité. Doux, partageur, blagueur, séducteur, et peut-être même moqueur ; Lionel est un éternel joueur en manque de divertissement.
Parallèlement, Lionel rime aussi avec être impulsif. Bien trop confiant en lui et en ses propres capacités, sarcastique comme pas deux et infiniment jaloux ; Lionel est du genre à favoriser la bagarre dès que la situation peut s'y prêter. Lionel, il a beau être doux, il n'en reste pas moins humain. Avec ses défauts et ses qualités. En semi-calculateur, Lionel sait retourner sa veste. Sacrément mauvais menteur, monsieur aurait plus tendance à s'énerver facilement, à se faire violent, virulent, vulgaire et même de mauvaise foi ou bien même hypocrite si l'on vient à lui faire opposition. C'est que monsieur est caractériel.
Mais, finalement, Lionel, c'est juste un gars enflammé.
Histoire :
Lionel, c'est un volcan en ébullition. Lionel, c'est le sorcier de « sang-mêlé » qui donnerai beaucoup pour foutre le camp dans le quotidien lascif des moldus. Lionel, c'est l'adolescent hyperactif, extraverti, qui s'est vu expédié à Poudlard à coups de pieds. Lionel, c'est le gars qui a prit sur lui, qui a toujours tout fait pour ne pas vouer une haine tenace contre cette foutue magie et ses énormités. Lionel, c'est le mec énamouré, qui s'est crashé. ➳
« — Al, embrasse-moi. »
Quelques mots qui ont encore le don de te foutre dans tous tes états. Tu es comme ça, trop impulsif. Le genre à réfléchir avec ta bite, plutôt qu’avec ton crâne pourtant loin d’être amoindri. Ce à quoi tu me répondras sur un ton amouraché que l’engin, aussi, est indéniablement bien foutu… Comme tu l’as toujours fait. Mais déjà, tu obtempère en t’allumant au quart de tour, m’attirant avec une vigueur saupoudrée d’un soupçon de délicatesse légèrement au dessus de tes hanches étroites. Tu ne peux retenir un énième sifflement appréciateur. Séducteur. Tout chez toi empeste la confiance en soi à plein nez. Au point même que certains jugent cela d’inapproprié, d’inhumain. Mais tu n’as cure de l’opinion publique. Et quelque peu calculateur quand la situation l’oblige, ne pas être en position de force ne t’a jamais vraiment perturbé outre mesure. Bien au contraire, toi, ça aurait même tendance à te faire bander. Être en faiblesse a toujours semblé t’apporter un « je ne sais quoi » d’infiniment gratifiant pour ton estime personnelle. Un truc qui a le don de te faire triper en solitaire ; et sévèrement, durement. Mais il faut bien avouer que dans ton genre, tu n’as jamais été le plus saint des hommes, ni le plus sensé… Comme s’il était montré par E=mc2 que tu renverserais toujours la balance à ton avantage. Après tout, tu auras inlassablement les devants. Et tes baisers voraces marquants l’épiderme sensible de mon cou en sont encore la preuve.
Ta main prend le temps de pianoter quelques airs silencieux à même mes poignets, avant de dériver consciencieusement vers le creux de mon dos arqué. Plaisir. Mon torse à moitié dénudé n’a de cesse de frotter farouchement à ta chemise à peine déboutonnée dont les froissements nous électrise. Tu déteste toujours autant le fait même de te retrouver plus découvert que ton vis-à-vis - quelle qu’en soit les raisons. Pas que tu sois d’un naturel pudique, loin de là ; tu te complait simplement à y voir un aspect de soumission que tu juge d’insupportable. Bien plus que lorsque ces garçons se permettent de t’encastrer aux murs glacés de ce foutu château, geôle d’un genre nouveau.
Ta bouche langoureuse vient reconquérir ma nuque marquée, me laissant ce sale goût amer sur les papilles pour le moins amochées. Les flashs de temps révolus où nous étions sur la même longueur d’onde - liés comme les doigts d’une même main - reviennent assiéger mes tempes. Ça fait mal. Mais tu ne semble pas le remarquer, bien trop absorbé à ton tout nouveau jeu bandant. Comme animé par l’envie délirante de prouver à la face du monde combien je peux t’être intégralement abandonné. Que je ne me résume qu’à être, tout bonnement, ta propriété tout à fait personnelle. J’imagine fort bien que ton naturel infiniment jaloux, de mauvaise foi et hypocrite lorsque la honte t’assiège ; ne se soit jamais estompé. Un sacré mauvais menteur par-dessus le marché. Partageur, sensible et attaché aux liens puériles de l’amitié, de l’amour et de la fraternité. Peut-être est-ce là le contrecoup de ta violence innée, de ton vulgaire poussé à outrance et de ton penchant caractériel. Bien-sûr, tu n’as jamais été du genre simple à supporter, mais je persiste à croire que c’est ce qui fait ton charme particulier. Puis, ta belle gueule d’ange change considérablement la donne, tout du moins pour tes coups d’un temps. Même malgré ta fidélité niaise. Je me demande même si tu n’en a jamais usé pour des motifs personnels, bien que, ce que tu fasse de ton petit cul ne m’ai jamais intéressé plus que ça.
J’étais simplement comme les autres : un mec prêt à prendre son pied avec la belle saleté que tu représentais. Et pourtant, de nous tous, tu as toujours été le plus diabolique. Le plus vil. De par ta gentillesse virulente sous tes airs d’inintéressé. Inconsciemment blessant.
❦
Ça a commencé à tes sept ans. L’âge qui a signé l’arrêt inopiné de notre belle petite aventure, définitivement. Et Sept années, ça passe vite, si vite. La période où tu t’es révélé à tes gènes de sorciers de « sang mêlé » a finit par se déclarer. Telle la flamme pour le papier ; ce fut le moment où, indéniablement, tu fut changé.
