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  ❝ You're just like an angel. [PV Beloved]

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Niwie en Or et Femme de BATMAN
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MessageSujet: ❝ You're just like an angel. [PV Beloved]    ❝ You're just like an angel. [PV Beloved] Icon_minitimeDim 15 Sep - 18:48


LIO(nel) a écrit:
Le contexte du RP

Intrigue Principale


I don't care if it hurts
Ça m'est égal si ça fait mal
I want to have control
Je veux avoir le contrôle
I want you to notice
Je veux que tu remarques
When I'm not around
Quand je ne suis pas là
You're so fucking special
Tu es tellement spécial
I wish I was special
Je voudrais être particulier
Deux hommes, dans la trentaine et ayant fais leurs études dans la même université, sont amenés à se revoir à l'occasion d'une soirée d'anciens étudiants à Bridgeport. Echo de leur rencontre puisque, l'un porté art (tatouage) et l'autre architecture, ils s'étaient déjà rencontrés par le biais d'une soirée étudiante.

Après des retrouvailles maladroites, voilà qu'ils s'engagent dans un deal peu commun, afin d'aider l'un à se démêler de l'emprise familiale, et l'autre à se loger gratuitement avec en prime rémunération à la clef. Pile poil ce dont ils ont tous les deux besoins. Un pacte gagnant-gagnant, en somme. Qui oserait dire non ? Et jusqu'où cette petite blague les mènera t-ils ? Seul l'avenir nous le dira.
Mise en situation
BRIDGEPORT 20XX,
Tout démarre au cœur du mois d’octobre, par une belle soirée d’automne quelque peu froide. Nous sommes vendredi soir et les larges aiguilles de la pendule qui trône à la gare centrale de Bridgeport pointent dix-huit heures dix. L’heure à laquelle les bureaux se vident des dernières âmes vagabondes ou retardataires, l’heure où le soleil décline sérieusement à l’horizon et où la température chute drastiquement. Pourtant, les arbres qui jonchent l’avenue centrale de la ville, recouverts par leur feuillage doré, ajoutent un petit quelque chose de nostalgique et de presque romanesque au paysage ambiant.

Dans un restaurant où bon nombre de groupes de travail et/ou familles ont l’habitude de se retrouver, une vingtaine d’anciens étudiants de la prestigieuse Université Yale, se sont organisés une petite soirée placée sous le thème des retrouvailles. Trois années se sont écoulées depuis que leurs promotions respectives, toutes appartenant à la même année, mais ayant évoluées dans filières différentes, ont eut la joie de quitter les bancs de l’école pour entamer leur vie d'adulte. Nombreux sont ceux à avoir fait, ou refait leurs vies depuis. Certains en ayant changé de voix, d'autres en se dégotant un métier stable, ou non. Certains mariés, avec hommes, femmes et enfants qui les attendent patiemment chez eux, une poignée divorcés. Et d’autres encore, terriblement seuls, avec pour unique réconfort la bouteille de vieux rhum qui les attend sur le buffet de leur appartement beaucoup trop grand. Sans doute qu’aucun d’eux ne s’était imaginé ainsi si on leur avait posé la question quelques années plus tôt, et pourtant…

Il est dix-neuf heures, les tables du restaurant commencent à se remplir et le volume sonore à l’intérieur de la pièce principale augmente considérablement. Les langues se délient grâce aux alcools qui s’enchaînent sur la table. Tous le monde y va de sa petite anecdote de vie, tous le monde trépigne à l'idée de comparer son parcours à celui des autres. Quelques remarques, grivoises, moralisatrices ou déplacées fusent par moment au fil de la conversation. De quoi réalimenter chaque fois l’entrain général. Et pourtant, dans la cohue générale, deux âmes voisines ne semblent pas tant partager l’excitation commune. Un regard s’échange entre eux, un sourire malhabile pour l’un, une pinte de bière glissée par le second, tout sourire, comme pour mettre le premier au défi.

Ainsi, le jeu tant espéré peut alors s’engager entre eux deux.


Contexte provenant de cette recherche
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Niwie en Or et Femme de BATMAN
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MessageSujet: Re: ❝ You're just like an angel. [PV Beloved]    ❝ You're just like an angel. [PV Beloved] Icon_minitimeDim 15 Sep - 18:49



Lee Ji-ho
J'ai 31 ans et je vis à Bridgeport, dans le Connecticut (USA). Dans la vie, je suis architecte à la tête de ma propre agence depuis 2 ans et je m'en sors avec les honneurs. Fils de parents médecins, je fais parti de la population aisée du pays. Cependant, à cause de mon caractère et de mon train de vie à cent à l'heure, je suis célibataire et je le vivais plutôt bien jusqu'à présent. Enfin ça, c'était avant toi.


célébrité: Choi Seunghyun

avatar (c) KANE
(devotedtothetruth at tumblr)



Un soleil de plomb avait baigné la ville toute la journée. Du genre à vous faire regretter d’avoir ressortit votre veste longue et votre pull esthétique à col haut du fond du placard. Pourtant, je n’étais pas peu satisfait de mes choix vestimentaires lorsque le soir tomba sur Bridgeport, emportant très loin le soleil et ses doux rayons. La journée avait été éprouvante et je m’étais vu dans l’obligation de répondre à tous les appels en détresse de mes employés à l’agence. Entre les nouveaux contrats -que nous ne pouvions pas nous permettre de laisser passer compte tenu des sommes mirobolantes qu’il y avait à gagner à la fin du périple- juteux mais toujours plus nombreux, les emmerdes et erreurs de dernières minutes sur les dossiers qui auraient déjà dû être bouclés, les documents graphiques à finaliser et à valider… Et enfin le stress général qui pesait sur tout le bureau comme une chappe de plomb ardente… Je détestais les fins de mois. Bien évidemment, cela faisait parti du job, tout comme le fait qu'en tant que patron j’étais bien obligé de garder un œil sur tous les chantiers. Pas question qu’une bourde se révèle après avoir signé quoique ce soit. La réputation d’une agence d’architecture ne s’en relève pas toujours, figurez-vous. Même les plus petites erreurs pouvaient vous faire perdre un précieux investisseur.

Remontant mon col en laine par-dessus ma chemise à carreau, j’entrepris de resserrer les pans de mon manteau autour de moi, fendant la foule des passants d’un pas rapide et décidé. Je savais parfaitement où j’allais, puisque c’était moi qui avais émit l’idée du restaurant aux autres lorsqu’ils avaient proposé que l’on se retrouve tous ce soir histoire de donner signe de vie. De voir comment les autres s’en sortait ; afin de se faire caresser dans le sens du poil, pour le plaisir d’entendre tous ces vieux potes d’université vous tirer leurs chapeaux, vous féliciter pour votre réussite… Il est vrai que si ma situation matrimoniale n’avait pas été aussi inexistante (et c’est le bon terme), sans doute aurais-je été dans cet état d’esprit. Cependant, approchant les 32 ans et n’ayant toujours personne dans ma vie, il n’y avait pas vraiment de quoi se pavaner. J’étais le modèle parfait de ces petits rentiers propres sur eux, comme paraissant sortir du même moule, et dont la réussite professionnelle s’affichait à la une des magazines en tant que « meilleur parti à charmer de l’année ». C’était d’une mièvrerie navrante. Bientôt l’on parlerait davantage de moi pour mon historique sentimental similaire au désert de Gobi, plutôt que pour mon travail. Ce que je pouvais haïr cela.

Et pour ne rien arranger voilà que ma famille, aisée, traditionaliste et accrochée à l’image qu’elle renvoie aux yeux de tous ; semblait désireuse de prendre à bras le corps le problème de l’unique héritier encore célibataire malgré ses trente-ans révolus. Moi qui pensais que mon exil à l’étranger pourrait suffire à m’octroyer un peu de paix sur ce plan-là, je pouvais m’enfoncer le doigt dans l’œil, c’était un beau raté. Leur dernière offensive avait été de prendre le premier avion pour Bridgeport, dans l’espoir de reprendre la situation en main à ma place. Mon père, donnant encore bon nombre de séminaires malgré sa retraite, n’avait pas voulu se mêler de l’affaire. Cependant ma mère, elle, était bien décidée à réorganiser mon agenda en y ajoutant toutes les rencontres arrangées qu’elle pouvait. J’en étais à 12 ce mois-ci, toutes avec des donzelles plus jolies et plus riches les unes que les autres. Des bons partis, asiatiques pour la plupart, que je connaissais depuis l’enfance – cercle restreint de l’élite oblige. Cependant, avec mon travail à plein temps, qui m’obligeait bien souvent à passer mes nuits au bureau et à privilégier mes projets, toutes ces rencontres -aussi nombreuses qu’elles furent- ne menèrent jamais à rien. A peine à plus qu’une coucherie sans lendemain, ou à quelques cafés échangés sur la terrasse d’une enseigne réputée mais auxquels je me rendais toujours avec des dizaines de minutes de retard, si ce n’est plus. Et même si mon célibat ne me pesait pas plus que ça, voilà que mes sœurs – bien trop contentes d’avoir un toit où loger et un pied à terre aux USA – s’étaient ajoutées à l’équation en rejoignant ma mère à Bridgeport. Cependant, si elles passaient le plus clair de leur temps à faire du shopping et à jouer aux parfaites touristes, cela ne les empêchait pas de juger ma vie sentimentale avec la rudesse et le dédain qui les caractérisaient si bien.

Soupirant tout en me défaisant de mon manteau pour le plier autour de mon bras, je fis mon entrée dans le restaurant familial déjà noir de monde. J’adorais l’ambiance bon enfant qui y régnait, même la cohue sonore ne me dérangeait pas, ça me permettait de tromper ma solitude les jours où je venais déjeuner sur le pouce. Avant de retourner au boulot. Un sourire satisfait vint ourler mes lèvres. Je balayais la pièce principale du regard et quelques mains frénétiques me firent signe depuis le fond de la salle avant même qu’une serveuse ait eut le temps de jeter son dévolu sur moi. Bien, un ennui d’évité. Mon sourire s’agrandit, quoiqu’un peu factice. Je pris le temps de serrer toutes les mains et d’embrasser les joues qui se tendirent dans ma direction à mon approche. La table, un regroupement de 3 tables de 12 places placées les unes à la suite des autres, était déjà couverte par bon nombre d’entrées et de collations. Evidemment, nous nous étions donné rendez-vous à 19h pile et il était déjà 20. « Excusez-moi pour le retard, c’était la course à l’agence. Je suis bien content de revoir vos têtes ! Ça faisait un bail, hein ? » Lançais-je pour seule introduction à mon arrivée. Quelques exclamation faussement outrées ou affirmatives me répondirent, j’hochais la tête pour toute réponse.

Puis, remarquant une place libre en face d’une très jolie demoiselle -tout à fait mon genre- je pris place à la gauche d’un mec à l’allure pour le moins originale. Si la myriade de tatouage qui semblaient couvrir son épiderme et qui transparaissaient par son col, fut la première chose qui me frappa, ce fut la rencontre de mes onyx avec ses iris d’un bleu turquoise à s'en damner qui fit rater un battement à mon cœur. Il me fallut bien une minute pour que je puisse m’extirper de ma contemplation. « Salut. » Lui jetais-je comme pour atténuer le malaise qui venait de se former entre nous deux.
Prenant place après avoir déposé ma veste sur le dossier de ma chaise, et tirant cette dernière de façon mettre un peu de distance entre mon voisin et moi-même, afin d’être plus à l’aise, j’échangeais un sourire amical avec la jeune femme en face de moi. Son visage m’était vaguement familier, mais j’aurais été bien en peine d’expliquer pourquoi. Une pinte remplie à ras bords glissa devant moi tandis qu’une serveuse me tendait une carte pour que je puisse choisir mon plat. Je la remerciais tout sourire en repoussant l’objet d’une main : « Merci mais je n’en ai nul besoin. Donnez-moi votre plat du jour, s’il vous plait. » elle esquissa et retourna en cuisine. Alors je pu reporter mon dévolu sur mon voisin, tout en le remerciant pour la bière. Sans doute que les tournées d’alcool seraient divisées à la fin du dîner par le nombre de participant. C’était monnaie courante durant ce genre de soirées au restaurant. Mieux valait consommer un max, c'est à dire plus que tous le monde, afin rentabiliser l’affaire. Et ça tombait bien puisque le lendemain je n’avais rien de prévue -pour une fois- et que je comptais bien noyer mes problèmes familiaux dans l’alcool. Ma main se referma sur ma choppe que je sifflais d’une traite sans demander mon reste. Puis, la repoussant d’une pichenette de l’index vers mon voisin tatoué je lui décochais mon plus beau sourire. « Une autre, s’il te plait. » M’exclamais-je tout en déposant mon coude sur la table et mon visage dans ma main dans une posture à demi décontractée et à demi de défi. J’avais terriblement envie de jouer. Il me fallait un adversaire. Et je doutais que la jeune femme propre sur elle installée en face de moi réussirait à flatter mon égo ni même ma soif. « Ton visage me dis quelque chose… N’aurais-tu pas suivi des cours d’arts à Yale ? » Lui demandais-je comme pour entamer la conversation. « Sympa tout ça (poursuivis-je tout en tapotant ma joue de mes doigts à l’endroit exact où la sienne revêtait le nombre 21 tatoué à l’encre indélébile) t’en as une sacrée collection dis-moi.» La seconde tournée fut répartie entre les participants et je pris soin de savourer mon verre cette fois, les yeux toujours portés sur mon voisin. Quelque chose chez lui m'appelait tout entier, mais je ne me l'expliquait pas. L'instinct, sans doute ?

@Beloved

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MessageSujet: Re: ❝ You're just like an angel. [PV Beloved]    ❝ You're just like an angel. [PV Beloved] Icon_minitimeLun 16 Sep - 21:42

Beloved a écrit:

Noah Mackenzie
J'ai 31 ans et je vis à Bridgeport, USA. Dans la vie, je suis fraichement au chômage et je m'en sors pas vraiment là c'est plutôt la merde. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt comme un soulagement. Non mais sérieux, moi? En couple? Jamais de la vie.




Dawid Auguscik :copyright:️ angel dust

Chiant... chiant... putain que c'était chiant. Qu'est ce que je foutais là déjà? Ah oui c'est vrai. J'étais venu pour picoler un peu, bouffer et peut être trouver un coin où squatter ce soir. J'avais laissé mes affaires à l'hôtel. Déjà une nuit que je trainais là bas et j'avais intérêt à ce que ça ne s'éternise pas si je ne voulais pas voir mes maigres économies disparaitre. Donc ouais j'étais là, entrain d'écouter tout ces petits cons s'enorgueillir sur leur réussite respectives. On dirait des gosses qui surenchérissait pour savoir qui serait le meilleur. Et ben moi j'ai un super boulot. Oui mais moi j'ai un super boulot et une belle maison. Ouais ben moi j'ai tout ça et en plus une femme canon. Bah moi ma femme canon elle m'a pondu des gamins parfaits qui ont des supers notes dans les écoles de riche où on les a mis. Et nia nia nia... Moi je détonnais clairement au milieu de tout ça. Je n'étais pas marié. Je n'étais pas suicidaire non plus. Je n'avais pas de boulot, longue histoire... Et je n'avais plus de toit, histoire encore plus longue mais directement liée à la première alors j'allais passer les détails.

Une heure déjà que j'étais là, dans ce restaurant à la con où la seule chose d'à peu près agréable était la bière qu'ils servaient. Je picolais plus que je ne mangeais mais au moins ça me permettait de supporter leur conversation chiante. Mais ça ne m'aidait pas à trouver un logement pour ce soir. De toute façon je commençais à me dire que mes chances étaient sacrément compromises pour ce soir. Le gang des connards friqués ne serait certainement pas d'humeur à héberger le clodo tatoué assis à côté d'eux. Pas besoin de demander je le voyais aux regards qu'ils me lançaient. J'avais tenté de draguer la coincée en face de moi. Au moins une nuit à m'envoyer en l'air avec elle me donnerait un peu de répit. Peine perdue, elle était aussi froide qu'un bloc de glace.

Je désespérais donc et me maudissais de m'être foutu dans une merde pareille.

Pourtant à la base tout roulait plutôt bien. J'avais trouvé un travail dans un petit sex shop en centre ville. C'était plutôt fun comme boulot. Je conseillais les gens sur les différents produits. Je draguais aussi en même temps. Quoi de mieux qu'une démo à domicile par le vendeur? C'était ce qui m'avait perdu. La démo je l'avais faite dans l'arrière boutique avec un client. Le patron nous avait surpris. Il n'avait pas vraiment apprécié. Il m'avait viré. Il n'y avait même pas de client dans la boutique, à part celui que je me tapais. C'était pas comme si je manquais vraiment dans le magasin. Mais bon ça ne lui avait pas plu et il m'avait viré. Et comme c'était un ami à lui qui me louais l'appartement où j'étais, je me retrouvais aussi à la rue. Joie...

Je désespérais... une nuit de plus à l'hôtel. Et en prime une soirée de merde passé entouré de cons prétentieux. Bah si j'avais su je serais plutôt aller en boite draguer. J'aurais pu trouver un plan cul plus facilement et j'aurais été hébergé pour la nuit.

Et c'est là qu'il arriva, faisant ressurgir les espoirs que j'avais pour cette soirée. Ou pas... il avait le même look que les autres. Je le fixais... Lee. Putain ça faisait longtemps que je ne l'avais pas vu mais il était toujours aussi canon. Je l'écoutais distraitement s'excuser avant de le regarder venir s'asseoir sur la seule chaise de libre, à côté de moi quelle surprise!! Quand je le disais que je détonnais au milieu de tout ces gens.

Je souris alors que son regard accroché le mien quand il s'installa. Tiens donc... monsieur ne serait peut être pas insensible à mes charmes? C'était une théorie à creuser. Il avait jeté un coup d'oeil à la miss glaçon en face de nous mais je voulais garder espoir. Ce regard qu'il m'avait lancé, c'était quand même quelque chose. J'avais bien vu son trouble et je voulais bien en profiter.

Je laissais la serveur l'emmer... lui donner le menu tandis que je glissais innocemment une pinte vers lui. Non mais il était venu pour profiter, il fallait bien qu'il nous rattrape un peu. Et vu la vitesse à laquelle il la descendait il en avait besoin. J'obéis quand il me demanda un autre verre. J'en pris un pour moi aussi, le buvant plus tranquillement que lui.

« Ton visage me dis quelque chose… N’aurais-tu pas suivi des cours d’arts à Yale ? »

Ah ben voilà ça c'était fait. Moi je me souvenais parfaitement de lui mais la réciproque n'avait pas l'air d'être vraie. Ou alors j'avais beaucoup trop changé pour qu'il me reconnaisse. Il fallait dire qu'à l'époque j'avais un look plus sage. Je n'avais pas tous mes tatouages, ni mes écarteurs. Mais ça restait quand même vexant.

« Sympa tout ça t’en as une sacrée collection dis-moi.»

Je lui souris légèrement, un sourire un brin charmeur comme je savais si bien les faire.

- On était ensemble en cours de dessin à Yale. Noah... et je trouve un peu vexant que tu ne te souviennes pas de moi Lee.

Je le taquinais, comme laissait le voir mon sourire. Je relevais un peu une des manches de mon sweat pour lui montrer davantage de mes tatouages.

- Merci... j'en ai dessiné la plupart.

Je ne voulais pas me faire tatouer n'importe quoi par le premier abruti venu maniant une aiguille.

Je me penchais vers lui, parlant à son oreille avec un air de conspirateur.

- Et si tu ne la remets pas non plus. C'est Mary Sue. Elle a perdu au moins une cinquantaine de kilos d'après mes estimations. Mais ça ne l'a pas rendu plus agréable. Je trouve même que c'est pire.

Je me reculais, souriant toujours.

- Mais parle moi de toi. Tu fais quoi? Tu es comme les autres marié avec des gosses et compagnie?

De toute façon si j'avais une chance ça ne m'arrêterait pas. Il ne serait pas le premier hétéro marié que je convertirais.





Dernière édition par DOME+ le Lun 16 Sep - 21:44, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: ❝ You're just like an angel. [PV Beloved]    ❝ You're just like an angel. [PV Beloved] Icon_minitimeLun 16 Sep - 21:42


LIO(nel) a écrit:

Lee Ji-ho
J'ai 31 ans et je vis à Bridgeport, dans le Connecticut (USA). Dans la vie, je suis architecte à la tête de ma propre agence depuis 2 ans et je m'en sors avec les honneurs. Fils de parents médecins, je fais parti de la population aisée du pays. Cependant, à cause de mon caractère et de mon train de vie à cent à l'heure, je suis célibataire et je le vivais plutôt bien jusqu'à présent. Enfin ça, c'était avant toi.


