AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-28%
Le deal à ne pas rater :
Brandt LVE127J – Lave-vaisselle encastrable 12 couverts – L60cm
279.99 € 390.99 €
Voir le deal

Partagez | 
 

 PRESENTATION, Rachel.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
DOME+
Niwie en Or et Femme de BATMAN
Niwie en Or et Femme de BATMAN
DOME+
Messages : 831
Date d'inscription : 26/10/2009

MessageSujet: PRESENTATION, Rachel.   PRESENTATION, Rachel. Icon_minitimeDim 3 Juin - 16:37

Le bonheur est toujours ailleurs ...








Bonjour \o/ Mon nom est Rachel, Jebra Benvivier, mais on m'a toujours appelé(e) Rachel. J'ai pour le moment passé vingt-deux ans sur Terre. Ça fait un bail ! Je suis né(e) le 28 Mai et je suis depuis ce jour hétérosexuelle. Pour terminer, je fais partie des Scientifiques Tempius. Ah! Et mon groupe sanguin est O-. Etant native de l'union d'un homme contaminé et d'une femme saine, je suis par conséquent reconnue comme une mutante semi-contaminée -passive-, mais cela, très peu de personnes le savent.


PRESENTATION, Rachel. Barre110




Jolie demoiselle au regard candide, délicate, et efficace dans ses faits et gestes, ces derniers emplis d'une finesse exquise. Elle et son arrogance subtilement cachée derrière ses belles phrases douces et ses sourires enfantins. Sachez qu'avec elle, il n'y-a non pas une face, mais deux, à déjouer avant de pouvoir vraiment être apte à la comprendre.

Ҩ. Tout d'abord, notons sa toute première phase. Celle qu'elle se plait à ouvrir aux yeux de tous, qu'elle laisse transparaître la plupart du temps. Douce et enfantine, voilà de quoi en ravir plus d'un. Enjouée du soir au matin, la jeune demoiselle (toujours un sourire fiché sur ses lèvres) sera toujours là pour vous aider à faire passer le temps. Serviable en toute occasion, elle saura être aimable et compréhensive. Délicate, aussi. D'un naturel plutôt pausé et passif, il arrive cependant -et à de rare occasions- de la voir s'animer brusquement, comme une gosse que l'on aurait emmené à la fête foraine. Pas réellement joueuse et encore moins réaliste, cette demoiselle préférerais grandement être le spectateur assis à l'ombre du dindon de la farce. Plutôt discrète certes, mais cela ne l’empêche en rien d'avoir sa petite popularité au sein du des Tempius. Popularité qu'elle doit très surement en grande partie à son nom de riche héritière des quartiers Nord de la ville, et dans un second temps à ses faits et gestes quotidiens pour les habitants, leur donnant en général un petit coup de main histoire d'alléger leurs tâches déjà bien complexe, ou encore par ses bien-faits prodigués par son poste de scientifique. Bien-faits, qui dépendent du point de vue de chacun. Vous l'aurez tous comprit, Rachel est le prototype même de la demoiselle pourrie gâtée, sociable et dont tout son monde tourne autour d’autrui, n'y allant pas par quatre chemins pour aider son prochain, même si cela ne lui emmena au final que peu de choses à part une part de gâteau, un pomme, ou encore un sourire chaleureux. Notons aussi que dans cet état d'esprit, tout ce qui compte réellement à ses yeux, n'est autre que les contaminés, et tout ce qu'ils peuvent donner à la science. Et pour cause, mieux vaut ne pas trop s'engouffrer dans les problèmes avec la justice, sous prétexte que notre assentiment envers les 'monstres' nous rend suspect. Parce que oui, Rachel a cette manie au combien subtile de montrer exagérément cette première facette en présence d’une personne qui pourrait lui nuire ou nuire à ses intérêts personnels. Tel que son père lui avait toujours conseillé. Vous offrant des sourires béat et acidulés à vous faire chavirer sous son charme délicat. Rachel a toujours été comme cela, et cette état d'esprit risque par ailleurs de ne point changer de si tôt. Après tous, cela fait bien vingt-deux ans qu'elle agis ainsi. Manipulatrice, certes, mais seulement à ses fins. Mais, voyez-vous, quand l'on vous a remplis le crâne de préjugé à l'encontre de la bêtise des simples humains, êtres inférieurs, et de cultes voués à aux contaminés, comment voulez-vous qu'une jeune femme n'en devienne point manipulatrice ?