A l’époque, nous n’étions que deux gosses perdus, apprenant à se découvrir tout en foulant le monde des « simples humains » dénués de « capacités », de nos petits pieds d’enfants malhabiles. Ton père, médecin généraliste et répondant au statut de « moldu » ; ta mère eus vite fait de délaisser ses habitudes sorcières au profit d’un quotidien heureux de femme au foyer. Sa baguette fut rangée, les sors savamment oubliés. Puis, tu vit le jour quelques années plus tard, fils unique d’un couple aimant. Et moi, petit dernier de la maison d’à côté, j’étais ton ainé de deux semaines à peine. Alors, forcément, nous étions prédestinés à nous rapprocher… Inséparable dès le plus jeune âge, cela dura sept années. Sept petites années de répit et de joyeux souvenirs, voilà ce que tu m’as offert.
En tout vérité, je t’ai réellement aimé, tu sais. Toi et ta petite frimousse d’ange - tes traits droits et délicats légués par ta mère, tes yeux sauvages et acérés donné par ton père. Tu représentais l’équivalent d’un frère, d’une moitié. Et même si nous avions du mal à faire la part entre amour charnel, amour fraternel et grande amitié ; il est clair que notre relation était comme un affreux mélange des trois. Et c’est peut-être bien ça, qui rendait l’autre unique aux yeux de chacun.
Tout doucement, ton nez aquilin vient effleurer ma mâchoire carrée fermement crispée. Il ne m’en faut pas plus - seulement quelques caresses bien placées - pour réussir à flatter l’étalon échauffé. Seulement ça, pour que ton esprit foute le camp en des endroits éloignés. Comme déconnecté de toute réalité, tu me laisse la joie du premier plan. J’ai toujours aimé ça. Comme à cette époque où, ni les hurlements de mon paternel filtrant par les fenêtres mal fixées du pavillon d’à côté, ni les rumeurs de la télé encore allumée au rez-de-chaussée ; ne pouvaient te sortir de ta transe. A la différence près que les rugissements se sont mués en échos dans les dédales trop visités, et que la télé a laissé place aux journaux animés…
Tous tes sens alors focalisés sur mon corps contre le tien, mes gémissements mettent un point d’honneur à te répondre avec entrain. Et Merlin seul sait à quel point j’aime t’entendre prononcer cet unique mot de ce filet de voix, suave, m’enivrant.
« — Félix. »
❦
« — …T’fais chier, p‘tain. — Sérieusement, t’as des progrès à faire côté insultes. On dirait un moldu. »
Détournant la tête, tu laisse ta langue claquer contre ton palet avec agressivité. Ah, tes fameuses abréviations qui n’ont de sens pratique que pour toi seul. Ces morceaux de mots qui n’ont de cesse de prouver à quel point tu n’apprécie guère d’être sorti de tes rêveries ni de recevoir d’opposition. C’est que tu es étonnamment doué pour les divagations, pourvu de ton imagination sans retenue, toujours dans le besoin de trouver une excuse à la veuve et l’orphelin - même si tu n’en tirera qu’une profonde animosité. T’es comme ça, trop con. Surtout quand la situation ne te plait pas. Un peu trop « je-m’en-foutiste » en apparence, la vérité a de quoi en étonner plus d’un. C’est d’ailleurs bien la première chose que l’on remarque chez toi. Ton petit côté décalé et fouineur - qui fait pourtant pas de toi quelqu’un de facile à berner. Comme faussement imperturbable ou bien même asociale ; ce visage fermé, rehaussé d’un sourire qu’à quelques rares occasions où il ne rimera qu’avec dédain et ironie non feinte. Cette façon de te jouer de ton physique filiforme… Toutes ces petites choses que, pourtant, moi, je trouve si plaisantes.
« — Tes yeux pétillent, limite tu m‘aveugle à papillonner comme ça. — Écrase, tu veux. »
Si tu es pourvu d’une si grande confiance en toi, en tes faits et gestes, c’est surtout parce que ton côté égocentrique a la fâcheuse tendance de te laisser croire que tu es l’unique créateur de ta bulle, de ton tout, de ton petit univers que toi seul semble discerner. Protégé. Unique détenteur de ton avenir prochain, là où personne - Ô grand personne, ne doit se permettre d’intervenir. Parce que tu te dois d’avoir toutes les cartes de ton futur en main. Tu montre les dents si rapidement quand un rien semble t’échapper. Tu te fais si facilement brutale et blessant…
D’un geste désinvolte, ta paume vient flatter l’arrière de mon crâne, sans aucune douceur alors que, d’un même entrain, les tribunes surchargée s’animent violemment. Tu n’es pas différent des autres. Un amoureux invétéré du Quidditch ; l’une des seules choses de ce monde que tu semble apprécier à sa juste valeur. Il est clair que, de nous deux, je suis celui qui s’est conformé avec le plus d’aisance à la douce réalité des sorciers. Comme s’il te restait, à toi, un lien durement enraciné avec le monde « moldu », notre ancienne vie, celle que j’ai plus facilement relégué au passé. Mais ça ne m’étonne guère. De nous deux, tu reste le plus sensible et le plus enflammé. J’ai toujours dû ramasser les pots cassés à ton passage, c’était mon rôle, à moi. Sécher les larmes intarissables d’un gosse trop borné, boudeur. Bercer de chuchotements niais en guise de calmant. Couvrir les fugues spontanées et les vols ratés… Même malgré le fait que je sois le seul à être resté auprès de toi tout au long de tes multitudes de passes sombres et de tes crises de consciences dignes des gamins puérils ; tu n’as jamais su discerner les vrais proches de l’amalgame. Tout ça parce que monsieur manque d’objectivité. Toi, tu as toujours été un fonceur de première, un vrai. Le mec qui vole tête baissée vers les emmerdes plus grosses que lui, pour un oui ou pour deux non. A jamais irrécupérable, toi et tes sourires d’enfant aux anges.
Même malgré tout ce temps passé à étudier, tu ne peux même pas te vanter d’être bon en quelque domaines particuliers. A jamais moyen, à la largue, peut-être est-ce là le contrecoup d’une jeunesse passée à croire aux fondements scientifiques…
Dans une esquive mal contrôlée, un joueur paré de la cape typique des rouges & or vient s’écraser face contre terre après un choque puissant avec un cognard plus que déchainé. Tes pupilles quelque peu dilatées par le manque de repos s’illuminent d’émerveillement. Ton buste se penche en avant comme pour réussir à y voir plus nettement et, mon regard perdu sur ta nuque gracile dissimulée sous quelques mèches corbeaux, je nous revis quelques années en arrières.