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Je fermais les yeux, l’écoutant me répondre tout en beignant mes lèvres distraitement dans ma bière. « Bien sur que je me souviens de toi, sinon je n’aurais pas pu replacer les cours d’arts à Yale, comme unique entrée en matière que j'ai pu trouver, d’ailleurs... Pas très original, je le conçois. » Répliquais-je sur un ton égal mais du tac-au-tac, preuve que je m’étais sentis piqué. Puis comment oublier des yeux comme les siens. Mes iris, sévères, et dans lesquels dansait une lueur d’irritation, allèrent se perdre dans les siens. Mais la vue de son petit sourire en coin balaya presque aussitôt ma mauvaise humeur. Je baissais les yeux vers ses avants bras sur lesquels il venait de retrousser ses manches. C’était beau. Une myriade de dessins différents se mêlaient, recouvrant presque l’intégralité de l’épiderme, et malgré leur caractère hétéroclite il se dégageait du tout une certaine harmonie. C’était un fin travail, que je jugeais de professionnel à la lueur de mes maigres connaissances en la matière.

Reposant mon verre dans la petite flaque d’eau condensée qui s’était formée sur la table, je laissais doucement échapper un sifflotement conquis, admiratif. Honnête aussi, parce que je l’étais vraiment à cet instant.

« Merci... j'en ai dessiné la plupart. » Tout en l’écoutant, mon culot m’assaillit et je ne pu me retenir plus longtemps à l'idée de faire courir le bout de mes doigts humides et froids le long des arabesques bariolant sa peau. C’était doux, et pourtant il n’y avait aucune trace de boursouflure hormis celles des veines qui courraient le long de ses bras, presque aussi musclés que les miens. Si, au premier coup d’œil, je doutais fort qu'il soit du genre sportif, aucun doute n'était possible ; il devait avoir son propre moyen pour les entretenir... Était-ce dû à son attrait artistique ? Dessinait-il beaucoup ? Ou bien était-ce dû à une toute autre raison, beaucoup plus licencieuse celle-ci ?

J’étais entièrement tourné vers ma contemplation lorsque le fameux Noah jugea bon de se pencher à mon oreille. Sa remarque quant à la jeune donzelle installée en face de nous finit de me sortir de ma rêverie avec une stupeur qui s’afficha sans nul doute sur mes traits. L’instant qui suivit, je me reculais un peu sur ma chaise -tout comme il venait de le faire-, le dévisageant comme s’il m’avait susurré la pire des grossièretés à l’oreille. Puis, sans que je ne comprenne vraiment pourquoi, je partis dans un rire tonitruant qui firent se retourner quelques têtes dans notre direction. Je ne pris même pas la peine de m’excuser, levant simplement ma pinte en l’air en direction des quelques curieux qui retournèrent bien vite à leurs discussions ennuyeuses. Tous, à l'exception de notre voisine qui nous jaugeait avec un étonnement et une curiosité difficilement dissimulable. Je lui décochais un sourire avant de me pencher à mon tour vers mon acolyte pour la soirée. « Et bien… Je ne l’aurais sans doute jamais su sans ton aide. Tu as donc l’œil, si je comprends bien…. D’abord moi, puis cette pauvre jeune femme. » Je coulais un regard en direction de celle-ci. « Et détrompes-toi, je suis à peu près sûr que derrière ses airs sévères se cache une bête de sexe. » Je ris un peu à ma propre blague, toujours penché vers Noah comme si nous projetions d’horribles et sombres complots. Et à en croire l’air de plus en plus déconfit que Mary Sue arborait, sans doute que nous dégagions cette impression. Noah, quant à lui, ne semblait toujours pas décidé à se défaire de son sourire, beaucoup trop charmeur pour mes sens d’hétéro invétéré. Alors pourquoi diantre cela réussissait-il à m'électrifier les sens ?

Il me questionna sur ma vie intime et je m’y pliais docilement sans rechigner. Riant même du portrait qu’il dressait de moi. « Alors ça, non ! Ça ne risque pas, ahaha… Cerait-ce donc là l’image que je renvoi ? » M’étonnais-je en jouant les faux offusqués, reprenant un peu de ma bière. Mon pouce gauche alla caresser mon annulaire, à l'endroit même où j'aurais pu porter une alliance si les circonstances avaient été autres. Je me demandais ce que cela produisait d'en porter une constamment. Une fois, alors que j'avais beaucoup bu durant une réunion de chantier banale, j'étais passé devant une bijouterie et m'étais arrêté pour contempler les nombreux anneaux qui y étaient présentés. Tous des alliances, à n'en pas douter. Allez savoir quelle mouche m'avait piqué ce jour là, mais j'étais bel et bien rentré dans le magasin qui puait le fric et les bijoux comptants au minimum 4 chiffres au compteur tarifaire. Et j'avais cédé, demandant à en essayer une, juste pour voir. Je ne l'ai pas gardé bien longtemps ; ça avait été subitement comme si elle m'avait brûlé au moment même où je l'avais passée autour de mon doigt. J'avais fuis la boutique aussi vite que ma prestance ainsi que mon ego me le permettaient, l'air sombre, et bien décidé à ne plus jamais repasser devant l'enseigne. Ce souvenir n'avait rien d'agréable, et pourtant il n'avait de cesse de me tourmenter chaque fois que j'avais le malheur de descendre un peu trop vite mon verre. Était-ce dû à la pression que me faisait subir ma famille à ce sujet ? Peut-être bien, ou alors je faisais un blocage psychologique sur cette putain d'affaire. Il n'y avait pourtant pas de quoi assassiner un cheval ; d'autres célibataires de longue date n'avaient pas succombé à la dépression pour autant. « En fait tu ne l’as pas du tout. Je suis plutôt le petit gars, la trentaine entamée, célibataire depuis… et bien… depuis que j’ai appris le sens du terme coucherie, j’imagine. » Je levais un instant les yeux vers le plafond, réfléchissant à la question tout en essayant de choisir les meilleurs mots pour décrire ma situation. « Hmm, alors tu vois, les gosses et compagnie, j’en semble bien loin encore. » Je pris le soin de reprendre et d’appuyer ses propres dires. Puis, étudiant nos verres beaucoup trop vides à mon goût, je me levais de ma chaise pour pouvoir empoigner la bouteille d’une liqueur forte et fruité, abandonnée au centre de la table. J’attrapais deux verres propres à la volée et en déposait un devant Noah en me réinstallant confortablement à ma place. « A ton tour, maintenant. Femme, enfants ? J’aurais beaucoup de mal à y croire, sans vouloir te vexer, ahah. Non, je t’imagine plutôt artiste intrépide... galeriste, pourquoi pas ? » Voilà que je me prenais à mon tour au jeu, un sourire espiègle au coin des lèvres. Lorsque nos shots furent remplis à ras bord, je pris le sien pour le lui planter entre les doigts et vint faire tinter mon verre contre le sien avec force. « A la tienne, et aux gosses que je n’aurais sans doute jamais. » Lançais-je, mon sourire perdant un peu de sa saveur face à cette demi vérité révélée.

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MessageSujet: Re: ❝ You're just like an angel. [PV Beloved]    ❝ You're just like an angel. [PV Beloved] Icon_minitimeMar 17 Sep - 22:40

Beloved a écrit:

Noah Mackenzie
J'ai 31 ans et je vis à Bridgeport, USA. Dans la vie, je suis fraichement au chômage et je m'en sors pas vraiment là c'est plutôt la merde. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt comme un soulagement. Non mais sérieux, moi? En couple? Jamais de la vie.




Dawid Auguscik :copyright:️ angel dust

« Bien sur que je me souviens de toi, sinon je n’aurais pas pu replacer les cours d’arts à Yale, comme unique entrée en matière que j'ai pu trouver, d’ailleurs... Pas très original, je le conçois. »

Pas très original non je l'accordais mais ce n'était rien. Il se rattrapait plutôt bien pour le moment. Je le laissais faire sans rien dire, regardant du coin de l'oeil ses doigts retraçant le contour de certains de mes tatouages. Je n'allais pas m'en plaindre, c'était plutôt agréable comme sensation. Un geste, pas si anodin que ça, qu'un hétéro pur et dur n'aurait pas eu envers moi. Alors j'appréciais, gardant espoir quant au reste de la soirée.

« Et bien… Je ne l’aurais sans doute jamais su sans ton aide. Tu as donc l’œil, si je comprends bien…. D’abord moi, puis cette pauvre jeune femme. Et détrompes-toi, je suis à peu près sûr que derrière ses airs sévères se cache une bête de sexe. »

Je ris avec lui à sa remarque, attirant sur nous les regards mi perplexe mi furieux de la dite bête de sexe. Je ne savais pas trop quoi en penser à vrai dire. Il parait que celles qui avaient l'air le plus sévère en apparence étaient souvent les plus sauvages au lit. Mais j'avais du mal à savoir si son air désapprobateur permanent venait de son côté sévère ou de son côté coincé. Peut être l'ancienne petite grosse était elle toujours vierge? Cela se pourrait. Il n'assumait pas d'être devenu un canon. Cela l'effrayait et la poussait à se renfermer sur elle, repoussant les hommes d'un air sévère. De toute façon je ne vérifierais jamais toutes ces théories. J'avais eu quelques femmes dans ma vie mais j'étais beaucoup plus branché queue pour m'attarder sur elle. J'avais un mignon petit asiatique à charmer et ça me branchait plus.

« Alors ça, non ! Ça ne risque pas, ahaha… Cerait-ce donc là l’image que je renvoi ? »

Les deux bières qu'il s'était descendu avaient du faire leur petit effet. Il riait, beaucoup trop facilement de notre conversation. Et moi je continuais de sourire, un peu plus charmeur et charmé à chaque de ses éclats de rire.

C'était cette image oui qu'il renvoyait, la même que celle des autres prétentieux à côté. Celle du mec à qui tout réussissait selon les normes autoritaires de notre société. Qui avait décrété qu'il fallait avoir accompli un certain nombre de choses dans sa vie pour l'avoir "réussi"? Depuis quand notre vie était elle devenu un concours? Il fallait avoir complété sa liste, de la plus brillante des façons et le plus rapidement possible, sinon on était un raté. Je m'en foutais. Je préférais être un raté heureux qu'un bourgeois coincé.

« En fait tu ne l’as pas du tout. Je suis plutôt le petit gars, la trentaine entamée, célibataire depuis… et bien… depuis que j’ai appris le sens du terme coucherie, j’imagine.  Hmm, alors tu vois, les gosses et compagnie, j’en semble bien loin encore. »

Mais c'est qu'il devenait vraiment intéressant là... Peut être qu'il avait déjà viré de bord qui sait. Ou alors il était bi. Dans les deux cas moi je pouvais être gagnant. Et s'il n'avait pas complètement franchi le cap encore je voulais bien me proposer de l'y aider.

Je le regardais faire alors qu'il attrapait une bouteille d'alcool plus fort et deux petits verres. Voilà qui était beaucoup mieux. Au moins on ne faisait plus semblant de ne pas être entrain de se saouler, mais en le faisant quand même surtout quand on voyait la vitesse à laquelle il avait descendu son premier verre.

« A ton tour, maintenant. Femme, enfants ? J’aurais beaucoup de mal à y croire, sans vouloir te vexer, ahah. Non, je t’imagine plutôt artiste intrépide... galeriste, pourquoi pas ? A la tienne, et aux gosses que je n’aurais sans doute jamais. »

Je ris en prenant mon verre pour trinquer avec lui.

- A mes gosses que je n'aurais pas non plus. Et à cette soirée qui est enfin devenue intéressante.

Sous entendu, depuis qu'il était venu s'asseoir à côté de moi. Mais je ne doutais pas de lui. Il n'avait pas l'air d'avoir encore assez bu pour ne pas comprendre mon sous entendu.

Je descendis mon verre cul sec, le laissant me suivre. Je remplis nos verres derrière, attendant un peu pour ma part avant d'entamer la seconde tournée. J'ignorais volontairement les regards outrés des coincés un peu plus loin. Oui je les avais insulté indirectement et oui je m'en foutais complètement. Je préférais passer ma soirée en tête à tête avec Lee et ne plus penser à eux.

- La vérité c'est que... les femmes ce n'est pas trop mon délire si tu vois ce que je veux dire.

Et j'étais certain qu'il le voyait parfaitement. Je repris mon verre avant de le descendre aussi rapidement que le premier, l'incitant à faire de même. Oui oui je voulais le saouler pour abuser de lui, où était le mal à ça?

- Sérieux, on est beaucoup trop jeune pour se retrouver déjà coincé avec des gosses et tout. Je veux profiter de ma vie, pas me la pourrir.

Je pouvais sentir les regards noirs me transpercer. Bah oui moi je trouvais qu'ils gâchaient leur vie, chacun son point de vu.




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MessageSujet: Re: ❝ You're just like an angel. [PV Beloved]    ❝ You're just like an angel. [PV Beloved] Icon_minitimeMar 17 Sep - 22:40


LIO(nel) a écrit:

Lee Ji-ho
J'ai 31 ans et je vis à Bridgeport, dans le Connecticut (USA). Dans la vie, je suis architecte à la tête de ma propre agence depuis 2 ans et je m'en sors avec les honneurs. Fils de parents médecins, je fais parti de la population aisée du pays. Cependant, à cause de mon caractère et de mon train de vie à cent à l'heure, je suis célibataire et je le vivais plutôt bien jusqu'à présent. Enfin ça, c'était avant toi.


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« A mes gosses que je n'aurais pas non plus. Et à cette soirée qui est enfin devenue intéressante. »
Je ne pus cacher ma surprise, esquissant un geste de recul vers l'autre bout de ma chaise, comme pour bien souligner mon état déstabilisé. Ce n'était pas tant la première partie de sa phrase qui m'avait étonné, mais plutôt la seconde à vraie dire. D'ordinaire, jétais plutôt habitué à des flatteries mièvres ou fausses, mais surement pas à ce genre de remarques lancées avec autant d'honnêteté aux fond des yeux. Tout du moins j'espérais ne pas me tromper. J'aurais aimé le remercier pour cela, mais j'étais bien trop gêné pour oser dire quoique ce soit, aussi préférais-je me racler la gorge pour tenter de dissimuler mon embarra. Je le regardais descendre son shot, mon propre verre restait un instant en suspens tandis que mes yeux l'étudiaient studieusement. D'ordinaire j'étais plutôt bon pour deviner la véritable nature des gens simplement en les rencontrant une fois. Mais là, pour Noah, je devais bien avouer que je me sentais dépassé par les événements. Je finis néanmoins par boire mon verre, puis j'esquissais un merci doublé d'un sourire complice esquissé dans sa direction lorsqu'il nous resservi une tournée.

Lorsque ce fut chose faite, et remarquant les quelques regards courroucés que l'on attirait à nous, je pris soin de faire tinter mon verre une nouvelle fois contre le sien avant de le boire cul sec - heureusement que je pouvais compter sur ma bonne descente, sans quoi je ne tiendrais pas longtemps le rythme ce soir. Par mon geste j'espérais simplement signifier à Noah ma sollicitude. Je comprenais parfaitement ce qu'il pouvait ressentir ce soir. Je ne doutais pas que devoir évoluer entre tous ces rapiats hautains et imbus d'eux-même, ne devait pas être une mince affaire lorsque vous présentiez un CV tel que le sien. Je ne ressentais pas là de la pitié pour autant, loin de là, non il s'agissait plutôt d'une espèce de compréhension solidaire et muette. Si Noah n'avait pas été présent pour jouer les vilains petits canards ce soir, sans doute aurait-ce été moi, le dindon de la farce. Parce que mon profil cachait certaines zones d'ombres et surtout un grand carré blanc en dessous de l'intitulé « vie matrimoniale ». Celui-là même qui m'avait déjà valu d'être à la place de Noah par le passé et dans des circonstances en tout point similaires.

Je me redressais pour me reprendre une bière parmi toutes celles abandonnées au milieu de la table, lorsque Noah prit la parole de plus plus belle : « La vérité c'est que... les femmes ce n'est pas trop mon délire si tu vois ce que je veux dire. ». Je pris le temps d'encaisser ses mots, le bras toujours tendu vers une pinte, avant de me réanimer en décidant de rabattre mon dévolu sur un bol de cacahuètes que je reposais devant moi. Je ne préférais rien répondre à Noah dans l'immédiat. A vrai dire, je n'étais pas plus surprit que ça. Dès que nos yeux s'étaient trouvés pour la toute première fois de la soirée, j'avais clairement ressentis cette sorte de lien particulier qui s'était noués entre nous deux. C'était comme si mon antenne interne, qui ne captait rien d'autre qu'un bruit blanc jusqu'ici, avait soudainement capté une onde passante. Noah m'avait littéralement branché. Ça ; et le fait qu'il m'avait docilement laissé lui tripoter le bras, ce qu'un hétéro n'aurait jamais accepté sans au moins présenter un signe de malaise, histoire de bien rappeler à toutes personnes les présentes qu'il n'était pas intéressé.
Si j'avais pu me rendre compte de tout ça, évidemment, c'était avant tout parce que Noah l'avait bien voulu. Il m'avait paru ouvert ainsi que réellement plus intéressé par ma vie que tous ces autres petits snobinards, présentement rassemblés autour de la table. Peut-être était-il intéressé tout court depuis le départ, ne pus-je m'empêcher de songer malgré moi tout en m'enfermant dans mon mutisme. Mais j'hochais la tête par moments comme pour lui signifier que mon attention lui était entièrement dévouée.

Je le regardais descendre un énième verre, le mien le suivant de près. Il avait l'air plutôt endurant lorsqu'il s'agissait d'alcool. Je n'étais pas peu fier de l'avoir choisis pour m'accompagner ce soir, mais je commençais sérieusement à sentir une once d'incertitude remonter en moi compte tenu de mes propres capacités. Malgré tout, je me débrouillais quand même pour nous dégoter deux nouvelles bières blanches - histoire de ne pas continuer à nous descendre autant d'alcool fort, sans quoi je serais bon pour appeler un taxi en rentrant chez moi - le tout ingérant une bonne poignée d'apéritifs.
Au même instant, les plats commencèrent à arriver, bien chauds et surmontés de leur nuages de condensation. Je laissais la serveuse déposer mon plat de pâtes et de viande rouge devant moi, joignant mes mains autour de ma pinte sans pour autant y tremper mes lèvres tout de suite. Peu de temps après, Noah reprit : « Sérieux, on est beaucoup trop jeune pour se retrouver déjà coincé avec des gosses et tout. Je veux profiter de ma vie, pas me la pourrir. » et je fermais les yeux tout en l'écoutant religieusement.
J'hésitais sérieusement à l'idée d'essayer de nuancer ses propos, ou tout du moins à lui déconseiller de persévérer sur la même voie, pentue, compte tenu des autres participants qui nous écoutaient. Car je n'avais pas même le besoin d'ouvrir les yeux pour sentir le ressentiment qui flottait autour de nous. Certains grincements de dents et de couverts étaient même clairement audibles lorsqu'on prenait la peine d'y prêter l'oreille. Je soupirais, empoignant mon verre avec brutalité. Ce qui était le pire, dans toute cette histoire, c'était le pincement qui me serrait le cœur aux paroles de Noah. Après tout, j'étais comme eux, moi aussi. Comme eux tous. La réussite du cocon familial en moins, mais j'avais moi aussi couru après la réussite et la reconnaissance. Je rouvris mes yeux sur mon plat, décidé à ne plus croiser les deux magnifiques lagons bleus et un air irrépressiblement grave peint sur mes traits. Même mon assiette me paraissait tout à coup très fade. Sans saveur.

« Fait chier! » M’exclamais-je, avalant goulûment ma bière d'une traite, puis la reposant avec brutalité sur la table, faisant frémir mes couverts au passage. Puis, coulant un regard en direction de Noah et de son regard toujours aussi captivant, je fouillais mes poches, à la recherche de mon porte monnaie, et en sortit quelques billets -suffisamment pour payer les frais de 4 repas dans ce restaurant- et les jetait au centre de la table. Avec des gestes rageurs, j'attrapais mon manteau sur mon dossier et entrepris de me relever en l'enfilant. « Que fais-t-on encore là, Noah ? » Lançais-je à l'intéressé tout en caressant sa main de la mienne comme pour l'inciter à me suivre. Enfin, je me dirigeais vers la sortie sans un regard en arrière. Quelques exclamassions surprises et outrées s'élevèrent mais je n'en avais cure, seul m'importait le grincement de la chaise de Noah sur le parquet délabré.