Dans cette phase, il y a aussi le côté grande gaffeuse dans l'âme, très peu ouverte d'esprit, obstinée, inoffensive et ingénue, prête à tout pour éviter les ennuis ; tel une jolie demoiselle sans défense qu'il faudrait alors sur-protéger. Le genre de fille qui ferait un très bon romans à l'eau de rose. Celles auxquelles d’innombrable adolescente aimerait ressembler. Celles qui l'air de rien ne cours pas vraiment les rues. Celles qui ont ce sourire simpliste et emplis d'amour, presque provocateur. Et aussi idiot que cela puisse paraître, les personnes l'aillant réellement percée à jour, ne se compte alors que sur les doigts d'une mains. Mais sachez bien que, même si cette demoiselle se complaît à offrir de petits sourires narquois à la détourner, quand seul vous puissiez les voir et vous remettre alors en question, pensant avoir rêvé ; Rachel n’apprécie en aucun cas qu'on le lui rende. Elle déteste cela. Ce renvoi de moquerie non-verbale la rend malade.

Ҩ. Pour ce qui est de sa seconde phase, cette dernière est celle d'une demoiselle 'je-m'en-foutisme', qui se cache si bien sous ce revêtement plaisant qu'es la première phase. C'est par ailleurs la première chose que l'ont remarque chez son véritable elle. Ce deuxième elle est celui qui se montre alors le plus complexe et insociable. Difficilement bernacle. Celle qui pense plus à sois même qu'au autres. Celle qui a décidée de se jouer les autres de manière candide. Celle qui a créer le juste milieu du caractère de la phase une, celle qui se poserait alors plus dans les normes attendues d'une adolescente. La créatrice de sont tout, de son monde, et la détentrice de son avenir lui-même. Et cela même malgré sa vingtaine d'années atteinte. En réalité, il y a la première phase qui colle si bien avec son physique, et la seconde qui colle si bien avec son réel être, la binoclarde, toujours vouée corps et âme à la science. Rien de plus. De nos jours, tout l’espoir repose encore sur les épaules de la progéniture et donc aussi sur leurs caractères quel qu’ils soient. Du moins, ce fut ainsi qu'elle fut éduquée, notre jeune Rachel, et cela ne la jamais quittée. Certains disent que son côté manipulateur vient de là et de son éducation trop stricte, ils n'ont pas tord.

D'un naturel très calme et pausé, là non plus Rachel ne sera point au devant de la scène, mais plus en réserve dans l'ombre. Ce qui ne l'empêchera en rien d’accomplir de grandes choses, sachant son côté doué et stratège à souhait. Rachel rime aussi avec un affreux mélange de sadisme et de cruauté à l'état pur du terme, plutôt sombre, si cela peu lui servir à elle et à elle seule, alors il n'y-aura aucune limite. Il faut dire que cela n'étonne pas réellement quand ont sait dans quel milieu la jeune femme a grandit. Parce que oui, au lieu d'emprunter la route du bien, la raisonnable, il se trouve que Rachel n'a jamais voulue perdre face contre la politique de nos jours, se tournant alors vers un chemin plus justiciable mais oh combien emplis d’embûche ; même si pour cela il lui fallait tomber dans le vice le plus bas qu'il sois. Oubliant tout bon côté quel-qu’il sois, se fermant au reste des hommes, et ne pensant alors qu'à sa propre soif d'abomination et de déclin. Chose qu'elle préféra tiré d'un côté aussi sombre qu'il sois, du moment qu'il ait le même but que le sien, ces derniers pouvant lui amener beaucoup plus de chose que vous ne puissiez l'imaginer. Et pourtant, si ce n'est son éducation, Adie n'a jamais réellement us de justification à son choix. Peut-être n'est-là qu'une simple logique, sachant que la plupart des êtres se prénommant Benvivier ou encore Jebra, n'ont jamais été pour un pouvoir aussi tyrannique et archaïque. Peut-être est-ce la voie de ses ancêtres quelque peu criardes qui le lui impose. Mais sachez que Rachel n'a pas pour principe d'entreprendre quelque chose auquel elle ne croit ou ne tiens pas.

Le seule point similaire entre cette douce ingénue et la réelle Mlle Benvivier Jebra, est son amours sans limite pour la science, les condamnés, et ceux qui l'ont vue naître. Son premier amour, celui qui le restera surement très longtemps encore. Non sans oublier les renvois de moqueries non-verbales la rend malade quel que sois sa phase montrée et adoptée.