Suite à ta révélation plus que difficile, tu étais devenu imbuvable. Toi qui avait toujours été attendrissant, combatif, compréhensif et tellement simpliste à amadouer… Toi le gosse plein de vie, heureux, émerveillé de tout et toujours souriant. Puis, moi, qui me complaisait à me croire être, à cette époque, une partie majeure de ton tout, de ton univers… Être en quelque sorte tien. J’ai littéralement déchanté. Pauvre ami d’enfance trop facilement écarté. Bientôt remplacé par une gêne et des dizaine de manuscrits traitants de magie et de monde secret - quelle ironie ! A cette époque où les parents s’étaient mutés en véritable frontière entre nous. Les interdictions de passer trop de temps chez l’autre, comme nous l’avions toujours fait, se sont vues multipliées… Mais ce que l’on interdit n’est que plus excitant encore à outrepasser. Et j’eus tout le temps de constater à quel point tu changeait. Tous ces trucs incompréhensibles pour un pauvre gosse comme moi - n’aillant pas été acculé devant le fait accomplit - tout ce charabia que tu te tuait à apprendre puis à abandonner sur le parquet usé de ta chambre, du salon, ou bien même de l’herbe fraîche du jardin baigné de rosée. Ta façon de - après chaque écrits finit - refermer négligemment la reliure, fermant les yeux l’espace de dix secondes, pour les ré-ouvrir et chercher avec frénésie la carcasse d’un stylo encore utilisable pour quelques notes effrénées. Ton putain de sourire angélique fiché aux lèvres, commençant à noter tout et n’importe quoi. Ce que tu jugeai d’utile et d’intéressant, ce qui t’aurait permit de faire plaisir à tes bons vieux parents.
Et moi qui pensait que nous étions infiniment présents dans la vie de l’autre. Peut-être un peu trop.
« — Félix... »
Bientôt, je n’y eus plus le droit.
❦
« — Félix, écoute… Je vais devoir m’absenter pendant quelques années. Mais je te promet de trouver un moyen de revenir ! Je… je trouverais un travail super important… je gouvernerai le pays s’il le faut ! Et, comme ça, je pourrais revenir te chercher, et… — Embrasse-moi. »
Ces mots, j’avais rêvé de te les dires. J’étais assez mature pour comprendre la pleine porté que prenait les évènements par ma faute, mais, prit au dépourvu ; j’avais pensé sottement que le radical aurait suffit à te garder. Que, peut-être, tu me resterai. Que, peut-être, nous pourrions partir loin, avec nos bicyclettes déglinguées et nos maigres moyens. Que, peut-être, ou aurions pu dévaliser nos garde-à-manger, pour prendre la poudre d’escampette après… Que, peut-être, tu resterais auprès de celui qui te connaissait le mieux… Même si nous n’aurions pas réfléchis aux conséquences de pareils actes. J’avais espéré. Vraiment.
Et ce fut ma plus grande erreur avec toi. Une semaine plus tard, tu n’étais déjà plus là.
❦
« — Salut, beauté. »
Nous somme le soir même de la rentrée. Dans l’après-midi, tu avais dû supporter l’hystérie du quai 9 ¾ et l’attente interminable avant la traversée en bateau. C’est notre première année, ici. Nous n’avons que onze ans. Nous avons grandis, pendant ces trois années passés loin de l’autre. Il ne m’en avait fallut que deux pour m’éveiller moi-même aux commodités de la sorcellerie. J’ai beau être un « sang-de-bourbe » - ce qui explique en partie les relations soudées entre nos deux familles - je n’en reste pas moins un bénéficiaire de l’invitation tant souhaitée. Et, bien-sûr, je savais parfaitement qu’en l’acceptant - bien que le choix ne soit pas franchement une possibilité - les chances de te recroiser auraient été triplées. Alors, je n’ai pas eus à y songer bien longtemps.
Fixement enraciné face à toi - attablé à la table de ta propre maison qui se vidait peu à peu, j’attends patiemment de voir qu’elles seraient tes réactions. Il est sur qu’avec l’appel pour les répartitions, tu m’a forcément grillé… Et je ne fus pas déçu. En trois ans, nous n’avions pas tant changé et, comme au bon vieux temps, la flamme de compréhension pétilla de mille feus aux creux de tes iris sauvages. Nous allions enfin pouvoir régler nos comptes. C’était inestimable. Tu le sais. Alors, tu finis par sortir de ton standby. Ironiquement, un truc d’infime n’eut de cesse de me hurler de me casser vite fait bien fait ; au lieu de quoi mon sourire le plus amusé vient ourler mes tendres lèvres. Quand tu sembla enfin comprendre que, non, je n’étais pas un fantasme onirique de ton subconscient et que, oui, ton ancien « bien » t’aillant filé entre les doigts ; se permettait de se pavaner devant toi pour une raison X… Ton sang ne fit qu’un tour. Sans doute parce que tu venais de te prendre la plus belle claque de toute ta vie. « Comme le bon vieux temps », que je me mis à me répéter silencieusement... Ton regard dévia vers mon ancienne place à une table de là.
Tu as compris la dure vérité. Et ton côté rancunier défoula plus de trois ans de frustration.
Alors, pour la première fois de toute notre existence, Nous avons montré les poings.