Dès que j'eus passé la porte vitrée, la brise fraîche m'attaqua et je pris le soin de remonter mon col pour me protéger contre ses assauts persistants. Puis, m'adossant contre la rambarde qui délimitait l'espace piéton de celui des véhicules, je guettais l'arrivée de Noah tout en sortant un paquet de cigarette de ma poche. Dès qu'il passa la porte à son tour, mes yeux se fondirent dans les siens, que j'apprenais à reconnaître et à apprécier. Je lui tendis mon paquet en lui proposant d'en prendre une avant de me servir moi-même. « Je ne pense pas que ce soit forcément une mauvaise chose... d'avoir quelqu'un qui nous attend à la maison... tu sais... » Fis-je finalement, répondant à son ancienne exclamation sur un ton neutre, ne voulant pas qu'il s'imagine que je le reprenais ou que je m'élevais contre lui. « Je payerais cher pour pouvoir m'en vanter moi aussi. » Mes onyx se perdirent un instant au-dessus de son épaule, en direction du tintamarre qui nous revenait de l'intérieur du restaurant, mais ils retournèrent bien vite se perdre dans ses lagunes bleues. J'expirais une bouffée. « Merci de t'être confié à moi plus tôt, ça m'a vraiment touché. » Ajoutais-je tout en sachant que mon regard avait recouvré cette petite flamme insolente et décidée. Provocatrice. Avec lenteur, prenant mon temps, je me mis à étudier chacun des traits de son visage. Son nez, long et fin, la symétrie de son visage, la barbe naissante juste au-dessus de sa lèvres supérieure, très légèrement pulpeuse et que je préférais voir s'étirer dans un sourire plutôt que muée d'une expression négative. J'avalais une goulée d'air, me donnant un peu de courage avant de poursuivre sur ma lancée.

« Il se trouve... que je suis issu d'une famille plutôt aisée. Attention, je n'essaye pas de me vanter hein, ce sont simplement les faits (je me passais une main dans les cheveux pour me donner un peu de contenance, tout en ayant pertinemment conscience de l'allure d'enfant gâté que je devais renvoyer au même moment). Je suis fils de médecin, le genre à faire la une des magazines spécialisés en Corée... Ma mère a héritée d'une telle somme d'argent qu'elle n'a sans doute jamais bossé de sa vie, si ce n'est pour des œuvres caritatives remarquables et ayant surtout pour but d'être remarquées... Je ne suis pas fils unique heureusement, mais je ne pouvais pas me cacher indéfiniment derrière mes sœurs aînées (un rire jaune m'échappa tandis que je perdais un peu le fil de ce que je souhaitais vraiment lui confier). Bref, tout ça pour dire que, une fois passé la trentaine, il n'a plus semblé acceptable que je puisse n'avoir personne dans ma vie... Comme si ce n'était pas déjà suffisamment humiliant... Voilà que ma famille se mêle de ma vie privée, comme pour mieux me rappeler que ma situation leur fait honte. » Au prix d'un ultime effort, je ravalais ma rancœur tout en tirant à nouveau sur ma cigarette. « Je te jure... Toutes ces rencontres arrangées sont un véritable calvaire, je t'assure... » Continuais-je en arrivant au bout de ma clope tant j'avais pompé dessus comme un malade. Mon malaise était palpable, je me répétais, butais sur certains mots avec maladresse. « Parfois, je me dis que tous les moyens seraient bons pour mettre un terme à cette situation... » Je détournais les yeux en riant un peu, regardant la myriade de voitures qui passait dans la rue sans les discerner vraiment les unes des autres. « Parfois, j'aimerais juste pouvoir payer quelqu'un, n'importe qui, qui serait prêt à venir crécher sous mon toit pour que je puisse me vanter moi aussi d'avoir quelqu'un dans ma vie. » Je soupirais, écrasant ma cigarette sous ma semelle et m'accoudant à la rambarde, les épaules rentrées sous le poids invisible du ressentiment qui m’oppressait. « Tout, plutôt que de laisser à mes proches une nouvelle occasion de juger ma vie. » Ces derniers mots, je savais que je les avais prononcés plus pour me défaire de mon fardeau que pour toute autre raison. Pourtant, tournant un peu la tête par-dessus mon épaule, je ne pu me retenir de jeter une œillade désespérée à Noah. Et à vraie dire, je ne savais pas vraiment ce que j'espérais en cet instant.

« Désolé, je crois que j'ai trop bu. » Ajoutais-je, me passant une main devant les yeux, comme si cela aurait pu suffire à lui faire oublier tout ce que je lui avais expliqué depuis que nous étions dehors. Je ne rêvais plus que d'une chose : pouvoir passer mes nerfs sur quelque chose, puis, enfin, aller me coucher.

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MessageSujet: Re: ❝ You're just like an angel. [PV Beloved]    ❝ You're just like an angel. [PV Beloved] Icon_minitimeVen 20 Sep - 0:51

Beloved a écrit:

Noah Mackenzie
J'ai 31 ans et je vis à Bridgeport, USA. Dans la vie, je suis fraichement au chômage et je m'en sors pas vraiment là c'est plutôt la merde. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt comme un soulagement. Non mais sérieux, moi? En couple? Jamais de la vie.




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Je le remerciais brièvement alors qu'il nous servait de la bière. Ouais c'était peut être plus prudent de ralentir. Si je continuais de trop boire j'allais dire encore plus de conneries pour faire chier les cons un peu plus loin. Déjà qu'en temps normal mon filtre mental était assez mince, quand j'avais beaucoup trop bu ça devenait encore pire. Je pouvais être un vrai petit con dans ces cas là mais je m'en foutais et bien comme il faut.

Je souris comme un gosse en voyant arriver nos plats et surtout mon hamburger. Je leur laissais leurs petits plats de prétentieux. Moi je rêvais juste d'un bon hamburger bien gras comme celui là. Je salivais rien que de voir le fromage qui dégoulinait de tous les côtés. Je l'empoignais à pleine main avant d'aller mordre dedans. Oh putain il était encore meilleur que ce qu'il en avait l'air. La viande était cuite à point, la sauce délicieuse et merde ça c'était du bon fromage.

« Fait chier! »

Je tournais la tête vers lui, la bouche encore pleine de la bouchée d'hamburger que j'étais entrain de savourer. Quoi fait chier? Son plat lui plaisait pas? En même temps je le comprenais, qui pouvait servir des pâtes avec de la viande rouge? Avec un morceau de viande comme ça il fallait des frites, point barre. Les pâtes c'était bien avec une super sauce sympa dessus, genre bolognaise ou carbonara. Là c'était un plat qui se la jouait prétentieux alors qu'il aurait été meilleur avec un peu de sauce barbecue et des frites.

« Que fais-t-on encore là, Noah ? »

Je le regardais sans vraiment comprendre sa question. Euh... moi je mangeais un hamburger là. Enfin pour être plus précis je dégustais un délicieux hamburger et je prenais mon pied en le faisant. Lui par contre il se barrait du restaurant, attirant tous les regards sur lui.

Ok... il devait certainement attendre que je le suive dehors. Je le regardais partir, jetais un coup d'oeil à mon hamburger. Putain il pouvait pas attendre que j'ai fini de manger avant de piquer sa petite crise et de partir comme ça. Je reprenais une bouchée, la plus grosse possible histoire de ne pas trop gâcher mon délicieux hamburger... le pauvre il allait finir là, seul et abandonné. Il ne méritait pas un tel sort. Je le reposais et récupérais ma veste pour le suivre dehors.

Je le rejoignais dans le froid alors qu'il s'allumait une cigarette. Je pris celle qu'il me proposait, le remerciant alors que je la glissais entre mes lèvres pour l'allumer.

« Je ne pense pas que ce soit forcément une mauvaise chose... d'avoir quelqu'un qui nous attend à la maison... tu sais... Je payerais cher pour pouvoir m'en vanter moi aussi. »

Bon ben je m'étais trompé dans mon jugement. Je pensais que c'était pas un mec coincé qui rêvait de se caser, qu'il assumait son célibat et qu'il en profitait même. En fait il était exactement comme les autres, pleurnichant dans son coin parce qu'il était tout seul mais faisant croire que ça lui convenait parfaitement. Pitoyable.... je préférais encore les mecs qui assumaient leur côté rangé que de le voir faire semblant ainsi d'être comme moi tout en méprisant ma façon de vivre.

« Merci de t'être confié à moi plus tôt, ça m'a vraiment touché. »

Ouais et là il se foutait bien de moi. Je ne m'étais pas confié. J'avais simplement joué au con pour faire chier les autres. Si j'avais voulu me confier, je lui aurais dit que j'étais dans la merde actuellement et que je cherchais désespérément une façon de m'en sortir. Si j'avais vraiment voulu m'ouvrir je lui aurais dit que j'avais honteusement profité de cette soirée dans l'espoir de trouver une main secourable pour m'aider, une nuit ou un peu plus, le temps que je trouve de quoi rebondir, un nouveau boulot que je tiendrais le temps que je m'en lasse avant de passer à autre chose. Mais ce n'était pas le cas. Je me contentais de les provoquer dans leurs petites vies parfaites avant de retourner dans mon hôtel miteux passer la nuit.

Je l'écoutais ensuite me raconter sa petite histoire, se plaignant de cette pression familiale qui le poussait à se caser à tout prix pour ne plus leur faire honte. Et c'était là que je me réjouissais que ma mère se soit cassé avec un connard quand j'avais huit ans et que mon père ne m'adresse la parole que pendant les fêtes, après avoir bu suffisamment pour réussir à sortir plus de trois mots à la suite. Au moins il ne me foutait pas la pression.

Mais du coup j'avais de nouveau du mal à le cerner. Il râlait qu'il était seul parce que vraiment il voulait quelqu'un dans sa vie ou juste parce qu'il en avait marre de cette pression. Est ce qu'il avait tenté de s'auto persuadé que ça ne serait peut être pas si mal que ça d'être en couple?

« Je te jure... Toutes ces rencontres arrangées sont un véritable calvaire, je t'assure... »

Oh ben oui ça avait l'air d'être horrible. Enfin ça dépendait. Si il pouvait baiser avec avant de les jeter je ne voyais pas où était le problème. Si il devait se contenter de les sortir et de subir la soirée sans rien faire, là ouais ça devait être chiant.

« Parfois, je me dis que tous les moyens seraient bons pour mettre un terme à cette situation...  Parfois, j'aimerais juste pouvoir payer quelqu'un, n'importe qui, qui serait prêt à venir crécher sous mon toit pour que je puisse me vanter moi aussi d'avoir quelqu'un dans ma vie. Tout, plutôt que de laisser à mes proches une nouvelle occasion de juger ma vie. »

Je me retenais de rire, tirant sur ma cigarette discrètement pour cacher mon sourire derrière ma main. Ouais là ça devenait vraiment grave. Alors je me posais la question de plus belle. Il voulait être en couple parce qu'il enviait ses cons, parce qu'il regrettait son choix de vie? Ou juste pour qu'on arrête de l'emmerder. Si c'était l'option deux, effectivement il n'y avait pas beaucoup de solution. Il valait mieux un faux couple où on se marre qu'un vrai où on est malheureux.

Je secouais vaguement la main quand il me parlait du fait qu'il avait trop bu. J'avais trop bu aussi, et même plus que lui, ce n'était rien ça. Je tirais une nouvelle bouffée de ma cigarette, méditant un peu sur ce qu'il venait de me dire.

- Pourquoi tu veux être en couple au juste? Tu ressens un manque et tu penses que seul la présence de quelqu'un à tes côtés pourrait le combler? Ou alors c'est juste parce que tes parents te font chier?

Je le fixais, ma cigarette entre mes lèvres, continuant à essayer de comprendre ce qu'il voulait au juste.

- Si juste à cause de tes parents alors ouais... tu devrais trouver quelqu'un avec qui tu t'entends bien, prêt à jouer le jeu du faux couple pour qu'ils te foutent la paix. Je valide pas cette lubie qu'ils ont de vouloir se caser à tout prix, prenant la première personne venue du moment qu'elle leur correspond un peu. Tant pis s'ils se font chier toute leur vie avec une personne insipide, qu'ils supportent à peine, partageant leur lit. Moi je veux plus que ça. Je veux vibrer.

Je m'arrêtais là, m'adossant au mur en soupirant. Je regardais la fumée s'échapper doucement d'entre mes lèvres. Je la regardais s'envoler un instant, hypnotisé par les volutes qu'elle créé dans l'air.

- Moi je serais prêt à le faire... jouer à être ton mec contre un toit. Ca ne me dérangerait pas.

Ca pourrait même me sortir de la merde, alors pourquoi pas?




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MessageSujet: Re: ❝ You're just like an angel. [PV Beloved]    ❝ You're just like an angel. [PV Beloved] Icon_minitimeVen 20 Sep - 0:52


LIO(nel) a écrit:

Lee Ji-ho
J'ai 31 ans et je vis à Bridgeport, dans le Connecticut (USA). Dans la vie, je suis architecte à la tête de ma propre agence depuis 2 ans et je m'en sors avec les honneurs. Fils de parents médecins, je fais parti de la population aisée du pays. Cependant, à cause de mon caractère et de mon train de vie à cent à l'heure, je suis célibataire et je le vivais plutôt bien jusqu'à présent. Enfin ça, c'était avant toi.


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Nous étions là, fumant dans la pénombre, la froideur de cette fin de soirée automnale nous fouettant le visage, et ses questions me prenaient au dépourvu. Je ne m'attendais pas à ce qu'il m'interroge sur ces sujet-là. Tout comme je ne m'attendais pas à ce qu'il vise aussi juste dès le départ. Compte-t-il me faire payer la séance de psychanalyse ? pensais-je tout en me sermonnant intérieurement de voir sans cesse le mal tapit partout. Peut-être était-ce juste une façon de combler le silence, de montrer de l'intérêt face à ce que je lui débitait. Ou peut-être que c'était juste sa façon de me venir en aide. Putain, Ji-ho, arrêtes de tout analyser deux minutes dans ta putain de vie, sérieux. Quand apprendrais-je à prendre du recul ? A relativiser ? Sans doute pas ce soir.

Il me fixait, de ses yeux perçants, et malgré ses questions qui trahissaient sa perplexité je ressentais l'impression désagréable qu'il pouvait réussir à lire en moi comme dans un livre ouvert. Une fausse idée, sans doute, dû à son regard acéré. Tu fais une fixation. J'ouvris de grands yeux tout en tirant une seconde cigarette de mon paquet et me murant dans mon mutisme, je le laissait poursuivre sur sa lancée.

« …Moi je veux plus que ça. Je veux vibrer. »

J'esquissais un rire mauvais, moqueur. Si la vie était réellement aussi simple, je n'en serais pas là où j'en suis aujourd'hui. Je le regardais sans ciller tandis qu'il prenait ses aises contre le mur face à moi. Une bouffée de fumée s'éleva devant son visage lorsqu'il expira et j'en profitais pour détacher mes yeux des siens et allumais ma clope. Le silence, calme, presque reposant malgré les klaxons et les bruits de la circulation, s'éleva entre nous.

« Moi je serais prêt à le faire... jouer à être ton mec contre un toit. Ca ne me dérangerait pas. »

Je plissais les yeux.

« Ce n'est pas toi qui viens de dire que je devrait me trouver quelqu'un avec qui je m'entend bien ? (j'expirais) On se connait à peine. »

Rapide, net, concis. Véridique surtout. Des yeux, j'auscultais ma cigarette qui rougeoyait entre mes doigts, peu désireux de croiser à nouveau le regard de Noah. Était-ce dû à la vague d'énervement qui me remontait dans les tripes ? Ou bien à la honte ? Je ne savais plus très bien où j'en étais aujourd'hui, ce que je désirais, vers où j'allais.

« Et si c'était un peu des deux ? Si je me cherchais quelqu'un parce que je pense que c'est le seul moyen de combler le vide en moi, et aussi parce que ça pourrait faire taire mes parents une bonne fois pour toute, qu'est-ce-que tu ferais ? Tu réitérais ta proposition ? (je détournais la tête, étudiant les rares passants sur le trottoir d'en face) Ne joues pas au con. »
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MessageSujet: Re: ❝ You're just like an angel. [PV Beloved]    ❝ You're just like an angel. [PV Beloved] Icon_minitimeVen 20 Sep - 0:52

Beloved a écrit:

Noah Mackenzie
J'ai 31 ans et je vis à Bridgeport, USA. Dans la vie, je suis fraichement au chômage et je m'en sors pas vraiment là c'est plutôt la merde. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt comme un soulagement. Non mais sérieux, moi? En couple? Jamais de la vie.




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« Ce n'est pas toi qui viens de dire que je devrait me trouver quelqu'un avec qui je m'entend bien ? On se connait à peine. »

Au moins ça avait le mérite d'être clair. J'accusais le coup sans rien laisser paraitre, baissant simplement les yeux sur le trottoir alors que je continuais de tirer sur ma clope. Je pouvais le laisser planté là, le laisser pleurnicher sur ses petits problèmes de bourgeois. Non mais c'est vrai quelle horreur le pauvre, ses parents voulaient lui trouver une fille c'était horrible. Moi à côté que je me retrouve à la rue et sans emploi c'était une aventure assez fun, pas digne de me plaindre.

Alors je pouvais parfaitement le planter là, le laisser s'apitoyer sur son sort. Il avait filé pas mal de thunes pour le repas, assez pour payer ma part à moi aussi. Je pouvais juste me casser et rentrer à l'hôtel, réfléchir à une solution concrète pour trouver du travail puis un toit. Je pourrais essayer de pas déconner pour une fois, de me concentrer sur un job au lieu de tout plaquer, ou de dire à son patron qu'il était un gros con. Ca m'était arrivé une fois. C'était pas la plus brillante des idées que j'avais eu.

« Et si c'était un peu des deux ? Si je me cherchais quelqu'un parce que je pense que c'est le seul moyen de combler le vide en moi, et aussi parce que ça pourrait faire taire mes parents une bonne fois pour toute, qu'est-ce-que tu ferais ? Tu réitérais ta proposition ? Ne joues pas au con. »

Je devrais l'envoyer chier et me casser. Qu'est ce que j'avais à lui prouver? Rien du tout. Je lui avais proposé mon aide. Il m'avait salement repoussé. Je n'allais pas en plus me rabaisser à tenter de le convaincre que oui j'étais sérieux dans ma demande et qu'il fallait qu'il me choisisse moi au lieu d'une petite pute. Je n'avais pas besoin de lui. Je pouvais parfaitement me débrouiller seul.

- Je ne cherche pas une relation sérieuse non. Ce n'est pas pour moi.

Ouais voilà ça c'était bien. Maintenant il fallait que je continue sur cette lancée, que je rabaisse ce petit con prétentieux. Je ne valais pas moins que lui parce que je n'avais pas des fringues qui puaient le luxe. Je n'étais pas un con. C'était lui le connard. Et j'allais le lui montrer.

- Moi je veux bien passer du temps avec toi. Jouer à être ton petit ami pour calmer tes parents. Avoir des petits extras en plus...

Non mais c'était quoi ce sourire de séducteur de merde que je lui faisais? Mais je faisais quoi là? Putain je me désespérais... Je laissais tomber la bataille entre moi et moi. De toute façon j'avais perdu, gagné, je ne savais pas trop. Il me plaisait et ma bite avait pris le dessus sur mon côté rationnel qui voulait l'envoyer chier. Parce que oui j'avais besoin d'un toit et cet arrangement serait parfait pour moi. Mais j'avais aussi carrément envie de me le taper depuis qu'il était entré dans le restaurant.

- Je ne sais pas si je suis ton genre, peut être pas. Mais toi tu es le mien alors... ça ne me gêne pas vraiment.

Je tirais une autre bouffée de ma cigarette, attendant de voir si il allait me jeter de plus belle. Mais cette fois je ne me laisserais pas faire si facilement. Non mais il ne fallait pas déconner non plus.



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MessageSujet: Re: ❝ You're just like an angel. [PV Beloved]    ❝ You're just like an angel. [PV Beloved] Icon_minitimeVen 20 Sep - 0:53

LIO(nel) a écrit:


Lee Ji-ho
J'ai 31 ans et je vis à Bridgeport, dans le Connecticut (USA). Dans la vie, je suis architecte à la tête de ma propre agence depuis 2 ans et je m'en sors avec les honneurs. Fils de parents médecins, je fais parti de la population aisée du pays. Cependant, à cause de mon caractère et de mon train de vie à cent à l'heure, je suis célibataire et je le vivais plutôt bien jusqu'à présent. Enfin ça, c'était avant toi.


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La lune claire, aux trois-quarts visible, dansait au-dessus de nos têtes dans la pénombre de la nuit. Il me semblait presque qu'elle gravitait autant que le trottoir qui prenait un malin plaisir à onduler sous mes pieds. Sans doute qu'il ne s'agissait là que d'un simple contrecoup dû à l'alcool que nous avions ingurgités tous les deux avec Noah.