Rachel, la plaisante au regard malicieux et bien trop farouche.
De légères courbures raffinées, de bons atouts majeurs, des membres mêlant admirablement bien longueur et finesse, un teint pour le moins frais et clair, deux petits orbes rayonnants de cette lueur jaunâtre tirant plus vers l'orange que le marron, deux orbes emplis de sérieux et sans fond, presque maladif et lascif, sauvage, représentant si bien les arrières pensées de notre jeune femme. Une longue tignasse couleur soleil couchant, pratiquement orangée tant sa teinte est rousse, rappelant ces chaudes soirées d'été agréablement calmes. Ces membres tout en finesse et longévité. Cette petite inscription, presque illisible, se nichant au creux de son frêle poignet, gauche. Quelques bijoux suspendus à sa nuque ou encore à ses fins poignets, par pair de deux ou trois en général, un visage ovale et dont les traits fins remettent si bien en avant le peu de délicatesse se cachant au tréfonds de sa personne ... Que quémander de plus que tout cela ?

Notre petite rousse d'à peine un mètre soixante-deux, est dotée d'une beauté sans égal, certes. Beauté ravageuse que la demoiselle tiens en majeur partie à ses ancêtres et peut-être un peu au fait d'avoir aussi longuement sus se garder des rayons dévastateurs du soleil lui-même. Ne lésinant guère sur les crèmes et autres idioties tout aussi futiles et inutiles décoctions, si vous voulez avoir mon avis tout à fait personnel, il en va de sois. Cependant, sa beauté Rachel -et il vaut bien l'avouer- la tire de ses liens familiaux plus qu'autre choses. Oui, Rachel a un jolie minois, mais à y regarder de plus près, n'est-ce-pas une lueur sauvage qui se niche au tréfonds de son regard lascif ? Belle, certes, mais pas seulement. Car sachez que cette dernière a bien plus d'un tour dans son sac. Comme celui d'avoir une telle force physique, alors que son apparence pourrait laisser songer le contraire, force qui la toujours poussée à se battre au combat rapproché, plus qu'autre chose. Mais quoi de plus logique quand on porte en sois asses de connaissance 'technique' pour le corps à corps, pour tenir tête à n'importe quel colosse, ou presque. Avouons le, Rachel a toujours été une bonne combattante, n'hésitant point à se jouer de ses tours de passe-passe, pour vous prendre dans le dos. Non pas lâchement, non, plutôt sauvagement diront-nous. Car sachez le, le cerveau gagnera toujours, du moins tel est ses dires eux même. Non, cette jeune demoiselle n'est guère devenue une scientifique pour rien.

Mais revenons en donc à l'apparence de cette dernière. Beauté hautement prononcé et plutôt hors du commun -même en plein effort-, dont quelques petits défauts viennent rendre le tout encore plus agréable. Beauté que l'on pourrait surement, du moins plus ou moins, qualifié de porcelaine. Puisqu'elle a beau avoir la peau facilement bronzante, cette dernière si fraîche est claire la majorité du temps, porte bien ce genre de petits adjectifs. Ce teint si immaculé et du tel blancheur, Rachel le tiens de sa mère. Tout comme sa tignasse rousse, ou encore ses yeux d'un marron-orangé si profond, non sans oublier son visage si ovale et ses longs sourcils auquel Adie n'aime guère retoucher. Leur trouvant un petit quelque chose plutôt classe.