En moins de temps qu’il ne m’en aurait fallut pour expirer pleinement, tu te retrouve debout face à moi. Je me permet quelques pas en arrière, pour te laisser un espace respectable, te souris plus franchement, un brin sarcastique. Tu m’insulte. Alors, sans réfléchir, je finis par te bousculer. Oh, bien-sûr, tu ne réplique pas tout de suite. Il faut croire que tu m’aime encore trop pour me battre… Mais lorsque tu sens ta mâchoire se décalée sur la droite sous la force de mon poing aux jointures blanchies par l’effort, lorsque ton corps s’écroule au sol et que ton bras se tords sous un angle inhumain, violent… Tu perd définitivement ton sang froid. Sans même songer à ta baguette dépassant de la poche de ton pantalon ample, ta main vient épouser mon torse plus large avec rudesse. Et j’en suis le plus heureux du monde. Imperceptiblement, je revois cette petite chose étrange, âcre, venue d’ailleurs ; cette impression m’aillant tant manqué. Et tes larmes commençant à couler pareilles à un lac intarissable - tel le ridicule pleurnicheur que tu avait toujours été - finit par nous calmer. Surplombant ton petit corps tremblant de ma dizaine de centimètres te faisant défauts, je ne pu faire autrement que de te choper entre mes bras mal assurés. Déformation professionnelle, dira-t-on. Et même malgré tout ce que tu voulais bien certifier à ce moment là, je pouvais clairement sentir mon tee-shirt trempé contre ma clavicule encore douloureuse. Tes petits bras gracile vinrent entourer ma chute de rein avec entrain alors que tes mains délicates attrapent mon haut fermement. Il ne m’en fallut pas plus pour visualiser à nouveau mon bêta de voisin tel qu’il m’avait quitté. Unique et profondément humain. Celui que je laissait au devant de la scène dans l’optique de le voir heureux. Celui à qui je laissais entendre qu’il était le plus âgé, le plus grand mais aussi le plus fort, juste pour voir ses deux orbes emplis de malice… Celui qui se serait arraché les cheveux d'avoir osé lever la main sur cet autre auquel il tenait tant. Je me sentais alors comme auparavant ; important.
Suite à cela, la vie a repris son cour. Tout était redevenu normal, comme avant.
Malgré tout cela, je me rassure en pensant que, peut-être, on s'est aimés par le passé. Assez pour découvrir des choses interdites à deux... Qu'on avait aimées.
Sujet: Re: [MATCH] - Poufsouffle vs Serpentard Sam 13 Juil - 12:14
Astoria Greengrass a écrit:
Karisma Crowley / black mamba /poursuiveuse
Tu remarques ce Poufsouffle, Lionel (@"Hannah Abbot") se prendre un deuxième cognard et faiblir. Bingo. Tu ne réfléchis pas un seul instant et le laisse se saisir du souaffle pour pouvoir le percuter avec agressivité. Les blaireaux forment à présent un banc et cela t'arrange bien. Parfait. Après avoir poussé une dernière fois le Poufsouffle, tu t'attaques à @"Laimh Samildanach", lui arrache le souaffle des mains et le lance avec violence en direction de James @"Ethel Ponds".
Tu restes toutefois collée à la formation des jaunes et tente de les bousculer pour les envoyer dans une des tours des spectateurs. Peu importe l'issue du match, t'as envie qu'il y en ait au moins un qui tombe, qu'ils mordent la poussière.
DOME+
Niwie en Or et Femme de BATMAN
Messages : 831 Date d'inscription : 26/10/2009
Sujet: Re: [MATCH] - Poufsouffle vs Serpentard Sam 13 Juil - 12:15
Hannah Abbot a écrit:
❃ blaireau dans son terrier, se sent au chaud et rassuré
Après autant de temps jeu, tu commençais vraiment à comprendre les rôles de chaque membre de l’équipe adverse. Tu comprenais pourquoi Yaxley avait été promue batteuse et pourquoi Nott était à la surveillance des anneaux. Ils étaient taillés pour leurs rôles respectifs. Tout comme Karisma qui, lorsque tu réussis à te mettre à la hauteur de Laimh, profita d’une faille du côté de ton épaule et de ta cuisse blessées pour t’asséner un coup au corps à corps bien sentis. De quoi te faire rugir de souffrance à nouveau. Le jeu s’annonçait vraiment mal engagé pour toi. Tu ne donnais pas cher de ta peau compte tenu des évènements. Au moins tu servais de cible, laissant une quiétude toute relative à tes camarades. Ton regard, trahissant à demi-mots ton désolement, tes excuses et ta compassion, dévia un instant vers votre capitaine @"Diane Wind" avant que tu ne te décide à retourner à l’attaque. Tu amorças un rapide 360 sur toi-même, ravalant la douleur qui te vrillait tout le flanc et emportant le balai de Crowley dans ta danse. Œil pour œil, dent pour dent, comme on le dit si bien chez les moldus d’où tu viens. Elle n’avait qu’à bien se tenir, heureusement elle ne réussit pas à voler la balle à Laimh.
« - Ça te plait le corps à corps Crowley ? »
Lui lanças-tu tout en reprenant ton élan pour remonter vers ton coéquipier poursuiveur.
( Pando )
PROFIL ❃ Lionel Alphonse Luther:
LIONEL ALPHONSE LUTHER —
— feat JOSH HUTCHERSON
SURNOM : LIO
17 ANS
7EME ANNÉE
POUFSOUFFLE
FRANCO-ANGLAIS
BISEXUEL
SANG-MÊLÉ
POURSUIVEUR
ESPIÈGLE
IMPULSIF
Parlez nous des relations : Avec les membres du personnel ϟ On aura beau dire ce que l’on voudra de Lionel et de ses petits écarts enflammés, monsieur n’en reste pas moins un jaune & noir jusqu’au bous des ongles. Et c’est tout naturellement qu’il saura quand favoriser bonnes conduites et respect plutôt que gueulantes improvisées. Se fendre d’un sourire hypocrite et fermer sa gueule une fois dans l’année n’a rien de bien magique. Bien-sûr, en parfait gars de dix-sept ans, Lionel a du mal à voir le personnel autrement qu’une bande de sacrés branleurs s’amusant bien gentiment à faire la police. Mais les stéréotypes, ça ne pardonne pas.
Avec les créatures du château ϟ Au même titre que les membres du personnel, Lionel ne fait généralement aucune distinction spécifique entre les créatures et le personnel du château. Bien évidemment, de façon tout à fait naturelle, monsieur aurait légèrement tendance à avoir la langue plus déliée envers les créatures - toutes confondues - plutôt qu'avec le personnel officiel. On ne le refera pas.