« Je ne cherche pas une relation sérieuse non. Ce n'est pas pour moi. »

Je l'enviais un peu lorsque je le voyait réussir à définir très clairement ce qu'il désirait ou non, alors que, moi, j'avais aucune foutue idée de ce que je voulais vraiment. Et en même temps plus je réfléchissais sur le sujet ce soir et plus le mal de crâne pointait le bout de son nez. Tout semblait plus difficile à gérer. Bien plus que tous les autres soirs. Sans doute parce que Noah comptait comme élément déterminant dans l'équation. J'expirais un halo de fumée grise qui s'éleva entre son visage et le mien, le tout en formant de petites arabesques translucides que la brise morcelait au gré de ses envies. J'avais la nette sensation qu'un canyon infranchissable me séparait de Noah.

« Moi je veux bien passer du temps avec toi. Jouer à être ton petit ami pour calmer tes parents. Avoir des petits extras en plus... »

Quelque chose, pareille à une onde furieuse, rugit en moi à l'écoute de ses propos. Une part de mon individu, sans doute celle qui faisait de moi le même individu que tous ces autres encore attablés ensembles dans le restaurant que nous venions de quitter, se scandalisait. Qu'entendait Noah par des extras ? Comment osait-il me réduire à ça ? Mais ça quoi, exactement ? Avais-je l'air branché pénis ? L'étais-je ? Je n'en savais fichtrement rien, je n'avais jamais eut à me poser la question jusqu'à présent. Tout ce que je savais c'était que la présence de Noah à cette soirée s'était révélée inestimable pour moi. Bon Dieu ce que je me serais fait chier sans lui ! A jouer les petits mecs qui tentait de coller au moule social qu'on lui imposait depuis des lustres.
Et si ça avait été ça, la réponse à toutes ces années de célibat ? Et si j'étais définitivement plus attiré par les hommes que toutes ces nanas que je me devais de rencontrer, dans l'intérêt général... C'était encore un peu trop frais, un peu trop nouveau, pour crier aussi prestement à la révélation irréfutable. Peut-être que l'attirance que je ressentais pour Noah n'était qu'une passade, un truc qui n'aurait pas l'occasion de se reproduire et qui puisait sa source dans le fait qu'il s'agissait, justement, de Noah et non pas d'un ou d'une autre.
Putain ce que je pouvais penser comme inepties une fois que je me mettait à boire...

En parallèle, quelque chose dans la façon qu'avait Noah d'agir avec moi, n'avait de cesse de me hurler à quel point le lien frêle qui nous réunissait tous deux était fragile, prêt à rompre à tout instant suivant les actions, les choix et les dires que l'on choisissait lui et moi. J'étais certain que nous n'avions rien en commun, que nous n'étions pas fait pour nous entendre, pour nous comprendre. Trop différents. Je n'avais pas apprécié la façon dont il s'était posté loin de moi, de l'autre côté du trottoir. Plutôt que de me rejoindre contre la rambarde lorsqu'il avait quitté le restaurant. Il avait préféré s'y adosser pour me faire front. Voilà comment je lisais son geste. Cela avait signé l'apparition de ma première irritation. Tel l'enfant gâté que j'étais sans doute encore malgré mon âge. Tout ça parce que j'avais espéré qu'il agisse d'une façon totalement différente, qu'il se décide naturellement à me rejoindre, à me tenir compagnie de manière à ce que la chaleur qui émanait de son corps puisse m'être palpable. J'avais attendu qu'il agisse d'une certaine façon, alors que je ne le connaissais pas. Cela avait toujours compté au palmarès de mes défauts. Mon cerveau carburait, extrapolait mille et une possibilités, en retenait une qui lui convenait plus que les autres, qui le caressait dans le sens du poil ; et lorsque finalement elle ne se produisait pas, je ne pouvais me retenir de me sentir irrémédiablement déçu. Et malgré tout je ne pouvais guère nier l'attirance que je ressentais pour lui. Peu importe que nous soyons différents, opposés, ou que nous ne nous connaissions pas.

Quelque chose avait changé entre nous depuis que nous avions quitté l'atmosphère chaleureuse, quoiqu'un peu étouffante, du restaurant. Depuis que nous avions quittés les autres, qui jusqu'à présent nous permettaient de nous sentir soudés, rapprochés par des points communs, alliés. C'était comme si cette complicité, qui avait eut tant d'aisance à poindre lorsque que nous pouvions nous comparer aux autres, n'était soudainement plus rien qu'un rêve éveillé et passé.

« Je ne sais pas si je suis ton genre, peut être pas. Mais toi tu es le mien alors... ça ne me gêne pas vraiment. »

Je sentais mes joues se réchauffer inopinément malgré le froid qui me lacérait le visage. Et une envie indescriptible, profonde et bestiale, ne demandant qu'à être comblée, me prit aux tripes au même moment. Une envie de braver les interdits dictés par mes à priori, une envie de me montrer courageux. Je pris le soin d'écraser ma seconde cigarette à présent consumée jusqu'au filtre, avant de m'approcher de Noah à une allure que j'espérais normale et de pas trop alcoolisée. Puis, plantant mes yeux dans les siens d'un bleu envoûtant, je repoussais sa main qui tenait sa cigarette d'un revers pour pouvoir déposer mes lèvres contre les siennes. Ce simple contact, doux et chaud, bien qu'accompagné par le goût âcre de la nicotine, suffit à réveiller mon bas-ventre. Voilà ce que j'avais espéré qu'il fasse, sans doute depuis le premier instant où nous n'avions plus eut à répondre des regards que les autres posaient sur nous. Je sentais mes poumons se gonfler d'un élan d'allégresse, de satisfaction. La satisfaction, voilà ce que j'avais recherché jusqu'à présent avec Noah. Mes muscles se décontractaient. Je savourais ce contact et en même temps mon corps tout entier semblait quémander plus de promiscuité physique, tant il se collait contre celui de Noah, s'y réchauffant par la même occasion. Noah était plus grand que moi, c'était une chose indéniable, et pourtant, au lieu de ressentir de l'énervement ou de la frustration, cet état de fait n'accentuait qu'un peu plus l'impression sécurisante qui m'enveloppait. J'aurais pu rester lové contre lui toute la nuit si cela n'avait dépendu que de moi. Mais je sentais déjà que les secondes s’engrainaient et que mes chances de le voir me repousser en se moquant de mes gestes enfantins augmentaient par la même occasion. Aussi me contentais-je de caresser sa lèvre supérieure à l'aide de ma langue avant de me détacher de lui.

« C'était simplement pour vérifier. »

M'exclamais-je comme pour tenter de justifier mon geste, avec toute la maladresse d'un mec bourré. Sans doute que mes mots n'expliquaient pas grand-chose. Moi-même j'avais la désagréable impression d'avoir fait une bêtise, je m'attendais presque à me faire disputer. Et en même temps cette expérience, qui n'avait sans doute pas durée plus que quelques minutes, me soulevait d'un vent nouveau, libérateur. Je me sentais léger, brave. Presque puissant.

« Rentrons, il y a un super restaurant qui vend des hamburgers comme tu n'en as jamais goutté, juste en bas de chez moi. Il doit encore être ouvert à l'heure qu'il est. Lui lançais-je tout en pianotant sur mon smartphone pour réserver un taxi afin de retourner à mon appartement. Il faut que tu m'en donne des nouvelles. »

Concrètement, je meublais la conversation pour ne pas avoir à m'expliquer sur ce qui venait de se passer. Je ne m'étais pas pour autant éloigné de Noah, dont la chaleur me faisait un bien fou et m'évitais de trembler comme une feuille. Puis, un buste humain était clairement plus confortable pour s'y reposer, plutôt qu'une rambarde glaciale. La part de sensibilité enfouie au fond de moi ne pouvait s'empêcher d'espérer que Noah me retiendrait si jamais ce fichu trottoir se décidait définitivement à me trahir et à glisser sous mes pieds.

Nous attendîmes ainsi que le taxi apparaisse avant de nous glisser à l'intérieur de l'habitacle dont le chauffage était une réelle bénédiction pour nos membres engourdis. J'indiquais un instant l'adresse au conducteur tout en le sondant du regard à travers le rétroviseur, puis je me renfonçais sur le siège à l'arrière du véhicule.

« Ce n'est pas très loin. »

Glissais-je à l'intention de Noah sans lui jeter un regard, préférant admirer les paysages qui défilaient à travers les vitres de la voiture. Je voulus lui demander quels étaient les termes exacts de notre marché, combien il attendait de moi, mais je préférais ne pas brusquer les choses de peur de le voir changer d'avis et disparaître au coin de la rue aussi rapidement qu'il m'était apparu. Mes yeux glissèrent naturellement vers la silhouette de Noah qui se reflétait dans la vitre de mon côté. C'était dingue d'avoir des iris comme les siennes... Se rendait-il simplement compte de l'intensité que renvoyait son regard ?
Avant d'avoir la satisfaction de pousser plus loin mon étude, nous arrivâmes en bas de mon bâtiment, et je pris les devants en payant l'intégralité de la course et en quittant le taxi en premier. Puis, connaissant le chemin si bien que même alcoolisé j'aurais su m'orienter sans tracas, je me dirigeais vers l'enseigne du restaurant huppé qui cuisinait les fameux burgers divins.

« Prends tout ce qui te plaira, c'est moi qui invite. »

Expliquais-je à Noah alors que nous passions le pas de l'entrée. Le manager des lieux, un vieil ami de longue date, nous accueillit tout sourire et avec une chaleur à laquelle j'étais peu habitué. Au même instant je me surpris à espérer qu'aucune de mes sœurs ou ma mère n'aurait eut l'idée saugrenue de dormir à l'appartement. Certes, il était assez grand pour tous nous accueillir sans que nous soyons obligés de nous voir si l'envie nous en manquait, mais j'aurais tout de même préféré mettre les choses au clair avec Noah avant de le confronter à ma famille et à leurs extrêmes.... Ça et l'envie de l'avoir que pour moi ce soir, puisque nous venions tout juste de nous trouver. Un peu comme un nouveau jouet que nous voulions user avant de devoir le prêter... cette métaphore s'imposa à moi sans que je le veuille vraiment et me resta en travers de la gorge, si bien que je ne ressentais plus une once d'appétit.
Je pris le temps de discuter avec quelques employés pendant que Noah faisait ses choix, je le laissais passer commande, lui glissant mon porte feuille entre les mains, non sans les lui effleurer au passage. Maigre consolation, ce geste avait été plus fort que moi. Comme toujours avec Noah.

Lorsque notre commande fut servie, je rouvris la route tout en saluant une dernière fois tous le monde avant de quitter le restaurant.

« Tu vas voir il n'ont pas leur pareil pour mêler sucré-salé. La viande est toujours exquise et je ne te parle même pas du fromage... »

A nouveau, je me sentais obligé de meubler la conversation pour que la gène ne nous assaille pas. 3 minutes plus tard, nous avions parcourus le vaste hall d'accueil. Mon doigt s'abattit sur le bouton du trentième étage. Les odeurs émanant du sac de Noah embaumait tout l’habitacle de l’ascenseur. Mais cela ne me dérangeait pas.
Nous arrivâmes finalement à destination, où seule une porte verrouillée par un digicode était visible. Quoi de plus normal, puisque j'étais propriétaire de l'étage entier. Merci papa, merci mon boulot. Merci mon bol, quelque part.

Je jetais un regard à Noah pour capter son attention avant de déverrouiller la porte de façon à ce qu'il puisse lire le code d'accès au dessus de mon épaule. Puis, poussant le battant, je lui fis signe d'entrer en premier.

« Fais comme chez toi. »

Lançais-je d'un ton neutre avant de refermer la porte sur notre chemin. Je me défis de mes chaussures en cuir, et déposait mon manteau sur un cintre prévu à cet effet et rangé dans un petit placard à l'entrée. Prenant appui sur un angle du mur, j'allumais les lumières par commande vocale, avant de me diriger vers la cuisine en checkant le vaste salon dont les larges baies vitrées laissaient entrevoir la ville dans un panoramique à couper le souffle. Heureusement, personne ne semblait être présent hormis les quelques bruits qui me revenait dû aux pas de Noah dans l'appartement. Dans la cuisine, je pris soin de régler le thermostat sur 22° puis, me défaisant de mon pull-over, je me sortis un verre que je remplie à ras bord d'eau gazeuse. Il allait me falloir beaucoup plus qu'un simple verre pour purger l'alcool. Mais ça suffirait pour l'instant.

« Veux-tu qu'on en parle ? »

Lui demandais-je tout en dénouant prestement la cravate qui me sciait le cou.

« Et qu'entendais-tu par "extras". »

@Beloved

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MessageSujet: Re: ❝ You're just like an angel. [PV Beloved]    ❝ You're just like an angel. [PV Beloved] Icon_minitimeDim 22 Sep - 0:36

Beloved a écrit:

Noah Mackenzie
J'ai 31 ans et je vis à Bridgeport, USA. Dans la vie, je suis fraichement au chômage et je m'en sors pas vraiment là c'est plutôt la merde. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt comme un soulagement. Non mais sérieux, moi? En couple? Jamais de la vie.




Dawid Auguscik :copyright:️ angel dust

Je restais à attendre sa réponse. Je n'aurais pas du y attacher de l'importance. Je ne devrais pas m'inquiéter de savoir s'il serait d'accord ou pas. C'était lui qui avait besoin d'aide là pour calmer ses parents, pas moi. Ok j'étais dans la merde mais j'avais vécu d'autres situations compliquées et je m'en étais toujours sorti. Je m'en sortirais une fois de plus. Je n'avais pas besoin de lui.

J'attendais. Je le regardais s'approcher de moi et repousser ma main qui tenait ma cigarette sans comprendre. Puis je le sentis, venir se coller contre moi, m'embrasser légèrement presque du bout des lèvres, un baiser léger comme une caresse. Je fermais les yeux, profitant de cette sensation, de ce baiser si doux qu'il me retournait, me perturbait moi qui était habitué aux baisers avides de plaisir de mes plans culs.

« C'était simplement pour vérifier. »

Vérifier quoi? Que je lui plaisais? Ou que je ne lui plaisais pas? Je voulais croire à la première option. Même si il m'avait jeté qu'on ne se connaissait quasiment pas, en oubliant ce détail, je gardais à l'esprit les nombreux regards qu'il m'avait lancé depuis qu'il était entré dans le restaurant, la façon qu'il avait eu de caresser mes tatouages, ce baiser... Et le fait qu'il restait toujours contre moi, ne s'éloignant pas après le bref baiser qu'on avait échangé.

« Rentrons, il y a un super restaurant qui vend des hamburgers comme tu n'en as jamais goutté, juste en bas de chez moi. Il doit encore être ouvert à l'heure qu'il est. Il faut que tu m'en donne des nouvelles. »

Je le fixais un peu perdu. Il faisait quoi? Il me posait son mini ultimatum, me demandant de me justifier, de passer limite un entretien d'embauche pour faux petit ami. Puis il s'arrêtait là, m'embrassant pour changer ensuite de sujet et me parler bouffe. Bon je n'était pas contre un hamburger. Je repensais à celui que j'avais commandé et que j'avais laissé abandonner dans le restaurant, se flétrissant seul et triste dans son assiette. Quel gâchis. Quelle désolation...

Le taxi finit par arriver. Moi je n'avais pas eu de réponse, pas un mot d'ailleurs de sa part. Il était juste resté contre moi, se servant de mon corps comme oreille ou comme béquille pour ne pas tomber, je ne savais pas trop. Je montais avec lui dans le taxi, hochant simplement la tête quand il me dit que ce n'était pas loin. Je restais de mon côté, fixant le paysage par la fenêtre, essayant de reconnaitre le quartier où il nous emmenait. C'était son idée de proposer cette idée à la con. C'était encore son idée d'aller dans ce restaurant. Alors si il voulait parler il n'avait qu'à faire le premier pas.

Je sortis du taxi après lui, le laissant payer. Je commençais à me dire que je n'étais pas beaucoup trompé sur lui. Il était riche, du genre vraiment riche. Le quartier où on se trouvait je n'y avais quasiment jamais mis les pieds. Les gens d'ici et moi on était pas du même monde. Je ne me sentais pas à ma place ici et ça ne s'arrangea pas dans le restaurant. Ils servaient des hamburgers ok, mais je me demandais ce qu'ils foutaient dedans pour que ça coute aussi cher.

« Prends tout ce qui te plaira, c'est moi qui invite. »

Euh ouais... il valait mieux. Parce que là si je nous payais le repas je pouvais dire adieu à une partie de mes maigres économies. Je devrais aller tapiner plus tôt que prévu pour avoir de quoi bouffer et me loger. Et il y avait vraiment des gens qui venaient ici? Il fallait croire. Je commençais même à me dire que Lee était un habitué vu la façon qu'il avait de discuter avec le manager et les employés. Je commandais le premier truc un peu simple pour moi, ne me faisant vraiment pas aux mélanges bizarres aux noms plus compliqués les uns que les autres. Ils pouvaient pas faire un cheeseburger bacon tout simple? Pourquoi il fallait rajouter une sauce à la je sais pas quoi sur tapis de machin?

Je récupérais le sac et ressortit avec lui, l'écoutant vaguement alors qu'il vantait la qualité de la bouffe. Moi j'étais perdu dans mes pensées, mal à l'aise au milieu de tout ça. Qu'est ce que je foutais là? Qu'est ce qu'il attendait de moi au juste? Est ce qu'il voulait encore vérifier des choses avant de se décider? Non parce que s'il avait accepté, pourquoi il ne me l'avait pas dit clairement avant de partir? Pourquoi se mettait il à meubler la conversation sans parler franchement?

Je le suivis dans un immeuble, beaucoup trop luxueux, comme tous les autres d'ailleurs. Je le laissais appuyer sur le bouton de son étage, avant de le suivre sans rien dire alors qu'il tapait un code arrivé à un étage. J'avais peur de découvrir l'appartement... quel genre d'appartement de luxe avait son propre code et son étage entier?

Je me figeais alors qu'il ouvrait la porte, m'invitant à entrer et à faire comme chez moi. Ok... j'étais tombé chez Christian Grey, version bi ou gay, et asiatique. C'était pour ça qu'il n'avait pas parlé? Il avait une salle de jeux planquée quelque part et il allait me sortir un contrat de SM avec l'option faux petit ami en plus? Non parce que le délire de me faire frapper et traiter comme une chien, c'était pas vraiment mon truc.

Je le suivais timidement, beaucoup trop impressionné par la vue, le luxe des lieux, les gadgets high tech. Non mais sérieusement le mec avait allumé la lumière en parlant?!! Je m'attendais presque à entendre un double de Jarvis se mettre à nous parler vu l'ambiance.

Je posais dans la cuisine avant de m'installer. Je restais silencieux, trop perdu et intimidé pour réussir à faire plus. Je déballais nos hamburgers avant de prendre le mien. Le fromage avait un nom bizarre, chèvre de je sais pas où, une sauce au miel et je sais plus trop quoi, avec d'autres choses dedans que je n'avais pas retenu, mais je devais reconnaitre qu'il était délicieux, plus que celui que j'avais abandonné. Je l'avais même déjà oublié.

« Veux-tu qu'on en parle ? Et qu'entendais-tu par "extras". »

Je le regardais, alors que j'avalais enfin la bouchée que j'étais entrain de mastiquer. Putain mais bien sur que je voulais qu'on parle!! Je me demandais ce qui se passait, ce qu'on était entrain de faire là, si je n'étais pas tombé dans l'appartement d'un psychopathe qui allait me séquestrer et me demander de faire des choses bizarres.

Je gardais mon hamburger dans les mains, celui là je ne le lacherais plus. J'avais trop faim. Je le voulais et je le boufferais en entier.

- Bah... euh... je parlais de sexe.

Il m'avait pourtant semblant que c'était évident.

- Je veux parler ouais. Je veux savoir pourquoi tu m'as amené ici et ce que tu attends de moi au juste.





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MessageSujet: Re: ❝ You're just like an angel. [PV Beloved]    ❝ You're just like an angel. [PV Beloved] Icon_minitimeDim 22 Sep - 0:37


LIO(nel) a écrit:

Lee Ji-ho
J'ai 31 ans et je vis à Bridgeport, dans le Connecticut (USA). Dans la vie, je suis architecte à la tête de ma propre agence depuis 2 ans et je m'en sors avec les honneurs. Fils de parents médecins, je fais parti de la population aisée du pays. Cependant, à cause de mon caractère et de mon train de vie à cent à l'heure, je suis célibataire et je le vivais plutôt bien jusqu'à présent. Enfin ça, c'était avant toi.


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Je m’installais en face de lui, m’accoudant au bar à l’américaine, mon verre d’eau dans mes mains. Des yeux, je le regardais manger en silence.