Côté physique à proprement dit, et commençons par ce qui représente très certainement le commencement et donc sa peau, cette dernière étant étonnamment claire et lisse. Avec pour décoration non naturel, un long tatouage s'arque-boudant sur l'intérieur de son poignet gauche. Tatouage affichant fièrement une inscription plutôt courte, mais cependant illisible, en forme de dôme. Et le tout en lettres plus ou moins imposantes et de couleur noires majuscules d'imprimeries, s'il-vous-plais. La police mettant tout dans un ensemble très joli. Pour en revenir à ses yeux, ces deux petits orbites qui ne connaissent aucune limite de profondeur, de par la force de leur couleur hypnotisant et -avouons-le- si bien mis en valeur par cet éclat orangé pareil à la plupart des JEBRA. Deux orbes magnifiques et reflétant tant de sérieux et de pétillement -dû très surement à un certain malice-, fessant tant contraste avec sa peau naturellement très claire. Et c'est bel et bien pour cela que notre agréable jeune femme est très souvent nommée de petits adjectifs plus ou moins plaisants, cela depuis son plus jeune âge, même en petite tête rousse elle amassait déjà un certain succès. Oh oui, nous somme très surement tous en accord parfait pour dire que Rachel est d'un naturel joli à souhait, qui lui est propre et unique à elle seule qui plus est. Certes, cette demoiselle peut paraître être âgée d'une vingtaine d'années, cependant il faut bien avouer que sa petitesse de taille et de corpulence peuvent vous induire en erreur. Du moins si on la croise de dos, et donc seulement physiquement. Car le mental est une toute autre affaire, croyez-moi. Et comme pour souligner tout cela, ses lèvres singulièrement pulpeuses et légèrement plus rosées que ses joues, ajoute ce petit quelque chose à son air plus ou moins angélique. Air qu'elle peu avoir des plus sérieux, tout de même. Ses traits, ne formant que finesse et douceur, voir délicatesse, rajoute une peu de ce côté enfantin et si appréciateur. Son petit nez plissé venant alors casser se si jolie ensemble, de par sa petitesse et sa platitude. Ses membres courts et frêles peuvent se montrer bien plus robustes qu'il n'y paraissent, mais en cela, je radote. Son buste, lui, étonnamment fin et gracieux de par cette cambrure naturel qu'il a, donne cette certaine impression de nonchalance qui se dégage de sa personne.

Féminité, délicatesse, mais surtout et aussi confort, sont les mots d'ordres chez notre jeune femme. Et cela doit d'ailleurs très surement constituer toute sa tenue vestimentaire de ville. N'oublions pas d'ajouter à tout cela, que notre petite elle apprécie grandement les hauts serrés et les préfèrent très surement au décolleter asses plongeant, histoire de mettre son tour de taille tout ce que elle a si bien. Cependant, cela ne représente que ses habits de ville. Car à côté de cela et malgré ses goûts asses précis, tout cela ne l’empêche pas le moins du monde d'opter pour un habit plus ou moins masculins et très confortable, une fois chez elle. Comme les pull dix fois trop grand pour sa petite personne, ou elle se sent en 'sécurité', mais aussi à l'aise et embaumé de ce parfum musqué et masculin. Elle apprécie aussi les longues manches, surtout quand celle-ci lui recouvrent les mains. Ou les hauts et bas à poche, constitue une vraie traditions dirons-nous, chez elle.



PRESENTATION, Rachel. Barre110


votre histoire






Rachel Jebra Benvivier. Aussi dite la semence d'un condamné.
Regardez comme ses dents sont légèrement trop longues, trop aiguisées, trop broyeuses. Et ce crâne, bien trop allongé. Non sans oublier ses gambes, si rapides, l'avez-vous déjà vue à l'épreuve ?

Rachel, de son passé, elle ne s'en souvient que trop bien. Suffisamment pour revoir la petite bâtisse familiale qui s'élevait alors au Nord-Ouest de l'air Parisien. De ses années passées en compagnie de ses parents, de sa famille. Il faut dire que des moment prospères, Rachel en a connue un paquet. Digne héritière d'une famille très riche, prospérant dans le 16ème arrondissement, il faut bien avouer que Rachel n'a jamais vraiment us plus qu'une très bonne définition du mot 'amitié' qu'elle connaissait alors parfaitement. Se contentant de regarder les autres gosses des quartiers plus chichement populaires, s'amuser dans les rues, comme pour lui rire au nez. Et c'est peut-être à cause de cela que notre jeune femme n’apprécie encore aujourd'hui aucunement les bambins, et redoute encore plus ce qu’appelle les autres 'amitié'. Et savez-vous ce que c'est que de vivre sans proche présence sur qui compter ? Cela rend fou, tout bonnement et simplement. Fou.

THE FLASHBACK NUMBER ONE.