Avec les autres maisons ϟ Serdaigles, Poufsouffles, Gryffondors, Serpentards, sont tous sur un pied d'égalité. Et pour cause, peut importe la couleur de la cravate que vous arborerez, si monsieur se décide à vous importuner, il ne se gênera pas le moins du monde. Et les blaireaux ne sont pas mieux lotis que les autres, bien que Lionel ai la fâcheuse tendance à être très fraternel avec les partisans de sa maison. En réalité, monsieur a aussi la fâcheuse tendance à juger à la tête, tout bêtement. Voyez en cela une façon arbitraire d'être plus équitable (rire). Parallèlement, on peut noter une tendance à épargner les joueurs de Quidditch - officiels ou non, masculin ou non. Question d'idolâtrie puérile, mais aussi de respect, voilà tout - ou peut-être n'est-ce là qu'une façon de sauver sa peau, allez savoir.
Baguette Magique ϟ Taillée dans 29,48cm de bois de frêne et contenant un unique nerf de ventricule - de cœur de dragon, elle est donc incroyablement souple et maniable. Patronus ϟ Un crocodile marin - d’environ 4,8 mètres. Odeur de l'Amortentia ϟ Un mélange étourdissant d’effluve d’écorce de réglisse brûlée mêlée aux senteurs lourdes du caramel fondu. Forme de l'épouvantard ϟ Un elfe de maison l’appelant « maître ». Reflet du miroir du Riséd ϟ Lui-même vêtu d’une cape du Ministère de la Magie. Peut voir les Sombrals ϟ Aucunement. Matière préférée ϟ L’Histoire de la magie. Friandise favorite ϟ Les patacitrouilles. Sortilège favori ϟ Peintenlair, qu'il trouve très beau et esthétique, infiniment raffiné. Ses bêtes noires sont les impardonnables ainsi que l’Expelliarmus, bien qu’il en fasse un usage très fréquent dans les cas critiques. Potion favorite ϟ La Pimentine, réputée pour réussir à parer rhumes et grippes. Ses bêtes noires sont le Veritaserum & la potion du Felix Felicis, en partie parce qu'il en appréhende les effets. Créature favorite ϟ Le Centaure, parce qu’il n’est pas tant éloigné de l’Humain banal et que ce n’est là qu’une ethnie vivant en autarcie - selon lui. Plante favorite ϟ La Citrouille, pour son goût inimitable. Sorcier célèbre en modèle ϟ Mr. Bonbec, depuis qu‘il est gosse. Inutile de préciser que le culte qu'il lui voue est essentiellement dû à la boutique de confiserie que le monsieur tiens au Chemin de Travers et qui lui vend, tout bonnement, du rêve.
Caractère :
« — Fumier. »
Lionel, il a tout du Gryffondor. Lionel, lorsque tu prend le temps de laisser ton regard dévaler ses courbes raffinées, ses tiffes disciplinées, lâches et anormalement trop lisses ; tu te dis invariablement que, ce type là, il n'a rien qui mérite sa cravate rayée jaune & noir. Que son regard creux, faussement imperturbable et désintéressé, a de quoi blesser - même inconsciemment. Que sa démarche preste, chaloupée saupoudrée d'une désinvolture à peine dissimulée, est plus digne d'un vert & argent.
Et pourtant, à des kilomètres de ça, la vérité est toute autre. Parce que, Lionel, sous ses airs de « je m'en foutiste » blasé, n'est qu'un pauvre « sang-mêlé » aillant vécue trop longtemps du côté « moldu » pour ne pas s'y être lui-même brulé. Lionel, c'est juste un pauvre gosse qui ne s'est jamais habitué au virage trop violent de sa pauvre réalité. Profondément humain, Lionel, c'est le prototype même du blaireau aux canines durement acérées. Sensible, prêt à venir en aide à la veuve et à l'orphelin, toujours présent pour trouver excuse et pardon à tout incriminé, infiniment sensible et protecteur avec ses proches ; Lionel est le genre de gars à plaider au profit des liens profonds de l'amour, de l'amitié et de la fraternité. Doux, partageur, blagueur, séducteur, et peut-être même moqueur ; Lionel est un éternel joueur en manque de divertissement.
Parallèlement, Lionel rime aussi avec être impulsif. Bien trop confiant en lui et en ses propres capacités, sarcastique comme pas deux et infiniment jaloux ; Lionel est du genre à favoriser la bagarre dès que la situation peut s'y prêter. Lionel, il a beau être doux, il n'en reste pas moins humain. Avec ses défauts et ses qualités. En semi-calculateur, Lionel sait retourner sa veste. Sacrément mauvais menteur, monsieur aurait plus tendance à s'énerver facilement, à se faire violent, virulent, vulgaire et même de mauvaise foi ou bien même hypocrite si l'on vient à lui faire opposition. C'est que monsieur est caractériel.
Mais, finalement, Lionel, c'est juste un gars enflammé.