« Bah... euh... je parlais de sexe. »

Je sentis mes joues s’échauffer et tressaillis une seconde face à son franc parlé.

« Je veux parler ouais. Je veux savoir pourquoi tu m'as amené ici et ce que tu attends de moi au juste. »

Je finis mon verre d’une traite et me retournais pour récupérer une bouteille d’eau plate dans le frigo, avant de la poser entre Noah et moi. Puis je pris un second verre dans l’un des placards hauts au-dessus lavabo pour le proposer à Noah.

« Hum… Je t’ai amené ici parce que je m’y sens plus à l’aise que dehors à me cailler le jonc. Et je n’attends de toi rien de plus que ce que tu m’as proposé. C’est-à-dire que tu passes du temps avec moi, à jouer au petit ami transi, le temps d’apaiser ma famille. Ce sera déjà bien. »

Je bu quelques gorgées, détournant les yeux vers le panorama de la ville en contrebas.

« Oublies le sexe, je ne compte pas tremper dans des affaires de prostitution de si tôt. »

Je pris le temps de réfléchir un instant, puis continuais sur ma lancée :

« Pour que ce soit plus crédible, sachant que ma mère et mes sœurs ont la fâcheuse habitude de se pointer un peu n’importe quand, il serait préférable que tu emménages ici. Lorsque tu entres dans le salon, de part et d'autre de l'espace, tu trouves deux couloirs qui se font fasse (je pointais du doigt le long canapé en cuir que l’on pouvait distinguer depuis la cuisine), ma chambre se trouve dans l’aile droite, ainsi que mon bureau et quelques pièces annexes… Dans l’aile gauche tu trouveras plusieurs chambres, ainsi qu’une salle de sport. Je te propose de t’installer dans l’aile droite, tu n’as qu’à choisir la chambre qui te convient le mieux. Tu peux même toutes les essayer si ça te chante, un service t'entretient passe quotidiennement et se charge de tout jusqu'au lavage des draps. Évites quand même de laisser traîner des trucs trop personnels ou autre, je ne veux pas avoir à démêler une histoire de vol. Chaque chambre est pourvue d’une salle d’eau et d’un dressing dans lequel tu trouveras un coffre-fort déverrouillé et dedans les instructions pour le mettre en marche. »

Je sortis d’un placard un crayon ainsi qu’un carnet.

« Tu es libre de te balader comme tu l’entends, mais je préférerais que tu évites de traîner dans le couloir à l'est. Du reste, si tu as besoin de quoique ce soit, fais le moi savoir. »

J’entrepris de noter mes coordonnées complètes, celles de mon agence, ainsi que deux-trois autres informations primordiales comme le code pour entrer dans le hall et celui de l’appartement. Sur une autre page, je pris le soin de dresser une présentation sommaire des membres de ma famille. Nom, prénom, âge, emploi, qualités et défauts… tout y passa.

« J'aimerais aussi que tu t’abstiennes de ramener du monde ici. Pour le reste, j’imagine que nous verrons les détails au fur et à mesure. »

J’arrachais une page avant de faire glisser le carnet dans la direction de Noah sans difficulté, puisque le plan de travail était taillé dans du marbre poncé et lisse. Je lui jetais un regard pour m’enquérir de sa réaction et dès que ses yeux se baissèrent sur le carnet, je me mis à écrire sur la feuille que je venais de déchirer :

« Moi, Lee Ji-Ho, m’engage à héberger gratuitement Noah …, pour une durée indéterminée.

En contrepartie de quoi celui-ci accepte de devenir mon partenaire de vie jusqu’à ce que ce présent contrat prenne fin. Chacun de nous deux peut décider de mettre un terme définitif au cet accord quand il le souhaite.

Aucun écart, abusif, violet ou sexuel ne sera admit.

En compensation, je m’engage à lui verser un montant total de 2 000 euros net le trentième jour de chaque mois.

Ce présent contrat est conclu entre les soussignés :

Lee Ji-ho et Noah … »


J’y ajoutais la date et le lieu et signais pour acter le tout.

« Tiens. »

M’exclamais-je en retournant le papier vers lui, lui tendant le stylo.

« Si tout cela te convient, j’aimerais que tu signes ce papier. J’ai besoin de garder une trace écrite de notre arrangement. Prends ça comme un contrat avec un employeur, si tu veux. Et prends le temps qu’il te faut pour y réfléchir. »

Je me relevais et commençais à déboutonner ma chemise, révélant mes abdominaux finement dessinés sans l'ombre d'une gène, tout en me dirigeant vers l’aile est de l’étage.

« Je vais prendre une douche, n’oublies pas de ranger derrière toi. »

La seconde d’après, je refermais la porte de ma chambre et m'y adossais en fermant les yeux. J'avais moi-même besoin de réfléchir. Je fini de me déshabiller pour me glisser sous le jet de la douche attenante. L’eau chaude me fit du bien, m’aida à dégriser un peu et surtout délia mes muscles. Après une quinzaine de minutes, je ressortais de la salle de bain uniquement vêtu de mon peignoir habituel. La matière duveteuse me donnait l’impression d’être envelopper dans un cocon de douceur, un peu comme si je m’étais trouvé entre des bras chauds et rassurant.

Ce qui aurait pu être comique, et terriblement osé, c'est que Noah décide de déchirer le premier contrat que je venait de lui demander de signer, pour en rédiger un nouveau qui prendrait ses exigences en compte. Mais compte tenu des circonstances, et du paquet de blé que notre accord pourrait lui rapporter, notamment si celui-ci persistait dans la durée, je doutais fort qu'il ait le culot de faire quelque chose dans ce goût là. Sans doute se contentera t-il de signer la feuille avant de s'enfermer à double tour dans l'une des chambres de l'aile ouest. C'est ce que j'aurais fais, à sa place.

Je jetais un œil en direction de mon reflet que me renvoyait le miroir, et passais les mains dans mes cheveux pour tenter de les discipliner. Puis j'entrepris de me laver les dents. Entre mon dentifrice et mon gel douche, tous deux mentholés, je ne doutais pas que je devais sentir fort mais je m’en foutais un peu, cette odeur ne m’avait jamais rebuté. Je marquais une pose dans ma chambre, regardant les vêtements que j’avais jeté dans un coin à même le sol. Rien ne m’assurait que je retrouverais Noah en sortant de cette pièce. Peut-être avait-il déjà plié bagage, même malgré la proposition -plus qu’alléchante- que je lui offrais ?

Étais-je fou d'entreprendre une telle histoire ? Rien de ce qui s’était passé ce soir n’avait été normal. J'allais payer un homme pour qu'il accepte de me tenir compagnie, tout ça parce que ma famille se faisait un malin plaisir de me rappeler à quel point je me sentais seul. A quel point je l'avais toujours été, en définitive. Malgré tout je pris sur moi et retournais au salon, histoire de m’enquérir de l’évolution de la situation.

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MessageSujet: Re: ❝ You're just like an angel. [PV Beloved]    ❝ You're just like an angel. [PV Beloved] Icon_minitimeLun 23 Sep - 19:28


Beloved a écrit:

Noah Mackenzie
J'ai 31 ans et je vis à Bridgeport, USA. Dans la vie, je suis fraichement au chômage et je m'en sors pas vraiment là c'est plutôt la merde. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt comme un soulagement. Non mais sérieux, moi? En couple? Jamais de la vie.




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« Hum… Je t’ai amené ici parce que je m’y sens plus à l’aise que dehors à me cailler le jonc. Et je n’attends de toi rien de plus que ce que tu m’as proposé. C’est-à-dire que tu passes du temps avec moi, à jouer au petit ami transi, le temps d’apaiser ma famille. Ce sera déjà bien. »

Donc ça voulait dire qu'on était d'accord, qu'il voulait m'avoir comme faux petit ami. On était donc là pour en parler. Je ne pouvais qu'être d'accord avec lui sur le fait qu'il préfère discuter ici plutôt que de se cailler les fesses dehors. Je continuais de manger, un peu plus détendu maintenant qu'on parlait concrètement de tout ça.

« Oublies le sexe, je ne compte pas tremper dans des affaires de prostitution de si tôt. »

Là ça me plaisait beaucoup moins. Je lui rendais service c'était tout. Je parlais pas de vendre mon cul. Si je proposais de coucher avec lui c'était parce que j'en avais envie, clairement. Puis ça serait beaucoup plus crédible si on couchait ensemble que si on s'évitait. Sans parler du fait que merde ouais j'en avais envie. Autant joindre l'utile à l'agréable non?

Je l'écoutais ensuite me raconter la suite de son petit plan. Mon enthousiasme se refroidit. J'avais eu l'impression de rendre service à quelqu'un, de partager un truc avec un pote. Je me suis dit que ça pourrait être fun de vivre à deux, de jouer cette comédie et de s'offrir des petits extras. Mais là j'avais le sentiment de parler à un homme d'affaire. Il décrivait aussi froidement notre arrangement qu'il aurait négocié un contrat avec un client. Il n'y avait aucune vie dans sa façon de parler, aucune chaleur, rien...

« Tiens. Si tout cela te convient, j’aimerais que tu signes ce papier. J’ai besoin de garder une trace écrite de notre arrangement. Prends ça comme un contrat avec un employeur, si tu veux. Et prends le temps qu’il te faut pour y réfléchir. »

Je terminais de manger mon hamburger et fixais le morceau de papier qu'il faisait glisser vers moi. Non mais ce mec était un grand malade!! Il avait carrément fait un contrat. Moi j'avais parlé comme ça, de rendre service à un ami en vivant avec lui pour jouer plus facilement le jeu, en se faisant des petits extras pour le fun. Lui là il parlait carrément de m'employer avec un contrat, un salaire et tout le reste. Je comprenais mieux son allusion à la prostitution. Il n'y aurait pas de sexe entre nous mais je n'avais pas vraiment l'impression d'être autre chose là. Il me payait pour être son faux mec comme il se serait acheté une voiture, ou une pute pour rester dans le thème.

Je hochais vaguement alors qu'il partait se doucher de son côté. Je fixais les papiers qu'il m'avait donné, ne sachant pas quoi faire. Ok c'était moi qui avait lancé que je pouvais le dépanner comme petit ami. C'était mon idée de merde. Et maintenant je songeais à faire machine arrière, refroidi par le caractère trop... protocolaire de tout ça.

Je rangeais tout comme il me l'avait demandé avant de quitter l'appartement. Jamais ça... j'avais quand même un minimum de fierté. Je voulais bien rendre service à un ami mais pas me vendre comme ça. Il avait été clair de toute façon. On était pas des amis. On se connaissait à peine. J'étais juste un mec, pauvre, qu'il pouvait se payer pour l'aider à régler ses problèmes, rien de plus.

Je retournais donc au motel miteux où je logeais, laissant tomber les papiers qu'il m'avait donné sur la petite table. Pourquoi je les avais pris? Ce n'était pas comme si je comptais vraiment les signer ou accepter. Non j'allais oublier et laisser tomber toute cette histoire. C'était mieux ainsi. Je me couchais et m'endormis rapidement.

Ce furent des coups frappés violemment à la porte qui me tirèrent du sommeil. Je me levais, encore en boxer, les yeux vitreux de sommeil, pour tomber sur le propriétaire du motel.

"Le loyer?"

Je soupirais en l'entendant. Toujours aussi aimable, toujours aussi adorable celui là. Il fallait vraiment que je trouve une solution pour dégager d'ici et vite.

- Je t'ai payé pour une semaine à mon arrivée. C'est bon non?

"Les flics sont venus hier soir et ils ont embarqué la moitié de mes clients, saccageant les chambres au passage. Mes tarifs ont augmenté. Tu veux rester? Donne moi le double de ce que tu m'as donné en arrivant et j'autoriserais tes fesses à rester ici."

Sauf que son pognon je ne l'avais pas. Je lui avais donné une grande partie de ce que j'avais pour pouvoir rester une semaine là, pour me donner le temps de me retourner et de trouver un boulot. J'avais gardé juste de quoi pouvoir m'acheter à bouffer mais pas plus. Je n'avais pas de quoi le payer ni même me payer autre chose.

Alors je me retrouvais à la rue...

J'avais passé la journée à errer dans la ville, tentant de trouver de quoi gagner ma vie ou un ami chez qui squatter. J'avais épuisé quasiment toutes mes options. Ils étaient tous soit en taule, soit en couple et leur moitié voulait me voir squatter, y'en avais même qui étaient des exs dans le lot alors ils ne voulaient pas. Résultat, il était vingt heures, je continuais de trainer dans la rue, sans savoir quoi faire ou aller. Et ce putain de contrat se faisait un peu plus lourd à chaque instant dans ma poche. Deux milles dollars c'était pas rien quand même. Si je jouais le jeu ne serait ce qu'un ou deux mois, j'aurais amplement le temps de me mettre de la tune de côté pour me trouver et un boulot et un appartement. Puis dans le fond il me demandait quoi? Pas grand chose, juste d'être là et de m'amuser à jouer au faux petit ami. Il le faisait à la manière d'un bourgeois coincé certes mais ça ne devrait pas m'arrêter.

Alors je signais son papier avant de me précipiter chez lui. Je m'arrêtais devant la porte de son appartement, mon sac à dos avec mes affaires sur mon épaule. Je levais la main pour frapper, espérant qu'il soit là et qu'il accepte de me prendre. Enfin pas dans ce sens là mais.... merde je me comprenais.

Je parlais rapidement alors qu'il ouvrait la porte, ne lui laissant pas le temps d'en placer une.

- Désolé d'être parti comme ça hier. J'avais besoin de réfléchir. Mais j'accepte.

Je lui tendis son papier, signé.

- Je serais ton petit ami. Et je respecterais tes règles.

Mais ça ne m'empêcherait pas d'essayer de m'amuser un peu...



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MessageSujet: Re: ❝ You're just like an angel. [PV Beloved]    ❝ You're just like an angel. [PV Beloved] Icon_minitimeLun 23 Sep - 19:28


LIO(nel) a écrit:

Lee Ji-ho
J'ai 31 ans et je vis à Bridgeport, dans le Connecticut (USA). Dans la vie, je suis architecte à la tête de ma propre agence depuis 2 ans et je m'en sors avec les honneurs. Fils de parents médecins, je fais parti de la population aisée du pays. Cependant, à cause de mon caractère et de mon train de vie à cent à l'heure, je suis célibataire et je le vivais plutôt bien jusqu'à présent. Enfin ça, c'était avant toi.


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Il était dix-huit heures passé, le lendemain du soir où j’avais rencontré Noah à l’occasion d’une réunion entre anciens étudiants de la même université.
J’avais passé la journée à zieuter mon portable, nourrissant l’infime espoir de recevoir un message ou un coup de fil d’un numéro inconnu. En vain. Ma journée de boulot s’était déroulée pareil à toutes les autres, sans l’ombre d’un rebondissement un tant soi peu intéressant. Pas de signe de vie du bellâtre rencontré la veille et qui semblait avoir prit la poudre d’escampette pendant que j'étais sous la douche. Si bien que, lorsque j’étais réapparu dans la pièce à vivre de mon appartement ce soir là, j’avais été pris par la désagréable impression d’émerger d’un rêve. Comme si cette soirée n’avait été qu’un fantasme, uniquement démenti par mes fringues que j’avais laissé échoués dans un coin de ma chambre. Ainsi que par les emballages du restaurant en bas de ma résidence où j’avais emmené Noah, après notre petite virée en taxi, et que j’avais retrouvé au fond de la poubelle. Parce que, oui, je m’étais sentis obligé de vérifier jusqu’au contenu de celle-ci pour être certain de ne pas être devenu complètement fou. Noah avait fait comme je le lui avait demandé, il avait si bien rangé derrière lui que j’aurais presque pu croire au premier abord qu’il n’était jamais entré dans mon appartement. Et maintenant je me surprenais à nourrir des remords. Sans doute m’étais-je mal comporté, avais-je été trop antipathique ? Je ne me rappellerais même pas lui avoir demandé son avis à un seul instant durant cette fameuse soirée. J’avais sans doute merdé. Tout du moins c’était l’impression que j’en tirais, tout en enfouissant avec des gestes rageurs mon téléphone portable dans mon sac en cuir. Il fallait à tout prix que je quitte le bureau, je m’y sentais à l’étroit et prêt à chaque instant à péter un câble et à hurler sur le premier malheureux qui viendrait m’adresser la parole. Putain ce que tu peux être con Ji-Ho quand tu le veux… je soupirais, repris contenance en me passant une main dans les cheveux, et partis en direction du parking souterrain pour y récupérer ma 4C.

Dès que je fus arrivé dans mon appartement je jetais mon sac dans un coin du canapé en angle, et parti directement sous la douche. Calmes-toi, c’est toi qui lui a conseillé de prendre le temps qu’il souhaitait pour y réfléchir. J’étais en train de me savonner les cheveux lorsque j’entendis la sonnette de l’entrée raisonner. Sur l’instant je fus surpris, me demandant qui ça pouvait être. D’ordinaire les membres de ma famille ne prenaient pas la peine d’annoncer leur arrivée avant de s’imposer, et j’avais donné à Noah tous les accès nécessaires pour ne pas avoir à rester bloquer devant l’interphone. D’ailleurs ce ne fut qu’à cet instant précis que je me rendis compte de la débilité de mes actes. Et si Noah avait été mal intentionné ? Il aurait pu revenir à n’importe quel moment de la journée, puisque j’avais complètement zapper -plus consciemment qu’inconsciemment- de modifier la sécurité de mon appart. Puisqu’après tout, il aurait été futile de nier que j’avais espéré le voir en rentrant ce soir.

Allumant le jet à la puissance maximale, je me rinçais en quatrième vitesse, avant de chopper le premier bout de tissu à ma portée pour entourer mes reins avec, histoire de ne pas exposer mon intimité à n’importe qui. Le reste attendrait. Je retournais ainsi jusqu’à l’entrée, une sorte d’impulsion sourde me soulevant la poitrine au même instant, alors qu’au fond de moi j’espérais pouvoir recroiser les orbes azures de Noah. Je ne pris même pas la peine de m’annoncer, ou d’enclencher la vidéo surveillance de mon interphone afin de vérifier l’identité de mon visiteur. J'avais bien trop peur d’être déçu. J’ouvris simplement la porte.

Dès que mes yeux reconnurent les traits familiers du brun, le soulagement m’étreignit.

« Désolé d'être parti comme ça hier. J'avais besoin de réfléchir. Mais j'accepte. »

Moi qui avais redouté toute la journée cet instant, où il faudrait briser la glace et trouver les bons mots pour débuter la conversation entre nous, je fus surpris de ne pas avoir à ouvrir la bouche. Il ne m’en laissa pas même l’occasion. Toujours figé dans l’entrebâillement de ma porte, bloquant sciemment l’entrée à mon appartement, je le regardais me tendre une feuille que j’aurais pu reconnaître entre mille. Elle était un peu chiffonnée sur les bords, mais il s’agissait bien de l’ébauche de contrat que je lui avais demandé de compléter pour avoir une preuve écrite de notre arrangement en cas de potentiel désaccord ou de problème. Mon écriture, soignée, comblait en grande partie l’espace du recto. Mais contrairement à la veille, cette fois une seconde écriture, plus décontractée, se mêlait à la mienne.

« Je serais ton petit ami. Et je respecterais tes règles. »

Je relevais les yeux jusqu’à son visage pour m’enquérir de son expression. J’étais désireux de savoir à quoi il pensait. Une envie, violente, de le prendre dans mes bras me prit à la gorge et je refermais mes mains sur l’encadrement de la porte pour me retenir d’y céder. Au moins, il avait eu la décence de sonner avant d’entrer, ce qui signifiait qu’il avait un minimum de savoir vivre mais surtout qu’il ne devait pas nourrir de mauvaises intentions à mon propos. S’il avait voulu me voler, encore une fois, il n’aurait pas eu besoin de s’annoncer. Une gouttelette d’eau retenue dans ma masse capillaire dévala ma nuque et poursuivit sa route le long de mon échine jusqu’au bout de coton qui m’enserrait la taille, et cela suffit à me sortir de mes pensées. Je me raclais la gorge, poussant la porte d’une main pour laisser Noah entrer et récupérant le papier qu’il me tendait de l’autre. J’aurais voulu formuler quelque chose, lui dire à quel point j’étais heureux de le revoir, de constater qu’il acceptait de marcher avec moi bien que nous ne sachions pas où nous nous dirigions… Mais j’étais incapable de prononcer le moindre mot. Je me contentais de claquer la porte derrière nous.