PRESENTATION, Rachel. Anjou026_tsukihane PRESENTATION, Rachel. 33322568 PRESENTATION, Rachel. Anjoujinta001_tsukihane


- 06 MARS ; 05h 45 -

On dit que les enfants ne sont que peu prévisibles. Et que, quand ils le souhaitent, vous jouer de mauvais tours est leur passe-temps favoris. Rachel n'échappa guère à cette règle, et, alors que le peu de volatiles identifiés comme étant des poules, piaillaient à la mort le futur levé du soleil ; la jeune femme dont la tignasse extrêmement longue lui collait irrémédiablement aux tempes, et dont les cries d'agonis ne s'arrêtaient tout bonnement point de remplir l'air ambiant déjà si lourd, ne tenait déjà plus après seulement deux minutes de contraction.

A cet enfant, il fallait y tenir comme à la prunelle de ses yeux, pour s'acharner autant contre la douleur et une mort certaine : les bras de Morphée. Cette aura qui vous appelle inlassablement à elle, alors que vos paupières se font de plus en plus lourdes. Mais même si elle se laissait entraîner par se gouffre béant de vide et de sommeil pur et simple, la jeune Mme Benvivier avait comme l'impression qu'elle n'échapperait en rien au supplice qui lui emplissait les entrailles. Une larme s'écoula alors sur la joue déjà bien labourée par ce liquide naturel et naturellement salé, bientôt rattrapée par une de ses congénères. Est-ce-qu'elle survivrait à tout cela ? En vérité, personne ne le savait vraiment. Et encore moins cette pauvre femme à la lisière de la folie. Une paume chaude et musclée se pausa alors sur l'une des siennes, resserrant cet étau de chaire anormalement modifié sur les doigts délicats de la jeune femme.

L'homme avait beau être là, cela n'empêcha en rien la douleur de déferler dans tous les membres de la pauvre condamnée à mort qui tentait vainement de mettre bas. Et alors qu'un autre cri lui échappait, une petite tête rousse fit son apparition par l’entrebâillement de la porte. Petite tête dont le visage était ravagé par un air absent que réfutait ses iris couleurs flammes, digne des plus grands incendies jamais créés. Et pourtant, une larme ne put s'empêcher d’apparaître, roulant le long de la joue creuse de la gamine, laissant un simple sillon sur son passage avant de mourir au creux de son coup saillant.

Puis un mot fut prononcé de cette voix cassée et enfantine, mais déjà la porte d'entrée s'abattit lourdement sur le sol, laissant entrer ces hommes dont la musculature fessait peur à voir, les habits pour la plus part imbibé d'un liquide poisseux et aussi rouge qu'une tomate trop mûr, collés contre les membres robustes des êtres chichement armés ; ces derniers gravissant déjà les marches menant à l'étage, sous les cris meurtris de la pauvre agonisante de l'autre côté du bâtant en bois massif.

Enfin, un homme déboula dans la salle richement remplie, fessant voler le battant de la porte avec une fureur incomparable. Porte qui rentra alors en contact avec le front de la pauvre gamine, qui, en un éclair, se fit projeter à plusieurs pat de la scène. Le front en sang et les yeux emplis d'étoiles agaçantes, l'enfant essaya vainement de se remettre debout, mais déjà ses gambes frémissantes cédèrent sous son poids. Des cris retentirent alors que deux autres hommes suivirent le premier, laissant la petite rousse contre le mur du font, face à la scène monstrueuse et dévastatrice qu'elle n'oubliera alors jamais ...


PRESENTATION, Rachel. Anjou022_tsukihane PRESENTATION, Rachel. Anjou020_tsukihane PRESENTATION, Rachel. Anjou023_tsukihane


Un nouveau cri d’épouvante résonnât, alors que la jeune femme s'époumonait à essayer de respirer normalement, le liquide visqueux continuant inlassablement sa route entre ses gambes. Un murmure rauque emplis l'atmosphère, bientôt suivit d'un grincement cynique alors qu'une corps dénué de tête s'écroula sur le sol. Un autre homme passât la porte qui gisait alors au sol, remontant vers l'étage, poussant deux ou trois compatriote dans sa folle enjambée de marche très peu assurée. La jeune femme cria une nouvelle fois, et un corps vola à travers la pièce, devant les yeux ébahis d'horreur de la gamine gisant au sol.