Histoire :
Lionel, c'est un volcan en ébullition. Lionel, c'est le sorcier de « sang-mêlé » qui donnerai beaucoup pour foutre le camp dans le quotidien lascif des moldus. Lionel, c'est l'adolescent hyperactif, extraverti, qui s'est vu expédié à Poudlard à coups de pieds. Lionel, c'est le gars qui a prit sur lui, qui a toujours tout fait pour ne pas vouer une haine tenace contre cette foutue magie et ses énormités. Lionel, c'est le mec énamouré, qui s'est crashé. ➳
« — Al, embrasse-moi. »
Quelques mots qui ont encore le don de te foutre dans tous tes états. Tu es comme ça, trop impulsif. Le genre à réfléchir avec ta bite, plutôt qu’avec ton crâne pourtant loin d’être amoindri. Ce à quoi tu me répondras sur un ton amouraché que l’engin, aussi, est indéniablement bien foutu… Comme tu l’as toujours fait. Mais déjà, tu obtempère en t’allumant au quart de tour, m’attirant avec une vigueur saupoudrée d’un soupçon de délicatesse légèrement au dessus de tes hanches étroites. Tu ne peux retenir un énième sifflement appréciateur. Séducteur. Tout chez toi empeste la confiance en soi à plein nez. Au point même que certains jugent cela d’inapproprié, d’inhumain. Mais tu n’as cure de l’opinion publique. Et quelque peu calculateur quand la situation l’oblige, ne pas être en position de force ne t’a jamais vraiment perturbé outre mesure. Bien au contraire, toi, ça aurait même tendance à te faire bander. Être en faiblesse a toujours semblé t’apporter un « je ne sais quoi » d’infiniment gratifiant pour ton estime personnelle. Un truc qui a le don de te faire triper en solitaire ; et sévèrement, durement. Mais il faut bien avouer que dans ton genre, tu n’as jamais été le plus saint des hommes, ni le plus sensé… Comme s’il était montré par E=mc2 que tu renverserais toujours la balance à ton avantage. Après tout, tu auras inlassablement les devants. Et tes baisers voraces marquants l’épiderme sensible de mon cou en sont encore la preuve.
Ta main prend le temps de pianoter quelques airs silencieux à même mes poignets, avant de dériver consciencieusement vers le creux de mon dos arqué. Plaisir. Mon torse à moitié dénudé n’a de cesse de frotter farouchement à ta chemise à peine déboutonnée dont les froissements nous électrise. Tu déteste toujours autant le fait même de te retrouver plus découvert que ton vis-à-vis - quelle qu’en soit les raisons. Pas que tu sois d’un naturel pudique, loin de là ; tu te complait simplement à y voir un aspect de soumission que tu juge d’insupportable. Bien plus que lorsque ces garçons se permettent de t’encastrer aux murs glacés de ce foutu château, geôle d’un genre nouveau.
Ta bouche langoureuse vient reconquérir ma nuque marquée, me laissant ce sale goût amer sur les papilles pour le moins amochées. Les flashs de temps révolus où nous étions sur la même longueur d’onde - liés comme les doigts d’une même main - reviennent assiéger mes tempes. Ça fait mal. Mais tu ne semble pas le remarquer, bien trop absorbé à ton tout nouveau jeu bandant. Comme animé par l’envie délirante de prouver à la face du monde combien je peux t’être intégralement abandonné. Que je ne me résume qu’à être, tout bonnement, ta propriété tout à fait personnelle. J’imagine fort bien que ton naturel infiniment jaloux, de mauvaise foi et hypocrite lorsque la honte t’assiège ; ne se soit jamais estompé. Un sacré mauvais menteur par-dessus le marché. Partageur, sensible et attaché aux liens puériles de l’amitié, de l’amour et de la fraternité. Peut-être est-ce là le contrecoup de ta violence innée, de ton vulgaire poussé à outrance et de ton penchant caractériel. Bien-sûr, tu n’as jamais été du genre simple à supporter, mais je persiste à croire que c’est ce qui fait ton charme particulier. Puis, ta belle gueule d’ange change considérablement la donne, tout du moins pour tes coups d’un temps. Même malgré ta fidélité niaise. Je me demande même si tu n’en a jamais usé pour des motifs personnels, bien que, ce que tu fasse de ton petit cul ne m’ai jamais intéressé plus que ça.
J’étais simplement comme les autres : un mec prêt à prendre son pied avec la belle saleté que tu représentais. Et pourtant, de nous tous, tu as toujours été le plus diabolique. Le plus vil. De par ta gentillesse virulente sous tes airs d’inintéressé. Inconsciemment blessant.
❦
Ça a commencé à tes sept ans. L’âge qui a signé l’arrêt inopiné de notre belle petite aventure, définitivement. Et Sept années, ça passe vite, si vite. La période où tu t’es révélé à tes gènes de sorciers de « sang mêlé » a finit par se déclarer. Telle la flamme pour le papier ; ce fut le moment où, indéniablement, tu fut changé.
A l’époque, nous n’étions que deux gosses perdus, apprenant à se découvrir tout en foulant le monde des « simples humains » dénués de « capacités », de nos petits pieds d’enfants malhabiles. Ton père, médecin généraliste et répondant au statut de « moldu » ; ta mère eus vite fait de délaisser ses habitudes sorcières au profit d’un quotidien heureux de femme au foyer. Sa baguette fut rangée, les sors savamment oubliés. Puis, tu vit le jour quelques années plus tard, fils unique d’un couple aimant. Et moi, petit dernier de la maison d’à côté, j’étais ton ainé de deux semaines à peine. Alors, forcément, nous étions prédestinés à nous rapprocher… Inséparable dès le plus jeune âge, cela dura sept années. Sept petites années de répit et de joyeux souvenirs, voilà ce que tu m’as offert.
En tout vérité, je t’ai réellement aimé, tu sais. Toi et ta petite frimousse d’ange - tes traits droits et délicats légués par ta mère, tes yeux sauvages et acérés donné par ton père. Tu représentais l’équivalent d’un frère, d’une moitié. Et même si nous avions du mal à faire la part entre amour charnel, amour fraternel et grande amitié ; il est clair que notre relation était comme un affreux mélange des trois. Et c’est peut-être bien ça, qui rendait l’autre unique aux yeux de chacun.
Tout doucement, ton nez aquilin vient effleurer ma mâchoire carrée fermement crispée. Il ne m’en faut pas plus - seulement quelques caresses bien placées - pour réussir à flatter l’étalon échauffé. Seulement ça, pour que ton esprit foute le camp en des endroits éloignés. Comme déconnecté de toute réalité, tu me laisse la joie du premier plan. J’ai toujours aimé ça. Comme à cette époque où, ni les hurlements de mon paternel filtrant par les fenêtres mal fixées du pavillon d’à côté, ni les rumeurs de la télé encore allumée au rez-de-chaussée ; ne pouvaient te sortir de ta transe. A la différence près que les rugissements se sont mués en échos dans les dédales trop visités, et que la télé a laissé place aux journaux animés…
Tous tes sens alors focalisés sur mon corps contre le tien, mes gémissements mettent un point d’honneur à te répondre avec entrain. Et Merlin seul sait à quel point j’aime t’entendre prononcer cet unique mot de ce filet de voix, suave, m’enivrant.