Que devais-je faire à présent ? Attendait-il que je dise quelque chose en particulier ? Devais-je lui demander ce qu’il souhaitait manger pour le dîner, ou devrais-je d’abord lui demander s’il acceptait de manger en ma compagnie ? Dans quoi nous sommes nous fourrés ? Cela me semblait un peu trop brusque, trop maladroit. Devrais-je alors remettre les choses au clair concernant notre arrangement ? Lui demander si ça lui convenait ? Mais il venait à l’instant de me stipuler qu’il serait mon petit ami et qu’il accepterait de se soumettre aux règles. Devais-je lui demander s’il y avait des points, des règles ou autre, qu’il désirait lui-aussi mettre en application ? J’avais la nette impression que si j’ouvrais la bouche maintenant, je briserais quelque chose entre nous. Me connaissant, j’étais capable de sortir un truc qui me semblerait être banal et qui, pourtant, pourrait le froisser sans que je le veuille. Clairement, j’étais en train d’angoisser. Et sans doute que ça devait se lire sur mes traits. En dehors du boulot, je n’avais pas l’habitude de sociabiliser. Ou alors, la plupart du temps, je me foutais royalement du fait de vexer mes interlocuteurs. Seulement avec Noah je ne voulais pas tout faire foirer et le voir reprendre la poudre d’escampette comme il l’avait fait la veille. Je pliais la feuille en quatre entre mes doigts, détachant mes yeux agrandis par l’appréhension de son visage. Pas la peine de lui jeter à la gueule mes faiblesses. Malgré tout, l’envie de l’enlacer ne m’avait pas quitté une seule seconde depuis son arrivée. Était-ce mal ? Ne sortions-nous pas officiellement ensemble à présent ? Ou était le mal de vouloir un peu d’affection de la part de son partenaire… Putain, ravales ton manques Ji-Ho, tu fais pitié.

« Merci. »

Baragouinais-je à demi dans ma barbe, clairement mal à l’aise.

« Je sais que je te l’ai déjà dit, mais... Sens-toi ici comme chez toi. »

Après un rapide coup d’œil jeté dans sa direction je me mis à serrer très fort les poings pour contenir mes pulsions. Quel imbécile j'avais été d'écrire un contrat stipulant qu'aucun acte à caractère sexuel ne serait toléré. J'avais écrit cette ligne surtout dans l'optique de le rassurer sur le but de mes agissements, et aussi pour préserver ma réputation... Qu'il n'aille pas s'imaginer que j'étais du genre à payer n'importe qui pour assouvir mes désirs... Mais n'était-ce pas justement ce que je faisais avec lui ?
Je me rendais maintenant compte à quel point je venais de signer pour m'enfermer dans une prison dorée, avec l'objet de mes désirs à portée de main sans pour autant pouvoir y succomber. Je n'étais pas certain de pouvoir m'y tenir indéfiniment. Nous étions pourtant qu'aux prémices de notre histoire.
Alors je tournais les talons pour me rendre dans ma chambre et enfiler quelque chose d’un peu plus adapté à la situation.

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MessageSujet: Re: ❝ You're just like an angel. [PV Beloved]    ❝ You're just like an angel. [PV Beloved] Icon_minitimeMer 25 Sep - 23:58


Beloved a écrit:

Noah Mackenzie
J'ai 31 ans et je vis à Bridgeport, USA. Dans la vie, je suis fraichement au chômage et je m'en sors pas vraiment là c'est plutôt la merde. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt comme un soulagement. Non mais sérieux, moi? En couple? Jamais de la vie.

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Putain de merde il l'avait fait exprès de m'ouvrir dans cette tenue? Ou plutôt dans cette absence de tenue? Je n'étais qu'un homme moi, un homme avec des besoins et des envies. Et là de le voir, de voir son corps de rêve exhibé devant moi, la goutte d'eau descendant au ralenti sur son torse... j'avais envie de lécher la dite goutte, de lécher même tout son corps si je le pouvais. Comment il pouvait s'attendre à ce que je reste gentiment tout le long de notre collaboration, sans sexe avec lui alors qu'il était si bandant.

Je rentrais dans l'appartement un peu mal à l'aise encore. Je n'étais pas habitué à tout ce luxe. Ca allait être compliqué pour moi de vivre là dedans. Moi qui était plutôt du genre petit appart pourri tout en bordel, je me sentais déplacé ici.

« Merci. Je sais que je te l’ai déjà dit, mais... Sens-toi ici comme chez toi. »

J'hochais distraitement la tête alors qu'il se décidait à quitter la pièce, sûrement pour aller ENFIN s'habiller. Il était pas trop tôt. J'étais à deux doigts de venir me jeter sur lui vu comme il était beaucoup trop bandant. Je laissais mes affaires dans un coin du salon avant de partir vers le frigo. Bon... comme chez moi non? Alors première étape, j'allais fouiller le frigo pour trouver un petit remontant. Je ne savais pas s'il avait diné ou non ce soir. Je préférais m'abstenir pour le moment de le demander. Je ne voulais pas passer pour un crève la dalle qui se jetait sur son frigo pour le piller. Je n'avais pas mangé dans la journée mais ça il n'avait pas besoin de le savoir. Je préférais qu'il évite de savoir à quel point ma situation avait été désespéré avant que je n'accepte sa proposition.

Je trouvais des bières dans le frigo et en sortit deux pour aller m'installer sur le canapé. J'en avais bien besoin, et puis comme ça je pouvais faire croire que j'avais juste envie de boire avec lui pour apprendre à se connaitre. C'était d'ailleurs un de mes objectifs aussi. Si on devait jouer le jeu et faire croire qu'on était un couple, il valait mieux qu'on sache le maximum de choses l'un sur l'autre, histoire de pouvoir donner le change.

Je m'installais et attendais qu'il revienne pour parler.

- Je t'ai sorti une bière. Et... j'aimerais qu'on discute un peu. J'ai pas mal de questions.

J'attendais qu'il s'assoit à côté de moi pour me lancer.

- D'après ce que j'ai compris, ta famille passe quand même assez souvent ici. Il faudrait qu'on soit.... qu'on se mette d'accord pour une version à leur donner. Depuis combien de temps on se connait, comment on a commencé à sortir ensemble. Bref se construire une petite histoire de couple. J'aimerais aussi que tu m'en dises plus sur toi. Les choses que je serais sensé connaitre de toi en tant que petit ami. T'es pas obligé de me dire des trucs trop privés mais... au moins ce que tu aimes, tes habitudes, ce que tu ne supportes vraiment pas. J'essaierais de faire un peu pareil mais vu qu'elles ne me connaissent pas je peux toujours faire semblant moi.

Je reprenais une gorgée de ma bière, hésitant à aller plus loin. Il y avait quelque chose qui me gênait dans ce qu'il m'avait expliqué la veille.

- Et... euh... est ce qu'elles ont tendance à... à fouiller un peu? Parce que... elles ne vont pas se poser des questions si jamais elles voient qu'on fait chambre à part?

Parce que si elles s'en rendaient compte on perdrait énormément en crédibilité de couple. Moi je me foutais de dormir seul ou avec lui, mais je pouvais comprendre que de me voir envahir à ce point son espace comme ça puisse le perturber.

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MessageSujet: Re: ❝ You're just like an angel. [PV Beloved]    ❝ You're just like an angel. [PV Beloved] Icon_minitimeMer 25 Sep - 23:59


LIO(nel) a écrit:

Lee Ji-ho
J'ai 31 ans et je vis à Bridgeport, dans le Connecticut (USA). Dans la vie, je suis architecte à la tête de ma propre agence depuis 2 ans et je m'en sors avec les honneurs. Fils de parents médecins, je fais parti de la population aisée du pays. Cependant, à cause de mon caractère et de mon train de vie à cent à l'heure, je suis célibataire et je le vivais plutôt bien jusqu'à présent. Enfin ça, c'était avant toi.


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Just a deal


(thème musical)

Lorsque je sortais de ma chambre, nouvellement habillé d’un jogging ainsi que d’un t-shirt blanc uni, je remarquais Noah installé au fond du canapé et me décidais à le rejoindre.

« Je t'ai sorti une bière. Et... j'aimerais qu'on discute un peu. J'ai pas mal de questions. »

Voyez-vous ça, l’inverse m’aurait étonné ceci dit. Après tout ce qui s’était passé entre nous, je lui devais au moins ça. Aussi me contentais-je de l’écouter religieusement, tout en décalant le sac que j’avais jeté sur le canapé un peu plus tôt pour me faire de la place à côté de Noah. Je sentais son regard sur moi tandis que je m’installais et je pris le soin de soigner à la fois mes gestes mais aussi ma position pour ne pas lui renvoyer une image négative. Dès que le mot famille passa la barrière de ses lèvres je ne pu me retenir de grimacer, mais bien vite mon sérieux réapparu notamment lorsqu’il m’expliqua vouloir en apprendre plus à propos de moi. Je le regardais boire une nouvelle gorgée, mes yeux rivés sur sa pomme d’Adam qui montait et descendait le long de sa gorge, attisant bon nombre de pensées sulfureuses en moi.

« En général, elles n’entrent pas dans ma chambre, ni dans mon bureau, justement parce que c’est la limite de l’intimité à ne pas franchir selon elles… Mais il est vrai qu’elles pourraient bien ressentir moins de scrupule à entrer dans la tienne, auquel cas le problème sera le même… (Je réfléchis un instant, buvant à mon tour une gorgée de ma bière que je venais de récupérer en le remerciant pour son geste.) Hier… je n’ai pas osé te le proposer, de peur d’aller trop loin et de te rebuter définitivement. Déjà que manigancer un arrangement pareil n’était pas anodin… Tu aurais parfaitement pu décliner. (Mes yeux retournèrent s’ancrer aux siens, comme j’avais pris l’habitude de le faire.) Mais il est vrai que ce serait mieux que nous fassions chambre commune… pour le bien de notre couverture. »

Je m’étais sentis obligé d’ajouter ces derniers mots comme pour justifier mon geste, comme s’il avait pu subsister une chance qu’il me pense hétéro. Pour être tout à fait franc... et l’ayant déjà expérimenté par le passé avec des amis avec qui nous avions partagé le même lit ou couchage durant des vacances et expéditions étant plus jeunes... j’avais conscience de la fâcheuse manie de chercher de la chaleur et du réconfort près des autres durant mon sommeil, de me lover contre eux. Je ne donnais pas cher de ma peau si jamais j’étais amené à dormir dans les mêmes draps que Noah… Je détournais les yeux pour cacher mon embarra et repris une grosse gorgée de bière pour faire passer le tout.

« As-tu des préférences quant aux détails de notre couple ? Nous pourrions prétexter sortir ensemble depuis la fac… Ce qui ferait un paquet d’année, n'est-ce-pas (lui lançais-je en rigolant un peu), suffisamment pour qu’elles pensent à une histoire sérieuse et surtout qu’elles ressentent quelques scrupules à tenter de tout saccager entre nous… Je n’aurais qu’à leur dire ne pas leur en avoir parlé plus tôt de peur de leur réaction compte tenu de notre orientation commune… à toi et moi. »

Je m’enfonçais dans le dossier du canapé en rejetant la tête en arrière et en soupirant un coup, la bière coincée entre mes cuisses.

« Tu sais, ça reste des filles avec des cœurs d’artichauds… Plus ce sera kitsch et plus elles adhéreront… Si je leur dis que c’est ton côté artiste dans l’âme et tes magnifiques yeux bleus qui ont eut raisons de moi, elles comprendront. »

Du coin de l’œil je guettais ses réactions sans avoir conscience des compliments que je lui faisais – après tout, je le pensais vraiment.

« Que voudrais-tu savoir de plus à mon propos ? Des trucs du genre : je suis perfectionniste, du genre à remettre en place les paquets de céréale bien en ligne dans le magasin… je déteste le bordel de façon générale et encore plus lorsqu’il s’agit de mon chez-moi. Elles aussi, elles me râlent dessus parce que je n’arrête pas de tout ranger derrière elles en rouspétant. Tu ne serais pas le premier, rassures-toi. (Je levais les yeux vers le plafond tout en réfléchissant activement à la question.) Hmm, je passe le plus clair de mon temps à l’agence, j’y passe même mes nuits parfois lorsqu’il faut boucler un projet important. Je suis un fana de belles voitures, j’ai une C4 Spider qui dors au parking et à laquelle je tiens comme à la prunelle de mes yeux. Je pars fréquemment en road-trip avec des potes de lycée… Dès qu’on le peut en fait. Je ne suis pas difficile, je mange de tout mis à part des choux de Bruxelles peut-être. (Je lui jetais un nouveau en regard en biais.) Je fais beaucoup de sport, bien plus que la plupart des gens, j’imagine. Je joue du piano, de la guitare, et j’ai un peu pratiqué le violon dans ma jeunesse. Pour le reste, je suis un mec plutôt banal. J’ai vécu en Corée, chez mes parents, jusqu’à mon entrée à l’université, la même que toi évidemment. Et je dirais que chez une personne je regarde d’abord la couleur des yeux, puis les épaules… (mon regard suivit le même chemin que mes pensées, s’égarant un peu) Bien qu’il n’y ait rien de plus important que le caractère, forcément. (Je lui souris) Et il t’en faudra beaucoup pour réussir à me supporter, mon brave Noah. »

La fin de ma phrase, je la lui susurrais, tandis que je passais un bras derrière sa tête, rapprochant suffisamment la mienne pour caresser sa joue, puis enfin le bout de son nez aquilin, du bord des lèvres. Un baiser sans en être vraiment un, plus une caresse aérienne et légère. Le genre de truc qui vous retourne l’estomac et vous met les idées en vrac, comme j’aimais si bien le faire. Ma bouche dériva jusqu’à son lobe et je lui murmurais la suite, prenant appuis d’une main sur sa cuisse la plus proche :

« Mais tu n’es pas très équitable, tu ne penses pas ? Je te parle sans cesse de moi, moi, moi… et au final je ne sais rien de toi. »

Un sourire vint étirer mes lèvres et je me relevais prestement. Je venais d'envoyer valser l'une des règles du contrat, mais qu'importe. Je n'aurais guère pu m'y tenir de toute façon.

« Tu as faim ? Je peux te cuisiner un curry, ou bien un rôti, comme tu préfères. »

Je finis ma bière d’une traite, récupérant la sienne désormais vide entre ses doigts pour l’emmener jusqu’à la poubelle de tri. C’est que tout était organisé, chez moi, un peu comme à l’image de ma vie finalement.

« A ton tour de te plier à l’exercice des révélations, Noah. Quel est ton véritable nom ? Entretiens-tu de bons rapports avec ta famille ? Quels sont tes hobbies, que détestes-tu… et quand as-tu su que tu aimais les hommes ? »

Un peu brutal, mais je préférais néanmoins lui donner des pistes pour qu’il se sente à l’aise de se confier entièrement à moi. Il me tardait de pouvoir en apprendre davantage sur lui. Je voulais tout savoir, jusqu’au nom du mec qui lui coupait les cheveux. Aussi idiot que cela puisse paraître.

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MessageSujet: Re: ❝ You're just like an angel. [PV Beloved]    ❝ You're just like an angel. [PV Beloved] Icon_minitimeJeu 26 Sep - 23:01


Beloved a écrit:

Noah Mackenzie
J'ai 31 ans et je vis à Bridgeport, USA. Dans la vie, je suis fraichement au chômage et je m'en sors pas vraiment là c'est plutôt la merde. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt comme un soulagement. Non mais sérieux, moi? En couple? Jamais de la vie.




Dawid Auguscik :copyright:️ angel dust

Ok je comprenais un peu mieux pour le lit. Je ne voulais pas paraitre trop intrusif non plus mais cela me semblait être la meilleure option. Qu'est ce qu'il se passerait si un matin elles me voyaient sortir d'une autre chambre que la sienne? Ou aller me coucher le soir? Ca ne ferait pas couple ou alors couple qui avait des problèmes et c'était tout ce qu'on voulait éviter. Il fallait qu'on joue aux petits amoureux transi, au couple pour qui tout allait bien. On était sensé être un couple heureux, et quand c'était le cas on dormait dans la même chambre. Alors ouais ça serait compliqué pour nous à gérer, de dormir dans le même lit alors qu'on était pas ensemble, mais ça faisait partie du jeu.

Je n'avais pas de préférence mais je devais reconnaitre que l'idée était assez bonnes. Cela faisait assez d'années qu'on avait quitté la fac, assez de temps prétendument ensemble pour que notre couple ait l'air sérieux. Le fait qu'on soit gay nous donnait l'excuse parfaite pour s'être caché. Surtout si il venait d'une famille assez.... traditionnelle, ils pouvaient comprendre qu'il ait eu peur de leur réaction. Je craignais quand même un peu le moment où j'allais devoir les rencontrer. Je n'avais clairement jamais fait ça de ma vie, rencontrer des parents. Ca allait être une grande première. J'avais deux options. Je pouvais me tétaniser sur place, mort de trouille. Ou je pouvais faire ce que je savais si bien faire, faire le con et jouer clairement de la situation. Je sentais que ça allait être la seconde option et que j'allais vraiment pouvoir m'amuser de tout ça.

Je l'écoutais parler de lui et je sentais déjà que notre collocation allait être mouvementé. J'étais... eh bien à l'inverse de lui. J'étais bordélique, loin d'être organisé et absolument pas à la limite du maniaque comme lui. Le seul sport que je pratiquais c'était le sport en chambre. Ah non j'allais courir aussi assez souvent, surtout pour me défouler et me vider la tête. Aller frimer dans une salle de sport ce n'était pas mon truc. J'enfilais un vieux jogging et je partais courir, point barre. Je n'avais pas ses talents de musicien. Je dessinais. Je prenais ça plutôt comme un passe temps que comme un vrai boulot. J'avais fait Yale oui, surtout pour faire chier tout ceux qui disaient que je n'en étais pas capable, que je n'avais pas les moyens de me payer une telle fac. J'avais réussi l'examen d'entrée, j'avais décroché une bourse et j'étais parti étudier. Après plusieurs années j'étais ressorti avec un diplome d'art qui ne me servait strictement à rien et qui ne m'ouvrait aucune porte. Il fallait avoir des relations pour percer dans le milieu de l'art, être un gars important et propre sur lui, tout ce que je n'étais pas. Mais ouais youhouuu j'avais fait Yale.

« Mais tu n’es pas très équitable, tu ne penses pas ? Je te parle sans cesse de moi, moi, moi… et au final je ne sais rien de toi. »

Ben techniquement il n'avait pas besoin de savoir grand chose de moi. Je pouvais être celui qu'il voulait, celui que sa famille accepterait et apprécierait comme gendre. Et je doutais qu'en apprenant vraiment qui j'étais ça marche. Moi par contre je devais tout savoir de lui. Parce qu'en plusieurs années ensemble j'étais sensé le connaitre par coeur, parce que elles le connaissaient par coeur et qu'elles le verraient vite si je faisais une gaffe, si je laissais voir que je ne le connaissais pas bien. Lui il pouvait bien raconter le mensonge qu'il voulait sur moi, elles le goberaient et moi je le suivrais dans le mensonge. Qui pourrait savoir si je disais ou non la vérité?

« Tu as faim ? Je peux te cuisiner un curry, ou bien un rôti, comme tu préfères. »

- Ce que tu veux ça me va.

Je le laissais me prendre ma bouteille vide des mains avant de le suivre dans la cuisine. Non mais qui avait besoin de plusieurs sortes de poubelle différentes? Il en fallait une pour tout jeter, point barre fin de l'histoire.

« A ton tour de te plier à l’exercice des révélations, Noah. Quel est ton véritable nom ? Entretiens-tu de bons rapports avec ta famille ? Quels sont tes hobbies, que détestes-tu… et quand as-tu su que tu aimais les hommes ? »

Mon vrai nom? Non mais sérieux il avait été en cours avec moi pendant un moment et il me sortait une question comme ça? Je me posais à nouveau la question mais pourquoi il me demandait tout ça? On en avait rien à foutre de ça. Ses parents ne verraient jamais les miens. Ils ne sauraient rien de ma vraie vie. Alors je pouvais bien être qui il voulait, on s'en foutait du reste.

- Tu m'as démasqué. Mon vrai nom n'est pas Noah Mackenzie mais Diego Del Pablo. Mon père était le bras droit d'un gros bonnet de la drogue mexicaine. Il a témoigné contre son ancien boss et l'a fait plonger. On est rentré dans la programme de protection des témoins pour éviter qu'on ne se fasse descendre par représailles.

J'éclatais de rire en voyant la tête qu'il faisait.

- Non mais sérieusement on s'en fout de ma famille. Tu n'as qu'à leur dire que mes parents sont d'anciens militaires à la retraite et qu'ils vivent une retraite dorée en amoureux à Hawaï.

Je haussais vaguement les épaules. On s'en foutait de toute ça. Il valait mieux qu'il prenne cette version là que celle avec la mère qui se barre avec le premier connard venu et le père alcoolo vivant des allocs.

- Je crois que je l'ai toujours plus ou moins su en fait. J'avais toujours des doutes. J'ai commencé à être vraiment sur vers mes quatorze ans, quand je matais vraiment beaucoup trop les autres mecs. Puis ça s'est vraiment confirmé quand à seize ans j'ai roulé une pelle au joueur vedette de notre équipe alors qu'il me cherchait. Je me suis pris un coup ce jour là mais il est revenu et on a eu plus ou moins une relation caché pendant quelques temps.

Je restais adossé à son îlot central, le regardant cuisiner du coin de l'oeil.

- Mais là encore je crois que ce n'est pas une bonne histoire à raconter. Ou alors disons juste qu'il a été mon premier béguin d'adolescent et qu'on a vécu une jolie petite histoire romantique et fleur bleue avant qu'il n'aille étudier le foot ailleurs et qu'on ne finisse par rompre à cause de la distance.

C'était beaucoup plus le genre d'histoires qu'elles voudraient que celle avec le mec qui ne s'assumait pas et qui n'avait jamais réussi à le faire tout le temps de notre relation. Une relation en dent de scie, teintée par la colère, la haine et le dégout de lui même.

- De toute façon on s'en fout de tout ça. Dis moi celui que tu veux que je sois auprès de ta famille, celui qu'ils pourraient aimer. Le reste n'a aucune importance.

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MessageSujet: Re: ❝ You're just like an angel. [PV Beloved]    ❝ You're just like an angel. [PV Beloved] Icon_minitimeJeu 26 Sep - 23:02


LIO(nel) a écrit:

Lee Ji-ho
J'ai 31 ans et je vis à Bridgeport, dans le Connecticut (USA). Dans la vie, je suis architecte à la tête de ma propre agence depuis 2 ans et je m'en sors avec les honneurs. Fils de parents médecins, je fais parti de la population aisée du pays. Cependant, à cause de mon caractère et de mon train de vie à cent à l'heure, je suis célibataire et je le vivais plutôt bien jusqu'à présent. Enfin ça, c'était avant toi.


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« Non mais sérieusement on s'en fout de ma famille. Tu n'as qu'à leur dire que mes parents sont d'anciens militaires à la retraite et qu'ils vivent une retraite dorée en amoureux à Hawaï. »

Une fois la surprise de ses fausses révélations passée, je me renfrognais en le regardant hausser les épaules.

« Soit, c’est une bonne idée. Très idyllique comme retraite. (J’haussais les épaules.) Mais il faut que tu comprennes que si je te demande tout ça c’est avant tout pour moi. Pour en apprendre plus à ton sujet et non pas pour accorder nos violons. »

Je me retournais vers le frigo pour en sortir le nécessaire pour un bon curry, avant de mettre le riz à cuire dans la cuiseuse. Je l’écoutais religieusement me raconter l’anecdote de son premier baiser et fut assez surpris.

« Je pensais que ça n’arrivait que dans les films, ce genre d'histoire. »

M’exclamais-je tout en lui jetant un regard par-dessus mon épaule. Lui était adossé à l’îlot central de l’espace cuisine à l’américaine, et étrangement, le voir ainsi prendre ses aises chez moi avivait une petite flamme d’appréciation au creux de mon estomac. Cela faisait bien longtemps que personne n’était venu me tenir compagnie ici en dehors de ma famille et de mes quelques éternels amis, toujours les mêmes depuis le lycée. Alors la présence de Noah ? C’était inespéré, clairement. Et j’aimais ça.

Je me remis à la tâche, sortant une poile pour faire revenir certains aliments dedans et en découpant d’autre sur le plan de travail.

« Ah, la fameuse distance. Un vrai tue l’amour. »

Me contentais-je de remarquer à voix haute, le laissant continuer sur sa lancée la minute d’après.

« De toute façon on s'en fout de tout ça. Dis moi celui que tu veux que je sois auprès de ta famille, celui qu'ils pourraient aimer. Le reste n'a aucune importance. »

Je tiquais à nouveau avec énervement mais préférais ne pas me répéter. Peut-être qu’il ne voulait simplement pas se confier à moi, après tout, ce n’était pas comme si nous étions déjà très proches. J’haussais les épaules une nouvelle fois en reportant mon attention sur le couteau que j’utilisais pour effiler un morceau de gingembre.

« Dans l’idéal il aurait fallu que tu sois médecin, ou politicien connu, ou pop-star… Et je crois que je m’en fou un peu de ce qu’elles pensent, tant qu’elles me lâchent la grappe… Je dis elles parce que mon père se contrefous sévèrement de mes histoires de cul, tant que ça n’entache pas le patronyme de la famille. »

Je me retournais, mes gestes emprunts d’une certaine lassitude, et fit revenir quelques morceaux de poulet que je venais de finir de cuir dans la sauce que je préparais.

« Qu’est ce qui te ferais plaisir ? Pompier, artiste, prof ? Mais ne soi pas trop gourmand, elles risquent d’aller chercher des infos sur internet, les bougresses. »

Au même moment la cuiseuse de riz se mit à sonner et j’en ouvrais le capot avant de sortir deux assiettes, deux verres à pieds et les couverts d’une étagère haute, les tendant à Noah.

« Tiens, aide-moi s’il te plait. »

Puis je versais le riz dans un récipient, puis le poulet au curry dans un autre, avant d’aller les disposer sur la table à manger à équidistance de l’îlot central et du canapé.

« Vas-y, sers-toi, je reviens. »

Retournant sur mes pas, je passais par l’entrée de l’appartement et tournait à ma gauche pour récupérer une bouteille de pinot gris qui me venait tout droit d’Alsace. Puis j’allais rejoindre Noah, ouvrant la bouteille à mon passage dans la cuisine.

« J’espère que tu aimes le vin, ça m’embêterait de me siffler toute la bouteille seul. »

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MessageSujet: Re: ❝ You're just like an angel. [PV Beloved]    ❝ You're just like an angel. [PV Beloved] Icon_minitimeSam 28 Sep - 23:48

Beloved a écrit:

Noah Mackenzie
J'ai 31 ans et je vis à Bridgeport, USA. Dans la vie, je suis fraichement au chômage et je m'en sors pas vraiment là c'est plutôt la merde. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt comme un soulagement. Non mais sérieux, moi? En couple? Jamais de la vie.




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« Soit, c’est une bonne idée. Très idyllique comme retraite. Mais il faut que tu comprennes que si je te demande tout ça c’est avant tout pour moi. Pour en apprendre plus à ton sujet et non pas pour accorder nos violons. »

Mais pourtant je voulais discuter pour justement accorder nos violons sur ce qu'on raconterait à sa famille. Je commençais à avoir vraiment du mal à le suivre. Il me faisait signer un contrat à la con où il stipulait qu'on faisait vraiment ça pour le boulot, qu'il ne devait pas y avoir de sexe ni de trucs du genre entre nous. Et à côté il me la jouait pseudo drague avec son "je veux apprendre à te connaitre", il me caressait la joue dans un geste carrément malaisant... Je m'étais légèrement reculé pour ne pas qu'il ait l'impression de se prendre un vent mais... c'était bizarre.... Je captais vraiment rien.

Je continuais mon petit laïus. Parce que oui concrètement on s'en foutait de ce que je pouvais bien raconter sur moi. Je voulais juste avoir l'air du petit ami parfait pour qu'ils lui foutent la paix. Ca ne serait pas le cas si j'étais moi. J'étais plutôt le petit ami dont personne ne voulait, le plan cul par excellence mais pas plus, et certainement pas le gendre dont toutes les familles rêvaient.

« Dans l’idéal il aurait fallu que tu sois médecin, ou politicien connu, ou pop-star… Et je crois que je m’en fou un peu de ce qu’elles pensent, tant qu’elles me lâchent la grappe… Je dis elles parce que mon père se contrefous sévèrement de mes histoires de cul, tant que ça n’entache pas le patronyme de la famille. »

Je confirmais, tout ce qui n'était pas moi, un gars qui ne se fixait pas, qui n'avait pas de job, ni même d'appartement. Il allait falloir que je trouve autre chose. Un truc crédible. Parce que bon moi en médecin ou avocat ou un truc du genre ça ne le ferait vraiment pas. Je serais démasqué en moins de deux secondes.

« Qu’est ce qui te ferais plaisir ? Pompier, artiste, prof ? Mais ne soi pas trop gourmand, elles risquent d’aller chercher des infos sur internet, les bougresses. »

Je réfléchis un instant à ce que je pourrais sortir, qui serait crédible et qui ferait assez bien pour que je passe pour le petit ami parfait. Je réfléchissais tout en l'aidant à mettre la table comme il me l'avait demandé. Je souris légèrement en l'entendant parler de vin.

- Ne t'en fais pas, tant qu'il y a de l'alcool dedans moi je le bois.

J'avais terminé de mettre la table pendant qu'il était parti chercher la bouteille de vin. Forcément dans un appartement de ce genre là il était obligé d'avoir une cave à vin. Je n'osais même pas aller voir à quoi ressemblait la pièce. Et je ne voulais pas non plus savoir quel type de vin prétentieux il nous avait sorti. C'était de l'alcool, je préférais m'arrêter uniquement à ce détail.

J'attendis qu'il nous rejoigne à table avec le repas avant de commencer à nous servir tous les deux.

- On a qu'à leur dire que je bosse en free lance pour plusieurs boites de pub, pour tout ce qui est graphisme et tout. Avec un diplome d'art je devrais être assez crédible dans le rôle. Puis j'ai fait un stage dans ce genre de boite après avoir quitté Yale, donc je ne devrais pas vraiment me faire piéger.

Et c'était un métier quand même assez prestigieux pour qu'ils me jugent digne d'être leur gendre. Par contre oui j'avais eu un stage de ce genre et je ne l'avais jamais terminé. J'avais détesté cette ambiance de travail. Je m'étais engueulé à plusieurs reprises avec mon chef avant de finalement démissionné. Je n'étais pas fait pour le monde du travail traditionnel, je le savais.

Je goutais à son plat avant de lancer un petit gémissement appréciateur.

- Détail vrai je suis une merde en cuisine, encore plus comparé à toi. Ca peut rajouter un petit détail mignon à notre couple, tu es mon cordon bleu et heureusement que je t'ai dans ma vie sinon je serais mort de faim depuis longtemps.

Je lui fis un petit sourire tout en continuant de manger. Je me régalais vraiment. Ca pourrait un des avantages non négligeable de notre cohabitation, si il me faisait des plats comme ça tout le temps.

- Depuis quand tu sais que tu es gay? J'étais persuadé que tu étais bien hétéro à la fac. Pitié dis moi que tu n'étais pas déjà gay à l'époque et que j'ai raté ma chance. Ah non!! Dis moi que t'as pas couché avec cette tapette de Bradley quand on était à Yale. Je t'en supplie dis moi qu'il ne m'a pas battu sur ce coup là.

Je ne le supporterais pas. Ce con avait toujours prétendu qu'il s'était tapé les meilleurs mecs de Yale. Je ne voulais pas croire qu'il ait dit vrai.




Dernière édition par DOME+ le Sam 28 Sep - 23:49, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: ❝ You're just like an angel. [PV Beloved]    ❝ You're just like an angel. [PV Beloved] Icon_minitimeSam 28 Sep - 23:48


LIO(nel) a écrit:

Lee Ji-ho
J'ai 31 ans et je vis à Bridgeport, dans le Connecticut (USA). Dans la vie, je suis architecte à la tête de ma propre agence depuis 2 ans et je m'en sors avec les honneurs. Fils de parents médecins, je fais parti de la population aisée du pays. Cependant, à cause de mon caractère et de mon train de vie à cent à l'heure, je suis célibataire et je le vivais plutôt bien jusqu'à présent. Enfin ça, c'était avant toi.


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Je le laissais prendre les choses en main et nous servir une bonne portion, tout en écoutant attentivement son idée à propos de son possible emploi fictif. J’opinais du chef. Effectivement son idée tenait la route compte tenu de son parcours, tout du moins du peu que j’en connaissais. Je me remémorais sans trop de mal la dévotion avec laquelle il mettait cœur à l’ouvrage durant nos cours d’arts. Ça m’avait toujours impressionné, moi qui avais un mal fou à mettre en forme mes idées, pour lui tout semblait couler de source. Comme s’il s’était agi d’un don inné. Et je me rappelais aussi très bien avoir ressentis de la jalousie à son égard pour ça à la même époque. Ça et sans doute aussi le fait qu’il puisse se permettre aussi simplement d’afficher sa vraie personnalité. Il avait toujours été fidèle à lui-même, fort d’une certaine manière - à sa manière. Mais désireux de ne pas trop m’égarer dans le ressassement de souvenirs du passé, je pris la bouteille de vin et nous servis généreusement.

L’instant d’après un gémissement appréciateur me parvint et je relevais la tête en lui jetant des yeux ronds. Le bras toujours tendu en direction de mon siège, je m’asseyais en me raclant la gorge pour dissimuler mon malaise. Des gémissements pareils étaient toujours plaisants, néanmoins j’aurais sans doute préféré les entendre dans un tout autre contexte… Je l’écoutais vanter les mérites de ma cuisine en donnant mon maximum pour reste humble. Voir Noah être aussi réceptif à ma cuisine me faisait véritablement plaisir.

« Tous ces cours et ces stages culinaires n’ont pas été vains alors, ahaha. »

Lançais-je un peu gêné, passant une main dans mes mèches humides.

« C’est d’accord, gardons cette anecdote, elle me plait bien. »

Le sourire qu’il me renvoyait me subjugua un instant, et je restais béatement assis et immobile à le regarder enfourner deux ou trois bouchées consécutives. Même d’aussi loin, ses lèvres étaient un appel à la débauche. Petit mémo pour moi-même : songer à lui faire régulièrement à manger. S’il suffisait de ça pour lui faire plaisir, j’étais prêt à me mettre aux fourneaux tous les soirs s’il le désirait… Il me semblait presque que l’atmosphère venait de virer du tout au tout. C’était comme si Noah s’était ouvert davantage à moi grâce à un pauvre curry réussit. J’étais vraiment étonné du brusque revirement de situation.

« Depuis quand tu sais que tu es gay? J'étais persuadé que tu étais bien hétéro à la fac. Pitié dis moi que tu n'étais pas déjà gay à l'époque et que j'ai raté ma chance. Ah non!! Dis moi que t'as pas couché avec cette tapette de Bradley quand on était à Yale. Je t'en supplie dis moi qu'il ne m'a pas battu sur ce coup là. »

Au même moment la question fâcheuse tomba, coupant court à mon coïte. Une vague d’appréhension me prit à la gorge. Comment étais-je sensé lui expliquer que ce point-ci à propos de ma sexualité n’avait jamais été très clair ? Je n’avais jamais partagé mes draps avec un autre homme, sans que cela soit resté uniquement platonique. Je ravalais un rire gêné.

« Ahah… Rassures-toi il n’y-a jamais rien eut de tel entre Bradley et moi. Il ne m’a même jamais attiré. »

Je pris quelques gorgées de mon vin, avalant par la même occasion deux trois cuillerées de riz au curry. Est-ce que si j’omettais une bonne partie de sa question, il me laisserait tranquille et ne chercherait pas à me la reposer ? J’en doutais fortement, puisque je commençais petit à petit à le connaître. Et en même temps je ne voulais pas jeter un froid sur la discussion alors que Noah semblait finalement réceptif et même enjoué… Devais-je lui dire la vérité ? Ou bien valait-il mieux lui mentir ? Et à quoi bon le faire… il l’apprendrait tôt ou tard, cela ne faisait aucun doute… Il suffirait que l’on se croise aux sortir de la douche et ma réaction ne laisserait la place à aucun doute.

« A vraie dire, il n’y a jamais eu de « quand » … Je me pensais encore hétéro ce matin en me levant. »

Voilà, c’était mieux comme ça. Autant jouer la carte de la franchise et démarrer notre cohabitation sur de bonnes bases. Je lui jetais un rapide coup d’œil tout en appréhendant sa réaction, de peur que mes révélations ne jettent un froid entre nous. Mais je préférais bien vite reporter mon attention sur mon assiette, trop mal à l’aise pour soutenir son regard plus longtemps.

« Parfois l’époque de Yale me manque. Tout était plus simple. »

Ajoutais-je comme pour noyer le poisson, espérant que cela suffise à faire bifurquer la conversation. Bientôt nos assiettes furent vides et je me relevais pour aller me chercher une crème au chocolat dans le frigo.

« Est-ce que tu veux un dessert ? J’ai des crèmes, des yaourts… des fruits aussi si tu préfères. »

Lui jetais-je le nez dans le frigo et lui tournant le dos. Quelle était la prochaine étape ? Devrais-je lui proposer de regarder un film ? Comment devais-je aborder le moment du coucher ? Je n’étais pas certain de pouvoir le faire naturellement, après tant d’années passées à rejoindre un si grand lit vide et froid. En même temps il valait mieux ne pas trop tarder ce soir, le réveil en serait d’autant plus rude le lendemain… Et dire que d’ordinaire je ne prenais même pas la peine de dîner aussi bien avant de me jeter entre mes draps.

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MessageSujet: Re: ❝ You're just like an angel. [PV Beloved]    ❝ You're just like an angel. [PV Beloved] Icon_minitimeDim 29 Sep - 18:47

Beloved a écrit:

Noah Mackenzie
J'ai 31 ans et je vis à Bridgeport, USA. Dans la vie, je suis fraichement au chômage et je m'en sors pas vraiment là c'est plutôt la merde. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt comme un soulagement. Non mais sérieux, moi? En couple? Jamais de la vie.




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Je riais légèrement en l'entendant parler de cours de cuisine. Non mais sérieusement qui prenait des cours comme ça? A part les riches s'ennuyant dans leur quartier de riches et s'amusant à prendre des cours de cuisine, de poterie ou autres conneries du genre. Je ne savais pas s'il était sérieux ou pas. Je préférais que ce soit une blague mais j'en doutais. Il correspondait bien au profil du petit riche qui s'ennuyait et qui prenait des cours du genre. Ou peut être que c'était sa famille qui lui avait arrangé un rencard/cours dans le genre, pour le caser. Bon, dans tous les cas c'était moi qui en profitait là maintenant et je me régalais vraiment.

« Ahah… Rassures-toi il n’y-a jamais rien eut de tel entre Bradley et moi. Il ne m’a même jamais attiré. »

Yeeahh j'allais pouvoir battre cette petite merde Bradley. Il fallait avouer qu'à l'époque Ji-Ho était dans notre liste des mecs à baiser. N'importe qui avec des yeux en état de fonctionner normalement était obligé d'admettre que ce type était canon. On avait voulu se faire mais on l'avait vite rangé dans la catégorie des "trop hétéros pour qu'on puisse en faire quoi que ce soit". Sauf qu'il semblait que je m'étais trompé, tant mieux. Et que j'allais pouvoir battre Bradley sur ce coup là, joie extrême. Là il pouvait en être sur, je n'allais vraiment pas le lâcher, contrat ou non.

« A vraie dire, il n’y a jamais eu de « quand » … Je me pensais encore hétéro ce matin en me levant. »

Je restais à le fixer sans comprendre. Non mais... pause... il me sortait quoi là? Il était sérieux. Mais... non il m'avait chauffé ce n'était pas possible. Il était attiré un minimum par les hommes pour avoir fait tout ce qu'il avait fait.

J'écoutais à peine tout ce qu'il me racontait ensuite. Il me semblait qu'il me parlait vaguement de dessert tout en débarrassant la table. Non mais non il ne pouvait pas changer de sujet comme ça alors qu'il venait de me lâcher une bombe pareil. Je voulais en savoir plus et surtout comprendre. Il était vierge... enfin vierge de mec. Et il voulait que je reste abstinent après m'avoir sorti ça?!!! Non non non, moi j'avais encore plus envie de son cul là maintenant. Tant pis pour lui, il allait falloir qu'il assume.

- Attends... faut que tu m'expliques là. T'es pas gay.... ok. Jusqu'à hier c'est que je croyais aussi te concernant donc ça ne me choque pas vraiment.

Ca m'avait même plutôt surpris de voir qu'il me draguait alors que ce mec était le cliché du petit hétéro riche à qui tout réussissait.

- Mais explique moi, si t'es hétéro... pourquoi tu flirtes avec moi depuis hier? Pourquoi tu m'as embrassé? Pourquoi tu m'as fait cette petite caresse carrément bizarre sur le canapé tout à l'heure? Parce qu'un hétéro ça n'agit pas vraiment comme ça de base.

Même pas du tout je dirais.

- Mais surtout, dis moi pourquoi t'as demandé à un gars de se faire passer pour ton mec si t'es hétéro. Et putain comment tu veux faire croire à tes parents que tu es gay si tu ne l'es pas?!!!

J'allais vraiment avoir d'explications là, parce que j'étais perdu. Perdu et choqué et... ouais ça résumait bien mon état d'esprit actuel.


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MessageSujet: Re: ❝ You're just like an angel. [PV Beloved]    ❝ You're just like an angel. [PV Beloved] Icon_minitimeDim 29 Sep - 18:48


LIO(nel) a écrit:

Lee Ji-ho
J'ai 31 ans et je vis à Bridgeport, dans le Connecticut (USA). Dans la vie, je suis architecte à la tête de ma propre agence depuis 2 ans et je m'en sors avec les honneurs. Fils de parents médecins, je fais parti de la population aisée du pays. Cependant, à cause de mon caractère et de mon train de vie à cent à l'heure, je suis célibataire et je le vivais plutôt bien jusqu'à présent. Enfin ça, c'était avant toi.


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« Attends... faut que tu m'expliques là. T'es pas gay.... ok. Jusqu'à hier c'est que je croyais aussi te concernant donc ça ne me choque pas vraiment. »

Je ravalais un frisson à ses paroles, lui tournant toujours le dos, le nez dans le frigo. Je ne savais pas ce que j’avais espéré en essayant de changer de sujet, mais visiblement Noah n’était pas prêt à en faire de même.

« Mais explique moi, si t'es hétéro... pourquoi tu flirtes avec moi depuis hier? Pourquoi tu m'as embrassé ? Pourquoi tu m'as fait cette petite caresse carrément bizarre sur le canapé tout à l’heure ? Parce qu'un hétéro ça n'agit pas vraiment comme ça de base. »

Mes yeux roulèrent dans leur orbite face à mon exaspération montante, sans que Noah en soit le témoin. J’allais maintenant devoir m’expliquer, ça se profilait aussi gros qu’une maison au beau milieu d’un champs de blé. C’était étrange, dérangeant, incompréhensible. Non, il a raison, c’est ton comportement qui est incompréhensible.

« J’avais trop bu et- »

Tentais-je de témoigner, mais Noah ne semblait pas décidé à écouter mes excuses.

« Mais surtout, dis-moi pourquoi t'as demandé à un gars de se faire passer pour ton mec si t'es hétéro. Et putain comment tu veux faire croire à tes parents que tu es gay si tu ne l'es pas?!!! »

Trop de questions, qui partaient dans tous les sens, mon cerveau avait du mal à les encaisser sans s’offusquer et avait encore moins le temps de les traiter pour y répondre.

« Calmes-toi, tu veux ? »

Répondis-je dans l’espoir de faire cesser le flot qui s’échappait de ses lèvres. Je refermais le frigo d’un geste rageur avant de m’accouder contre le lavabo en inox en lui faisant face, le tout en passant une main dans mes cheveux comme pour essayer d’y voir un peu plus clair.


« Qu’espères-tu que je te dise ? Faut-il toujours tout justifier ? Tu me plais… et hier soir dans ce restau, lorsque j’ai eu à choisir entre Mary-Sue ou une autre de ces pimbêches, et toi… Le choix était vite fait. »

Je fermais les yeux, sentant le mal de crâne poindre entre mes deux orbites.

« Parce que tu crois vraiment qu’ils me ficheront là paix si je leur prétexte m’être trouvé une petite conne du jour au lendemain ? Prétexter être gay est le meilleur moyen pour justifier mon célibat sur le long terme… Putain, fait chier. »

Je jurais dans ma barbe, plus pour exprimer mon irritation grimpante que dans le but de vexer Noah.

« Tu crois que c’est si facile ? »

Ma main qui jusqu’ici massait ma tempe partit rejoindre le bord du lavabo et je m’y accrochais au point que mes articulations en blanchissaient.

« Pourquoi faut-il toujours que tout soit aussi compliqué avec toi, Noah ? »

Mon ton était clairement accusateur. Je le fusillais d’un regard torve qui, je l'espérait, le pousserait à se méfier. Un peu comme pour lui exprimer qu’il outrepassait les limites du raisonnable. Qu’il me fiche la paix, bon Dieu ! En quoi ma sexualité était-elle aussi importante au cœur de notre prétendu accord ?

« Toi-même.. tu l’as bien dit toi-même : tu me pensais clairement gay… Preuve que je ne dois pas si mal jouer la comédie ahah (je ravalais un rire jaune) . Ils n’y verront que du feu. »

Avec des pas lents, je me rapprochais de la table où il était encore installé, récupérant la bouteille de vin pour m’en servir un bon verre.

« C’est quoi ton problème ? Tout à coup tu as des remords à jouer au petit couple sous prétexte que je sois hétéro ? »

Je le bus d’une traite envoyant valser le verre dans un coin sans me soucier du bruit de vaisselle cassée qui suivit sa course jusqu’au sol. Je me penchais au-dessus de la table, prenant appui d’une main, la seconde attrapant Noah par le col pour le tirer vers moi.

« Tu te crois meilleur que moi, c’est ça ? »

Et sans demander mon reste, mes lèvres vinrent s’écraser contre les siennes avec toute la violence et la brutalité que je ressentais en moi. J’avais envie de le pousser dans ses retranchements, de le faire taire, de prendre le dessus. Ma langue vint titiller sa lèvre inférieure, puis ce fut au tour de mes dents de prendre le relais. L’instant d’après ma bouche dériva le long de sa mâchoire, ma poigne toujours fermement enserrée autour du tissu de son t-shirt, le poussant chaque seconde un peu plus à se relever et à s’avancer dans ma direction. Bientôt, ma langue partit dessiner des arabesques lascives contre la naissance de son cou, ma main se relâcha un peu et mes ongles griffèrent sa clavicule nouvellement mise à nue par le tissu distendu. Lorsque je fus satisfait de mon petit jeu, ma bouche remonta jusqu’à son lobe que je pris le temps de sucer avec allégresse avant de lui chuchoter la suite :

« Satisfait ? »

Je le repoussais d’un geste violent, me relevant de toute ma hauteur depuis mon côté de la table.

« C’est assez gay à ton goût ? »

J’essuyais du revers de la main le filet de bave à la commissure de mes lèvres, et partis en direction de la chambre avec la claire intention de m’y pieuter et de ne plus avoir à répondre toute ses putains de questions de merde.

« Tu fais vraiment chier, Noah. »

Lui jetais-je avec un regard en arrière, juste avant de disparaître dans la chambre à coucher dans laquelle je ne pris même pas la peine d’allumer la lumière. Avec des gestes rageurs, je dévissais le culot de mon dentifrice, me lavais les dents tout en faisait le décompte de 2 minutes dans ma tête - une vieille habitude qui me permis néanmoins, pour une fois, de me calmer. L’instant d’après, j’envoyais valser mon pantalon et me glissais dans les draps sans demander mon reste. Qu’il se démerde pour le reste, j’avais assez donné pour aujourd’hui.

@Beloved
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MessageSujet: Re: ❝ You're just like an angel. [PV Beloved]    ❝ You're just like an angel. [PV Beloved] Icon_minitimeLun 30 Sep - 2:58

Beloved a écrit:

Noah Mackenzie
J'ai 31 ans et je vis à Bridgeport, USA. Dans la vie, je suis fraichement au chômage et je m'en sors pas vraiment là c'est plutôt la merde. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt comme un soulagement. Non mais sérieux, moi? En couple? Jamais de la vie.




Dawid Auguscik :copyright:️ angel dust

Bon ok je m'étais peut être un peu trop excité sur les questions. Non mais il fallait me comprendre aussi c'était choquant ce qu'il venait de me sortir. Je pensais qu'il était gay, que c'était pour ça qu'il faisait ce contrat avec moi. Puis j'apprenais qu'il n'était pas gay en fait. Alors j'avais paniqué. Ou plutôt j'avais été assez perdu au milieu de tout ça.

Je l'écoutais parler, n'osant pas dire grand chose. Je ne savais pas s'il répondait à mes questions ou s'il m'engueulait là en fait. Donc je notais qu'il se pensait hétéro mais qu'il n'était pas insensible à mon charme. Ca c'était un bon point pour moi. Je me ferais un plaisir de l'aider à se décider et à basculer du côté zizi cucul du sexe.

Ca se tenait pour expliquer son célibat, c'était même beaucoup plus logique qu'il m'ait caché moi plutôt qu'une jolie fille. Je validais ça aussi il n'y avait pas de problèmes.

Effectivement il donnait plutôt bien le change, mais ça c'était parce que sans être hétéro il était quand même attiré par moi. Il aurait été cent pour cent hétéro et rebuté par un mec ça aurait été beaucoup plus difficile à faire avaler.

Mais il fallait qu'il se calme là. Je me sentais carrément agresser pour le coup. Alors non je ne me sentais pas meilleur que lui. C'était même plutôt l'inverse quand je voyais la gueule de son appartement.

Je voulais parler mais mes mots se retrouvèrent bloqués par une paire de lèvres avides de baiser. Oh putain que c'était bon... C'était le genre de préliminaire que j'aimais. Je me laissais faire, fermant les yeux et gémissant en le sentant faire. Je voulais bien dire merde à son contrat et le laisser me prendre là tout de suite. Je le laissais parcourir mon cou de baisers, caressant ma peau sous mon tee shirt. Je ne voulais pas qu'il s'arrête. Mais il finit par me planter là, partant avec mauvaise humeur.

Bon ce n'était pas comme ça que notre marché allait bien débuter. Je restais dans la cuisine pour ranger un peu. J'avais bien compris qu'il était à la limite pathologique du maniaque. Je m'appliquais pour faire un petit effort. Je rangeais tout avant d'aller le rejoindre dans sa chambre. Je rentrais dans la pièce plongée dans le noir Je n'allumais pas, allant juste me mettre du côté qui semblait être le mien dans le lit. Je me déshabillais tout en parlant.

- Je ne me crois pas meilleur que toi, loin de là. J'étais juste surpris par ce que tu venais de me dire. Et ce que tu as fait était vraiment très gay et très bon même.

Je souris dans le noir alors que je retirais mon tee shirt, le laissant tomber dans un coin de la pièce. Je commençais à m'attaquer à mon pantalon.

- Je ne veux pas te prendre la tête. Je veux juste... que ça se passe bien. Qu'on ait l'air crédible quand tu décideras de me présenter à ta famille.

Je baissais pantalon et boxer avant de les envoyer rejoindre le tee shirt. Je me glissais ensuite dans le lit à ses côtés, complètement nu. Ce n'était pas de la provoc'. Bon peut être juste un peu mais j'avais l'habitude de dormir comme ça et je n'allais pas changer mes habitudes juste pour lui.

- Bonne nuit Ji-Ho et... merci pour... pour ce boulot, l'appart et tout...

Si j'étais au chaud cette nuit, c'était quand même grâce à lui.




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MessageSujet: Re: ❝ You're just like an angel. [PV Beloved]    ❝ You're just like an angel. [PV Beloved] Icon_minitimeLun 30 Sep - 2:58


LIO(nel) a écrit:

Lee Ji-ho
J'ai 31 ans et je vis à Bridgeport, dans le Connecticut (USA). Dans la vie, je suis architecte à la tête de ma propre agence depuis 2 ans et je m'en sors avec les honneurs. Fils de parents médecins, je fais parti de la population aisée du pays. Cependant, à cause de mon caractère et de mon train de vie à cent à l'heure, je suis célibataire et je le vivais plutôt bien jusqu'à présent. Enfin ça, c'était avant toi.


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Just a deal


(thème musical)

Le bruissement de l’eau puis de la vaisselle qui s’entrechoque dans le lavabo, me revinrent depuis l’espace de vie et je fis de mon mieux pour en faire abstraction et pour chercher le sommeil en fermant les yeux. J’avais eu un nouvel accès de colère, comme il m’en arrivait assez souvent, pour dire l’entière vérité. Dès que je me sentais déboussolé, que l’on me mettait face aux faits accomplis, je perdais tous mes moyens et entrais dans des humeurs noires que je regrettais bien vite. Bon évidemment dans le cas présent tout était encore trop chaud pour que je puisse regretter quoique ce soit. Je voulais juste m’isoler dans mon coin, me calmer, penser à autre chose.
Quelques minutes plus tard je sentis le matelas pencher vers l’autre côté du lit, preuve irréfutable que Noah venait de s’y installer. Des bruits de vêtements que l’on retire suivirent, je restais les yeux résolument clos de mon côté, sans broncher.

« Je ne me crois pas meilleur que toi, loin de là. J'étais juste surpris par ce que tu venais de me dire. Et ce que tu as fait était vraiment très gay et très bon même. »

Je me résolu à rouler sur moi-même pour le regarder, j’eus le droit à son profil à demi tourné dans ma direction tandis qu’il se dessapait. Malgré la pénombre ambiante, il me semblait qu’il souriait. Je lui fut reconnaissant d’accuser le coup en n’haussant pas la voix, sans quoi la situation n’aurait fait que s’aggraver et je n’aurais plus répondu de rien. Avait-il l’habitude de gérer d’aussi gros caractères que le mien ? Ou bien s’agissait-il simplement de la toute première fois où nous semblions réussir à nous accorder, à nous adapter l’un à l’autre… Parce que ça n’avait été que ça depuis le début : un coup tout roule, et l’instant d’après ça dérape et ça fou tous les efforts déjà exécutés en l’air. C’était pénible comme rapport, fatiguant. Réussirions-nous à nous supporter ?

Malgré tout le fait qu’il m’avoue avoir aimer l’élan d’affection que j’avais eu plus tôt pour lui me mit du baume au cœur. C’était déjà pas mal, ahaha.

Je l’écoutais sans rien dire, le regardant simplement se défaire de son pantalon puis de son boxer. Sérieusement ? Il faisait donc parti de ces gars qui dorment nus, c’était bon à savoir, pensais-je sardoniquement. J’aurais bien aimé l’apprendre un peu plus tôt tout de même. Enfin pour ce que ça changeait au fond.
Il me remercia, finissant de calmer la tornade qui bouillonnait en moi.

« Il n’y a pas de quoi. »

Une minute passa, pendant laquelle je gardais les yeux ouverts et rivés sur lui, écoutant le calme plat uniquement entrecoupé par quelques tintements électriques et aussi par la respiration de Noah. Je n’aurais su dire combien de temps je restais ainsi, à simplement le contempler. J’aimais le voir aussi calme. Tout comme la présence d’un être chaud entre mes draps me galvanisait. Inconsciemment et pris d’un excès de zèle, je me rapprochais de lui, venant me lover contre son bras, ma tête au creux de son épaule et de son cou. Petite alarme qui scintille dans ma tête : et voilà, mes mauvaises habitudes reprenaient les devants. Ca avait toujours été ainsi lorsque je ne dormais pas seul. J’avais besoin de sentir l’autre, pour me rassurer, pour être certain de ne pas rêver.

« Je ne tenterait rien, permets-moi juste de rester comme ça, s’il te plait. »

M'expliquais-je, de peur qu'il se méprenne sur mon geste. Il n’y avait rien de sexuel dans tout ça, peut-être qu’il ne comprendrait pas. Mais lorsqu’on avait pour habitude de dormir seul, l’idée même de pouvoir se lover contre un être chaud était rassurant. Je n’aurais pas pu l’expliquer autrement, et encore moins l’avouer à haute voix. Aussi me contentais-je de couper court à toute discussions :

« Bonne nuit. »

@Beloved
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MessageSujet: Re: ❝ You're just like an angel. [PV Beloved]    ❝ You're just like an angel. [PV Beloved] Icon_minitimeLun 30 Sep - 22:59

Beloved a écrit:

Noah Mackenzie
J'ai 31 ans et je vis à Bridgeport, USA. Dans la vie, je suis fraichement au chômage et je m'en sors pas vraiment là c'est plutôt la merde. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt comme un soulagement. Non mais sérieux, moi? En couple? Jamais de la vie.




Dawid Auguscik :copyright:️ angel dust

« Il n’y a pas de quoi. »

Au moins il s'était calmé. On allait peut être pouvoir vivre ensemble sans trop s'engueuler. Ca serait déjà beaucoup. Je me voyais mal tenir longtemps et faire semblant d'être le petit ami d'un mec que je ne supportais pas. J'aimais bien jouer au con, faire chier un peu mon monde, jouer la comédie devait sa famille ne me gênait pas, ça me faisait même rire plutôt, mais je n'étais pas du genre faux cul. Je n'aimais pas l'hypocrisie. Je me voyais mal faire semblant avec un gars que je ne supporterais pas.

On verrait bien comment ça évoluerait. Pour le moment je m'installais confortablement, assez loin de lui, et fermais les yeux pour commencer à m'endormir. Ma journée avait été assez éprouvante pour que je m'endorme rapidement. J'avais d'ailleurs commencé à sombrer quand je le sentis venir se coller contre moi. Je le regardais un instant les yeux écarquillés. Non mais il me faisait quoi là? Il me prenait pour son doudou?

« Je ne tenterait rien, permets-moi juste de rester comme ça, s’il te plait. »

Je le fixais, hésitant à crier et à l'envoyer chier. Non.... on devait jouer aux petits amis. On devait apprendre à vivre ensemble. Ce n'était pas en l'envoyant chier là, surtout après son éclat de tout à l'heure, qu'on allait s'en sortir.

- Euh... ok...

Je finis par marmonner un bonne nuit en réponse au sien. Là pour le coup j'étais bien réveillé et je galérais franchement à m'endormir. Je ne pouvais pas remuer dans tous les sens, ou au minimum pour tenter de trouver une bonne position vu qu'il était collé à moi comme une sangsue. Il était tard quand je parvins à retrouver le sommeil. Et encore je dormis mal. Je bougeais par moment, ou plutôt je tentais de bouger, parce que je n'y arrivais pas. Il me bloquait. Non mais il me prenait vraiment pour son doudou.

Je soufflais enfin quand son réveil sonna et qu'il quitta le lit. Tant mieux, j'allais avoir tout le lit pour moi maintenant. J'attendis qu'il parte pour m'étaler dans le lit, reprenant toute la place. Je me rendormais, dormant profondément cette fois.

Il était plus de midi quand j'émergeais enfin. L'appartement était silencieux. Ji-Ho devait être encore au travail et je me doutais qu'il rentrerait certainement tard. Je ne savais pas trop ce qu'il attendait de moi. Est ce qu'il fallait que je l'attende pour le diner? Est ce qu'il aurait manger avant de venir? J'avais son numéro. Je pouvais toujours lui demander. Bon pour le moment j'attendrais. Si je voyais que vers vingt heures il n'était pas là je me déciderais à le contacter.

En attendant je prenais mon temps sous la douche, profitant du luxe de celle ci. Elle était à l'image de l'appartement, beaucoup plus classe que tout ce dont j'avais l'habitude. J'avais décidé d'en profiter. J'avais la chance de pouvoir vivre la belle vie pendant quelques temps, je n'allais pas me gêner. Je retournais ensuite dans la cuisine, pillant les placards pour me préparer un énorme sandwich et de quoi grignoter.

Je passais une après midi plutôt calme. J'avais trainé un moment devant la télé pendant que je mangeais. J'avais pris soin de tout ranger. Je n'avais aucune envie de le voir arriver ce soir en hurlant parce que j'avais foutu le bordel.

Il était plus de dix huit heures et j'étais installé sur le canapé avec mon bloc note, griffonnant des croquis sans grand intérêt. Je relevais les yeux en entendant la porte s'ouvrir. Tiens... il était déjà là? Moi qui pensait qu'il rentrerait tard. Il m'avait bien dit qu'il passait beaucoup de temps au travail, qu'il y passait même parfois ses nuits. Aurait il fait un effort parce que j'étais là? J'étais... touché ouais. C'était plutôt mignon et prévenant de sa part. Et...

C'était pas lui. Je me figeais. J'étais toujours installé dans mon canapé, un tee shirt qui autrefois était bah un tee shirt noir et qui maintenant était un marcel que j'avais plus ou moins retaillé. J'avais un jean usé pour compléter ma tenue, les cheveux un peu en pétard. Pas la meilleure présentation de moi même en somme, et je me retrouvais devant deux femmes se ressemblant tellement toutes les deux qu'il n'y avait aucun doute. J'avais devant moi la mère et une des soeurs de Ji-Ho.

Je me levais en rougissant alors qu'elles commençaient à me bombarder de questions.

- Salut... euh... merde on ne voulait pas que ça se passe comme ça. On voulait faire les choses biens et éviter ce genre de situation mais... Ji' m'avait pas dit que vous alliez passer.

Devant leur air perplexe je m'empressais de continuer. Je leur fis mon plus beau sourire charmeur.

- Je suis Noah, le petit ami de Ji-Ho.

Et bien ça y est, c'était parti. L'opération séduction de la belle famille était lancée.


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