« Kyaaaa ! »

Une main musclée s’abattit alors sur son cou, resserrant cet étreinte sur la nuque délicate, collant la pauvre enfant dos contre mur à plus d'un mètre du sol. Et alors que l'air lui manquait, que les larmes redoublaient et que son visage se décomposait, ses membres soudain lasses contre son buste ; une épaule moins rigoureuse que celle de l’assaillant vint pourtant assainir un coup magistral à l'homme, lui donnant un coup sec et simpliste au niveau du coude. La main rugueuse lâcha alors la frêle charge, qui glissa contre le mur en un temps record, alors qu'en face un autre homme vola à l'autre bous de la salle. Les yeux mort -tout comme tout le reste de sa personne-, la pauvre enfant ne savait plus ou se mettre, regardant à travers ses larmes son père rejeter ses assaillant, et sa mère, un peu plus loin, agoniser sous la douleur de son bas ventre, à même le canapé mouillé. Puis une giclée de sang vola, venant s'étaler le long du mur, barrant le visage fermé de la gosse à terre. Déjà, d'autres hommes passèrent la porte, laissant le duo s'envoyer bon nombre de regard noirs, poster face à la jeune fille.

« Mais tes malades, qu'est-ce-qui te prend ? Tu voulais me casser le bras ou quoi ?
Putain mais c'est toi le barge ! D'où on étrangle un gamin pareillement ?
Je te signale que le gosse en question est une bâtarde !
Et d'où tu vois ça ? Regarde là ! Elle a rien d'une contaminée ! T'allais tué une gosse, putain !
Et alors ? Elle fait partie de cette foutue lignée de mer ...
Mais déjà le poing du plus jeune s'abattit sur la joue du bavard, qui chancela légèrement vers la porte, si tenant comme un naufragé l'aurait fait avec une bouée. »

Ronchonnant, l'homme s'étant reçu la magnifique gifle -ou plutôt coup- monumentale entra à son tour dans la pièce. Et, rattrapant l'un de ses compatriotes au vol, il recula alors de quelques centimètres de par la force mis dans l'envoie, puis posa l'être visiblement inconscient contre l'ouverture de la salle. Une voix rauque résonnât, et une balle fut tirée. Très vite, l'homme reconnu comme contaminé, étant en nombre minime contre ce tas d'ignorants, perdit rapidement du terrain et dût s'avouer vaincu, la lame implantée en son torse, bien trop profondément pour ne pas lui être fatale. Puis un autre homme, comme déboulé de nul part, entrepris de finir le travail, tirant simplement dans le front du père de famille, ce dernier s'écroulant lasse au sol, laissant le sang couler des nombreuses blessures béantes.

Quand la jeune fille crue que tout était finit, qu'elle venait de voir les pires choses aux monde et que les homme s'accordèrent un moment de sursit, un gémissement maladroitement retenu attira le regard de tous vers le fond de la salle. Il ne fallut que peu de temps à la gamine pour comprendre ce qu'il allait s'en suivre. Et, alors que certains homme s'avancèrent vers la femme dont la grossesse touchait à sa fin, la gamine jaïn alors le plus fortement qu'elle put, mais rien n'y fit, l'un des deux assassin aillant déjà dégainé sa lame imbibée de sang, à deux pat de la femme, commença à ricaner joyeusement.


« Regardez moi ça, quelle belle prise nous avons fait !
Mon dieu, elle arrive à son terme ...
Délire pas ! Le père n'est plus là, cette bâtarde va crever sous les coups de son cabot, rien de plus !
Peut-être bien, mais quand même ! On va pas la laisser comme ça, si ?
Le petit a raison, arrête de glousser comme une hyene et finit le travail.
C'est si gentiment demandé ...
La lame, rencontrant la peau tendre de la fiévreuse, se coupa de façon presque simpliste. éventrant la pauvre femme à sang, cette dernière n'ut alors plus la force d'hurler se contentant de tourner la tête sur le côté, un sourire le plus chaleureux possible fiché sur les lèvres alors que la vie elle-même la quittait peu à peu. Quelques hurlements étouffés se firent entendre, puis, plus rien. Le calme. Une unique larme coula le long du nez de la pauvre veuve, rejoignant la commissure de son autre oeil aussi orangée que ceux de la gamine dans lesquels ils étaient plantés. Puis un dernier gémissement, à peine audible, retentit, que la gosse reconnue comme être son propre prénom. Ce qui lui valut une nuée de larme.
Maman ! ... Je t'aime, maman ... 'man ... »

Ce fut avec désespoir que le jeune homme encore auprès de la gamine, pausa sa main douce et musclée en travers du visage de cette dernière, comme pour lui cacher la dure vérité. Pleurant de tout son joule, la pauvre gamine ne put se fermer asses bien pour ne pas entendre les derniers gémissements d'agonie de sa propre mère. Et c'est d'une main tremblante comme un feuille, qu'elle entrepris de serrer les doigts bien trop écartés, de la main qui lui barrait la vue, se fermant complètement dans l'obscurité, alors que son autre menotte agrippa maladroitement le haut de son protecteur. Une lourde charge, qu'elle reconnut comme une tête, se pausa alors avec le plus de délicatesse possible, sur son propre crâne, alors que l'autre main libre du jeune homme enserrait sa frêle taille.