« — Félix. »
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« — …T’fais chier, p‘tain. — Sérieusement, t’as des progrès à faire côté insultes. On dirait un moldu. »
Détournant la tête, tu laisse ta langue claquer contre ton palet avec agressivité. Ah, tes fameuses abréviations qui n’ont de sens pratique que pour toi seul. Ces morceaux de mots qui n’ont de cesse de prouver à quel point tu n’apprécie guère d’être sorti de tes rêveries ni de recevoir d’opposition. C’est que tu es étonnamment doué pour les divagations, pourvu de ton imagination sans retenue, toujours dans le besoin de trouver une excuse à la veuve et l’orphelin - même si tu n’en tirera qu’une profonde animosité. T’es comme ça, trop con. Surtout quand la situation ne te plait pas. Un peu trop « je-m’en-foutiste » en apparence, la vérité a de quoi en étonner plus d’un. C’est d’ailleurs bien la première chose que l’on remarque chez toi. Ton petit côté décalé et fouineur - qui fait pourtant pas de toi quelqu’un de facile à berner. Comme faussement imperturbable ou bien même asociale ; ce visage fermé, rehaussé d’un sourire qu’à quelques rares occasions où il ne rimera qu’avec dédain et ironie non feinte. Cette façon de te jouer de ton physique filiforme… Toutes ces petites choses que, pourtant, moi, je trouve si plaisantes.
« — Tes yeux pétillent, limite tu m‘aveugle à papillonner comme ça. — Écrase, tu veux. »
Si tu es pourvu d’une si grande confiance en toi, en tes faits et gestes, c’est surtout parce que ton côté égocentrique a la fâcheuse tendance de te laisser croire que tu es l’unique créateur de ta bulle, de ton tout, de ton petit univers que toi seul semble discerner. Protégé. Unique détenteur de ton avenir prochain, là où personne - Ô grand personne, ne doit se permettre d’intervenir. Parce que tu te dois d’avoir toutes les cartes de ton futur en main. Tu montre les dents si rapidement quand un rien semble t’échapper. Tu te fais si facilement brutale et blessant…
D’un geste désinvolte, ta paume vient flatter l’arrière de mon crâne, sans aucune douceur alors que, d’un même entrain, les tribunes surchargée s’animent violemment. Tu n’es pas différent des autres. Un amoureux invétéré du Quidditch ; l’une des seules choses de ce monde que tu semble apprécier à sa juste valeur. Il est clair que, de nous deux, je suis celui qui s’est conformé avec le plus d’aisance à la douce réalité des sorciers. Comme s’il te restait, à toi, un lien durement enraciné avec le monde « moldu », notre ancienne vie, celle que j’ai plus facilement relégué au passé. Mais ça ne m’étonne guère. De nous deux, tu reste le plus sensible et le plus enflammé. J’ai toujours dû ramasser les pots cassés à ton passage, c’était mon rôle, à moi. Sécher les larmes intarissables d’un gosse trop borné, boudeur. Bercer de chuchotements niais en guise de calmant. Couvrir les fugues spontanées et les vols ratés… Même malgré le fait que je sois le seul à être resté auprès de toi tout au long de tes multitudes de passes sombres et de tes crises de consciences dignes des gamins puérils ; tu n’as jamais su discerner les vrais proches de l’amalgame. Tout ça parce que monsieur manque d’objectivité. Toi, tu as toujours été un fonceur de première, un vrai. Le mec qui vole tête baissée vers les emmerdes plus grosses que lui, pour un oui ou pour deux non. A jamais irrécupérable, toi et tes sourires d’enfant aux anges.
Même malgré tout ce temps passé à étudier, tu ne peux même pas te vanter d’être bon en quelque domaines particuliers. A jamais moyen, à la largue, peut-être est-ce là le contrecoup d’une jeunesse passée à croire aux fondements scientifiques…
Dans une esquive mal contrôlée, un joueur paré de la cape typique des rouges & or vient s’écraser face contre terre après un choque puissant avec un cognard plus que déchainé. Tes pupilles quelque peu dilatées par le manque de repos s’illuminent d’émerveillement. Ton buste se penche en avant comme pour réussir à y voir plus nettement et, mon regard perdu sur ta nuque gracile dissimulée sous quelques mèches corbeaux, je nous revis quelques années en arrières.
Suite à ta révélation plus que difficile, tu étais devenu imbuvable. Toi qui avait toujours été attendrissant, combatif, compréhensif et tellement simpliste à amadouer… Toi le gosse plein de vie, heureux, émerveillé de tout et toujours souriant. Puis, moi, qui me complaisait à me croire être, à cette époque, une partie majeure de ton tout, de ton univers… Être en quelque sorte tien. J’ai littéralement déchanté. Pauvre ami d’enfance trop facilement écarté. Bientôt remplacé par une gêne et des dizaine de manuscrits traitants de magie et de monde secret - quelle ironie ! A cette époque où les parents s’étaient mutés en véritable frontière entre nous. Les interdictions de passer trop de temps chez l’autre, comme nous l’avions toujours fait, se sont vues multipliées… Mais ce que l’on interdit n’est que plus excitant encore à outrepasser. Et j’eus tout le temps de constater à quel point tu changeait. Tous ces trucs incompréhensibles pour un pauvre gosse comme moi - n’aillant pas été acculé devant le fait accomplit - tout ce charabia que tu te tuait à apprendre puis à abandonner sur le parquet usé de ta chambre, du salon, ou bien même de l’herbe fraîche du jardin baigné de rosée. Ta façon de - après chaque écrits finit - refermer négligemment la reliure, fermant les yeux l’espace de dix secondes, pour les ré-ouvrir et chercher avec frénésie la carcasse d’un stylo encore utilisable pour quelques notes effrénées. Ton putain de sourire angélique fiché aux lèvres, commençant à noter tout et n’importe quoi. Ce que tu jugeai d’utile et d’intéressant, ce qui t’aurait permit de faire plaisir à tes bons vieux parents.
Et moi qui pensait que nous étions infiniment présents dans la vie de l’autre. Peut-être un peu trop.
« — Félix... »
Bientôt, je n’y eus plus le droit.
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« — Félix, écoute… Je vais devoir m’absenter pendant quelques années. Mais je te promet de trouver un moyen de revenir ! Je… je trouverais un travail super important… je gouvernerai le pays s’il le faut ! Et, comme ça, je pourrais revenir te chercher, et… — Embrasse-moi. »
Ces mots, j’avais rêvé de te les dires. J’étais assez mature pour comprendre la pleine porté que prenait les évènements par ma faute, mais, prit au dépourvu ; j’avais pensé sottement que le radical aurait suffit à te garder. Que, peut-être, tu me resterai. Que, peut-être, nous pourrions partir loin, avec nos bicyclettes déglinguées et nos maigres moyens. Que, peut-être, ou aurions pu dévaliser nos garde-à-manger, pour prendre la poudre d’escampette après… Que, peut-être, tu resterais auprès de celui qui te connaissait le mieux… Même si nous n’aurions pas réfléchis aux conséquences de pareils actes. J’avais espéré. Vraiment.
Et ce fut ma plus grande erreur avec toi. Une semaine plus tard, tu n’étais déjà plus là.
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« — Salut, beauté. »
Nous somme le soir même de la rentrée. Dans l’après-midi, tu avais dû supporter l’hystérie du quai 9 ¾ et l’attente interminable avant la traversée en bateau. C’est notre première année, ici. Nous n’avons que onze ans. Nous avons grandis, pendant ces trois années passés loin de l’autre. Il ne m’en avait fallut que deux pour m’éveiller moi-même aux commodités de la sorcellerie. J’ai beau être un « sang-de-bourbe » - ce qui explique en partie les relations soudées entre nos deux familles - je n’en reste pas moins un bénéficiaire de l’invitation tant souhaitée. Et, bien-sûr, je savais parfaitement qu’en l’acceptant - bien que le choix ne soit pas franchement une possibilité - les chances de te recroiser auraient été triplées. Alors, je n’ai pas eus à y songer bien longtemps.
Fixement enraciné face à toi - attablé à la table de ta propre maison qui se vidait peu à peu, j’attends patiemment de voir qu’elles seraient tes réactions. Il est sur qu’avec l’appel pour les répartitions, tu m’a forcément grillé… Et je ne fus pas déçu. En trois ans, nous n’avions pas tant changé et, comme au bon vieux temps, la flamme de compréhension pétilla de mille feus aux creux de tes iris sauvages. Nous allions enfin pouvoir régler nos comptes. C’était inestimable. Tu le sais. Alors, tu finis par sortir de ton standby. Ironiquement, un truc d’infime n’eut de cesse de me hurler de me casser vite fait bien fait ; au lieu de quoi mon sourire le plus amusé vient ourler mes tendres lèvres. Quand tu sembla enfin comprendre que, non, je n’étais pas un fantasme onirique de ton subconscient et que, oui, ton ancien « bien » t’aillant filé entre les doigts ; se permettait de se pavaner devant toi pour une raison X… Ton sang ne fit qu’un tour. Sans doute parce que tu venais de te prendre la plus belle claque de toute ta vie. « Comme le bon vieux temps », que je me mis à me répéter silencieusement... Ton regard dévia vers mon ancienne place à une table de là.
Tu as compris la dure vérité. Et ton côté rancunier défoula plus de trois ans de frustration.
Alors, pour la première fois de toute notre existence, Nous avons montré les poings.
En moins de temps qu’il ne m’en aurait fallut pour expirer pleinement, tu te retrouve debout face à moi. Je me permet quelques pas en arrière, pour te laisser un espace respectable, te souris plus franchement, un brin sarcastique. Tu m’insulte. Alors, sans réfléchir, je finis par te bousculer. Oh, bien-sûr, tu ne réplique pas tout de suite. Il faut croire que tu m’aime encore trop pour me battre… Mais lorsque tu sens ta mâchoire se décalée sur la droite sous la force de mon poing aux jointures blanchies par l’effort, lorsque ton corps s’écroule au sol et que ton bras se tords sous un angle inhumain, violent… Tu perd définitivement ton sang froid. Sans même songer à ta baguette dépassant de la poche de ton pantalon ample, ta main vient épouser mon torse plus large avec rudesse. Et j’en suis le plus heureux du monde. Imperceptiblement, je revois cette petite chose étrange, âcre, venue d’ailleurs ; cette impression m’aillant tant manqué. Et tes larmes commençant à couler pareilles à un lac intarissable - tel le ridicule pleurnicheur que tu avait toujours été - finit par nous calmer. Surplombant ton petit corps tremblant de ma dizaine de centimètres te faisant défauts, je ne pu faire autrement que de te choper entre mes bras mal assurés. Déformation professionnelle, dira-t-on. Et même malgré tout ce que tu voulais bien certifier à ce moment là, je pouvais clairement sentir mon tee-shirt trempé contre ma clavicule encore douloureuse. Tes petits bras gracile vinrent entourer ma chute de rein avec entrain alors que tes mains délicates attrapent mon haut fermement. Il ne m’en fallut pas plus pour visualiser à nouveau mon bêta de voisin tel qu’il m’avait quitté. Unique et profondément humain. Celui que je laissait au devant de la scène dans l’optique de le voir heureux. Celui à qui je laissais entendre qu’il était le plus âgé, le plus grand mais aussi le plus fort, juste pour voir ses deux orbes emplis de malice… Celui qui se serait arraché les cheveux d'avoir osé lever la main sur cet autre auquel il tenait tant. Je me sentais alors comme auparavant ; important.
Suite à cela, la vie a repris son cour. Tout était redevenu normal, comme avant.
Malgré tout cela, je me rassure en pensant que, peut-être, on s'est aimés par le passé. Assez pour découvrir des choses interdites à deux... Qu'on avait aimées.