Quelques minutes plus tard à peine, une large poigne se pausa sur l'épaule du protecteur de la petite rousse, qui se releva du mieux qu'il le put.


« Écarte toi Jim'.
Et en quel honneur je te ferais une pareil faveur ? Quelle belle bande de Katars vous faites. Tuer les parents d'une gosse devant ses yeux.
Je ne te le redemanderais pas une nouvelle fois, ne rend pas les choses plus difficiles qu'elles ne le sont.
Mais bordel ! Tu va faire quoi ? Finir le travail, peut-être ? J'te prévient, personne ne touchera plus à un seul des cheveux d'la p'tite, c'est clair ?
Très. Maintenant, si tu veux bien ...
(D'une bourrade préventive, le plus vieux poussât le jeune homme prénommé Jim' ; et murmura de façon la plus sympathique que faire ce peut Smile Quelle est ton nom, mon enfant ? »

Une éternité passa, et le vieille homme ne reçu pour simple réponse, un regard vide emplis de larme. Et alors que certains de ses hommes s'affairaient à ramasser leurs compatriotes, s'éloignant alors de la scène, le jeune Jim' s'agenouilla, caressant au passage la joue noyée de larme de la petite, d'un geste qu'il voulu le plus tendre du monde. Et ce fut à ce moment précis que le déclic se produisit. Le visage très finement dessiné, la tête anormalement (ou plutôt très légèrement) difforme, le regard vide certes, mais reflétant une certaine lueur violacée ... Il ne fut pas plus qu'une regard aux deux hommes pour clairement se comprendre.

Et soudain, toute la scène dernière repassât dans les yeux des deux coéquipiers. Comme le moment ou le contaminé, très surement le père de famille, s'était non pas dirigé vers la mère, mais vers la gosse quand les coups avaient commencés à déferler. Ce regard haineux que le futur mort avait lancé au pauvre idiot qui avait entreprit d'étrangler la gamine, (ou encore a celui qui l'avait à semi assommé), ses nombreux coups d'oeils à cette dernière ... Descendant un peu plus sa main, le jeune Jim' retroussa alors la lèvre supérieur de la jeune enfant, puis l'autre. Et les canines anormalement pointues, comme aiguisées, répondirent d'elle même à la question sourde qui régnait. Un juron échappât au plus jeune, tendit que l'autre homme fermait les yeux comme infiniment blasé. La main du protecteur remonta alors, ébouriffant la flamboyante tignasse rousse, avant de jeter le premier drap qu'il us sous la main, sur le crâne de la gamine, la prenant dans ses bras.


« Et maintenant ?
Maintenant je retourne à la base avec les autres, toi, trouve un temple sur dans les environs, et dépose la gamine. Les Tempius ne devraient pas être contre une alliée de plus en leur sein.
T'es sérieux ? C'est carrément faire une fleur à l'ennemi là !
Tu préfère mettre fin à son existence ?
(Ne recevant guère de réponse, il continuât donc sur sa lancée Smile Au point ou nous en somme ... Laisse la simplement devant un temple, les autres comprendrons par eux même. Du moins je l'espère. »

Et ce fut ainsi que pour l'unique fois de sa vie, la jeune demoiselle ne contrôla alors magnifiquement rien de sa vie, de son présent, de son avenir.
Une dernière étreinte devant un temple richement décoré, et l'homme s'en allât à sa vie d'autant, n'oubliant jamais cette matinée sordide de mars.


END OF FLASHBACK NUMBER ONE.



PRESENTATION, Rachel. Anjou030_tsukihane PRESENTATION, Rachel. Anjou024_tsukihane PRESENTATION, Rachel. Anjou032_tsukihane


Rachel est bel est bien la semence d'un homme contaminé, implanté en une femme saine, de par l'amour pour la femme, et peut-être un trop-plein de désir pour l'homme. Toujours est-il que notre jeune couple a toujours vécue dans l'ombre la plus totale, histoire de ne jamais trop attirer l'attention sur eux. Ce qui, au final, fut bien inutile puisqu'un simple voisin a suffit pour lancer une rumeur suffisamment forte pour qu'un jeune groupe, entièrement formé d'homme, décide d'en finir avec ce petite problème d'ordre du voisinage, même si pour cela il fallait recourir au grands moyen. C'est ainsi qu'une pauvre femme, pourtant guère touché par le virus de par son groupe sanguin négatif, n'us guère le temps d'accoucher, que déjà la mort l’emporta avec elle. Mais rassurez-vous, la semence qu'elle portait alors en elle disparut (semence qui n'aurait jamais vue le jour sous la forme d'un être à part entière, puisque la jeune femme aillant déjà laborieusement accouchée d'un semi-contaminé, n'aurait pas tenue le choc une seconde fois) tout comme le père de famille, qui fut par ailleurs le premier, laissant derrière eux une pauvre gamine d'à peine cinq ans, orpheline, apeurée. Riche héritière, certes, mais pas que. Etant le premier enfants conçu de la semence imprégnée du virus de Mr. BENVIVIER ; sachez bien que Rachel en tiens une partie asses conséquente. Ce que j'entend par là est bien évidemment que notre jolie rousse est elle aussi contaminée, et est par conséquent ce que l'on pourrait nommer de semi-contaminée. Mais rassurez-vous, le virus étant stable et passif, notre jeune demoiselle n'a que peu d'effet secondaire, mis-à-part les atouts physique qu'elle a obtenue dès la naissance. De sa mère, Rachel en tiens son groupe sanguin, O négatif, ainsi que son apparence physique, lui ressemblant comme de gouttes d'eaux.

Après avoir perdue son unique famille, elle fut accueillie sous le toit d'un temple tenu par des Tempius, ces derniers lui apprenant leur coutumes, leur 'religion', et les devoirs ainsi que les conséquences que ses actes pourraient avoir. Éduquée comme il se fallait, hautement bien éduquée même, elle apprit à survivre dans ce monde décalé et hautement mortel. Sachant ce qu'elle pouvait et ne devait pas faire. Puis elle choisie enfin une filière pour ses études spécialisées : la scientifique. Après quelques années à arracher d'arrache pied, priant le midi, étudiant jours et nuit, et se pliant qu'à moitié (mais asses pour ne pas être soupçonnée comme fautive et désobéissante) ; puis s'installa dans l'un des laboratoires les plus réputés, travaillant alors sur le virus, pour le compte secret des Tempius.

Maintenant ? Maintenant tout se résume à un quotidien se jouant entre les journées enfermées dans les laboratoires, les midi passés généralement au temple le plus proche (et tenu par des partisans des Tempius) pour priée, et les soirée passées dans les rues à rire au nez des autres contaminés, du moins à sa manière délicate. Mais sachez qu'elle a beau avoir vingt-deux ans de passivité derrière elle, cela ne veut pas dire que ça ne changera pas dans un futur proche. Aillez bien en tête que depuis ses cinq ans, Rachel est dénuée de tout sentiment humain. Ce n'est plus une femme. C'est un monstre. Rien de plus.


PRESENTATION, Rachel. Barre110




“ DC-01 PROFIL. ”
Comment avez-vous trouvé le forum ? Holà, en cherchant de partenariat en partenariat.

Commentaires ? Le contexte me fait penser aux films "28 jours plus tard" (et toutes ses suites), ou encore "I'm a legend", voir HOTD ✿.

Personnage illustrateur : Ano Hi Mita Hana No Namae O Bokutachi Wa Mada Shiranai (ANOHANA) ► Anjou Naruko.

Code de présentation :
↗SHIRAUME
PRESENTATION, Rachel. SWhli
PRESENTATION, Rachel. Group003_tsukihane
CATWALK(ING)
Revenir en haut Aller en bas
 

PRESENTATION, Rachel.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 

 Sujets similaires

-
» PRESENTATION, ❝ A D I E (K) • T R I M A C K ❞
» PRESENTATION, Salem.
» (PRESENTATION PERSONNAGE) http://www.nous-sommes-de-ceux.com/
» PRESENTATION, √. « E = MCoeur² » ▬ « Dieu ne s'est pas foutu de ta gueule, hein, ORCA™ ».
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
 :: DC-01-
Sauter vers: