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 LIONEL; « excusez-moi, j’embrasse le ciel » (J. Hendrix)

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DOME+
Niwie en Or et Femme de BATMAN
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MessageSujet: LIONEL; « excusez-moi, j’embrasse le ciel » (J. Hendrix)   LIONEL; « excusez-moi, j’embrasse le ciel » (J. Hendrix) Icon_minitimeSam 13 Juil - 17:49


LIONEL [A] LUTHER

There once was a boy named Harry

Prénoms ϟ Lionel ▬ Alphonse.
Âge ϟ 17 ans.
Nationalité ϟ Franco-Anglaise.
Année d’étude ϟ 7ème année.
Options ϟ Étude des Runes & Étude des moldus.
Maison ϟ ça arrive...


Destined to be a star


Baguette Magique ϟ Taillée dans 29,48cm de bois de frêne et contenant un unique nerf de ventricule - de cœur de dragon, elle est donc incroyablement souple et maniable.
Patronus ϟ Un crocodile marin - d’environ 4,8 mètres.
Odeur de l'Amortentia ϟ Un mélange étourdissant d’effluve d’écorce de réglisse brûlée mêlée aux senteurs lourdes du caramel fondu.
Forme de l'épouvantard ϟ Un elfe de maison l’appelant « maître ».
Reflet du miroir du Riséd ϟ Lui-même vêtu d’une cape du Ministère de la Magie.
Peut voir les Sombrals ϟ Aucunement.
Matière préférée ϟ L’Histoire de la magie.
Friandise favorite ϟ Les patacitrouilles.
Sortilège favori ϟ Peintenlair, qu'il trouve très beau et esthétique, infiniment raffiné. Ses bêtes noires sont les impardonnables ainsi que l’Expelliarmus, bien qu’il en fasse un usage très fréquent dans les cas critiques.
Potion favorite ϟ La Pimentine, réputée pour réussir à parer rhumes et grippes. Ses bêtes noires sont le Veritaserum & la potion du Felix Felicis, en partie parce qu'il en appréhende les effets.
Créature favorite ϟ Le Centaure, parce qu’il n’est pas tant éloigné de l’Humain banal et que ce n’est là qu’une ethnie vivant en autarcie - selon lui.
Plante favorite ϟ La Citrouille, pour son goût inimitable.
Sorcier célèbre en modèle ϟ Mr. Bonbec, depuis qu‘il est gosse. Inutile de préciser que le culte qu'il lui voue est essentiellement dû à la boutique de confiserie que le monsieur tiens au Chemin de Travers et qui lui vend, tout bonnement, du rêve.


La renommée est une amie bien peu fidèle.

LIONEL; « excusez-moi, j’embrasse le ciel » (J. Hendrix) 2duyvt5« Fumier. »

Lionel, il a tout du Gryffondor.
Lionel, lorsque tu prend le temps de laisser ton regard dévaler ses courbes raffinées, ses tiffes disciplinées, lâches et anormalement trop lisses ; tu te dis invariablement que, ce type là, il n'a rien qui mérite sa cravate rayée rouge & or. Que son regard creux, faussement imperturbable et désintéressé, a de quoi blesser - même inconsciemment. Que sa démarche preste, chaloupée saupoudrée d'une désinvolture à peine dissimulée, est plus digne d'un vert & argent.

Et pourtant, à des kilomètres de ça, la vérité est toute autre. Parce que, Lionel, sous ses airs de « je m'en foutiste » blasé, n'est qu'un pauvre « sang-mêlé » aillant vécue trop longtemps du côté « moldu » pour ne pas s'y être lui-même brulé. Lionel, c'est juste un pauvre gosse qui ne s'est jamais habitué au virage trop violent de sa pauvre réalité. Profondément humain, Lionel, c'est le prototype même du gryffon aux canines durement acérées. Sensible, prêt à venir en aide à la veuve et à l'orphelin, toujours présent pour trouver excuse et pardon à tout incriminé, infiniment sensible et protecteur avec ses proches ; Lionel est le genre de gars à plaider au profit des liens profonds de l'amour, de l'amitié et de la fraternité. Doux, partageur, blagueur, séducteur, et peut-être même moqueur ; Lionel est un éternel joueur en manque de divertissement.

Parallèlement, être Gryffondor rime aussi avec être impulsif. Bien trop confiant en lui et en ses propres capacités, sarcastique comme pas deux et infiniment jaloux ; Lionel est du genre à favoriser la bagarre dès que la situation peut s'y prêter. Lionel, il a beau être doux, il n'en reste pas moins humain. Avec ses défauts et ses qualités. En semi-calculateur, Lionel sait retourner sa veste. Sacrément mauvais menteur, monsieur aurait plus tendance à s'énerver facilement, à se faire violent, virulent, vulgaire et même de mauvaise foi ou bien même hypocrite si l'on vient à lui faire opposition. C'est que monsieur est caractériel.

Mais, finalement, Lionel, c'est juste un gars enflammé.


Espèce de grosse brute repoussante

Parlez nous des relations :
Avec les membres du personnel ϟ
On aura beau dire ce que l’on voudra de Lionel et de ses petits écarts enflammés, monsieur n’en reste pas moins un rouge & or jusqu’au bous des ongles. Et c’est tout naturellement qu’il saura quand favoriser bonnes conduites et respect plutôt que gueulantes improvisées. Se fendre d’un sourire hypocrite et fermer sa gueule une fois dans l’année n’a rien de bien magique. Bien-sûr, en parfait gars de dix-sept ans, Lionel a du mal à voir le personnel autrement qu’une bande de sacrés branleurs s’amusant bien gentiment à faire la police. Mais les stéréotypes, ça ne pardonne pas.

Avec les créatures du château ϟ
Au même titre que les membres du personnel, Lionel ne fait généralement aucune distinction spécifique entre les créatures et le personnel du château. Bien évidemment, de façon tout à fait naturelle, monsieur aurait légèrement tendance à avoir la langue plus déliée envers les créatures - toutes confondues - plutôt qu'avec le personnel officiel. On ne le refera pas.

Avec les autres maisons ϟ
Serdaigles, Poufsouffles, Gryffondors, Serpentards, sont tous sur un pied d'égalité. Et pour cause, peut importe la couleur de la cravate que vous arborerez, si monsieur se décide à vous importuner, il ne se gênera pas le moins du monde. Et les rouge & or ne sont pas mieux lotis que les autres, bien que Lionel ai la fâcheuse tendance à être très fraternel avec les partisans de sa maison. En réalité, monsieur a la fâcheuse tendance à marcher par tête, tout bêtement. Voyez en cela une façon arbitraire d'être plus équitable (rire). Parallèlement, on peut noter une tendance à épargner les joueurs de Quidditch - officiels ou non, masculin ou non. Question d'idolâtrie puérile, mais aussi de respect, voilà tout - ou peut-être n'est-ce là qu'une façon de sauver sa peau, allez savoir.


Par le caleçon de Merlin !

Lionel, c'est un volcan en ébullition.
Lionel, c'est le sorcier de « sang-mêlé » qui donnerai beaucoup pour foutre le camp dans le quotidien lascif des moldus. Lionel, c'est l'adolescent hyperactif, extraverti, qui s'est vu expédié à Poudlard à coups de pieds. Lionel, c'est le gars qui a prit sur sois, qui a toujours tout fait pour ne pas vouer une haine tenace contre cette foutue magie et ses énormités.
Lionel, c'est le mec énamouré, qui s'est crashé.

LIONEL; « excusez-moi, j’embrasse le ciel » (J. Hendrix) 2duyvt5« Al, embrasse-moi. »

Quelques mots qui ont encore le don de te foutre dans tous tes états. Tu es comme ça, trop impulsif. Le genre à réfléchir avec ta bite, plutôt qu’avec ton crâne pourtant loin d’être amoindri. Ce à quoi tu me répondras sur un ton amouraché que l’engin, aussi, est indéniablement bien foutu… Comme tu l’as toujours fait. Mais déjà, tu obtempère en t’allumant au quart de tour, m’attirant avec une vigueur saupoudrée d’un soupçon de délicatesse légèrement au dessus de tes hanches étroites. Tu ne peux retenir un énième sifflement appréciateur. Séducteur. Tout chez toi empeste la confiance en soi à plein nez. Au point même que certains jugent cela d’inapproprié, d’inhumain. Mais tu n’as cure de l’opinion publique. Et quelque peu calculateur quand la situation l’oblige, ne pas être en position de force ne t’a jamais vraiment perturbé outre mesure. Bien au contraire, toi, ça aurait même tendance à te faire bander. Être en faiblesse a toujours semblé t’apporter un « je ne sais quoi » d’infiniment gratifiant pour ton estime personnelle. Un truc qui a le don de te faire triper en solitaire ; et sévèrement, durement. Mais il faut bien avouer que dans ton genre, tu n’as jamais été le plus saint des hommes, ni le plus sensé… Comme s’il était montré par E=mc2 que tu renverserais toujours la balance à ton avantage. Après tout, tu auras inlassablement les devants. Et tes baisers voraces marquants l’épiderme sensible de mon coup en sont encore la preuve.

Ta main prend le temps de pianoter quelques airs silencieux à même mes poignets, avant de dériver consciencieusement vers le creux de mon dos arqué. Plaisir. Mon torse à moitié dénudé n’a de cesse de frotter farouchement à ta chemise à peine déboutonnée dont les froissements nous électrise. Tu déteste toujours autant le fait même de te retrouver plus découvert que ton vis-à-vis - quelle qu’en soit les raisons. Pas que tu sois d’un naturel pudique, loin de là ; tu te complait simplement à y voir un aspect de soumission que tu juge d’insupportable. Bien plus que lorsque ces garçons se permettent de t’encastrer aux murs glacés de ce foutu château, geôle d’un genre nouveau.

Ta bouche langoureuse vient reconquérir ma nuque marquée, me laissant ce sale goût amer sur les papilles pour le moins amochées. Les flashs de temps révolus où nous étions sur la même longueur d’onde - liés comme les doigts d’une même main - reviennent assiéger mes tempes. Ça fait mal. Mais tu ne semble pas le remarquer, bien trop absorbé à ton tout nouveau jeu bandant. Comme animé par l’envie délirante de prouver à la face du monde combien je peux t’être intégralement abandonné. Que je ne me résume qu’à être, tout bonnement, ta propriété tout à fait personnelle. J’imagine fort bien que ton naturel infiniment jaloux, de mauvaise foi et hypocrite lorsque la honte t’assiège ; ne se soit jamais estompé. Un sacré mauvais menteur par-dessus le marché. Partageur, sensible et attaché aux liens puériles de l’amitié, de l’amour et de la fraternité. Peut-être est-ce là le contrecoup de ta violence innée, de ton vulgaire poussé à outrance et de ton penchant caractériel. Bien-sûr, tu n’as jamais été du genre simple à supporter, mais je persiste à croire que c’est ce qui fait ton charme particulier. Puis, ta belle gueule d’ange change considérablement la donne, tout du moins pour tes coups d’un temps. Même malgré ta fidélité niaise. Je me demande même si tu n’en a jamais usé pour des motifs personnels, bien que, ce que tu fasse de ton petit cul ne m’ai jamais intéressé plus que ça.

J’étais simplement comme les autres : un mec prêt à prendre son pied avec la belle saleté que tu représentais. Et pourtant, de nous tous, tu as toujours été le plus diabolique. Le plus vil. De par ta gentillesse virulente sous tes airs d’inintéressé. Inconsciemment blessant.





Ça a commencé à tes sept ans. L’âge qui a signé l’arrêt inopiné de notre belle petite aventure, définitivement. Et Sept années, ça passe vite, si vite. La période où tu t’es révélé à tes gènes de sorciers de « sang mêlé » a finit par se déclarer. Telle la flamme pour le papier ; ce fut le moment où, indéniablement, tu fut changé.

A l’époque, nous n’étions que deux gosses perdus, apprenant à se découvrir tout en foulant le monde des « simples humains » dénués de « capacités », de nos petits pieds d’enfants malhabiles. Ton père, médecin généraliste et répondant au statut de « moldu » ; ta mère eus vite fait de délaisser ses habitudes sorcières au profit d’un quotidien heureux de femme au foyer. Sa baguette fut rangée, les sors savamment oubliés. Puis, tu vit le jour quelques années plus tard, fils unique d’un couple aimant. Et moi, petit dernier de la maison d’à côté, j’étais ton ainé de deux semaines à peine. Alors, forcément, nous étions prédestinés à nous rapprocher… Inséparable dès le plus jeune âge, cela dura sept années. Sept petites années de répit et de joyeux souvenirs, voilà ce que tu m’as offert.

En tout vérité, je t’ai réellement aimé, tu sais. Toi et ta petite frimousse d’ange - tes traits droits et délicats légués par ta mère, tes yeux sauvages et acérés donné par ton père. Tu représentais l’équivalent d’un frère, d’une moitié. Et même si nous avions du mal à faire la part entre amour charnel, amour fraternel et grande amitié ; il est clair que notre relation était comme un affreux mélange des trois. Et c’est peut-être bien ça, qui rendait l’autre unique aux yeux de chacun.

Tout doucement, ton nez aquilin vient effleurer ma mâchoire carrée fermement crispée. Il ne m’en faut pas plus - seulement quelques caresses bien placées - pour réussir à flatter l’étalon échauffé. Seulement ça, pour que ton esprit foute le camp en des endroits éloignés. Comme déconnecté de toute réalité, tu me laisse la joie du premier plan. J’ai toujours aimé ça. Comme à cette époque où, ni les hurlements de mon paternel filtrant par les fenêtres mal fixées du pavillon d’à côté, ni les rumeurs de la télé encore allumée au rez-de-chaussée ; ne pouvaient te sortir de ta transe. A la différence près que les rugissements se sont mués en échos dans les dédales trop visités, et que la télé a laissé place aux journaux animés…

Tous tes sens alors focalisés sur mon corps contre le tien, mes gémissements mettent un point d’honneur à te répondre avec entrain. Et Merlin seul sait à quel point j’aime t’entendre prononcer cet unique mot de ce filet de voix, suave, m’enivrant.

LIONEL; « excusez-moi, j’embrasse le ciel » (J. Hendrix) 2duyvt5« Félix. »






LIONEL; « excusez-moi, j’embrasse le ciel » (J. Hendrix) 2duyvt5« …T’fais chier, p‘tain.
LIONEL; « excusez-moi, j’embrasse le ciel » (J. Hendrix) 2duyvt5 Sérieusement, t’as des progrès à faire côté insultes. On dirait un moldu. »


Détournant la tête, tu laisse ta langue claquer contre ton palet avec agressivité. Ah, tes fameuses abréviations qui n’ont de sens pratique que pour toi seul. Ces morceaux de mots qui n’ont de cesse de prouver à quel point tu n’apprécie guère d’être sorti de tes rêveries ni de recevoir d’opposition. C’est que tu es étonnamment doué pour les divagations, pourvu de ton imagination sans retenue, toujours dans le besoin de trouver une excuse à la veuve et l’orphelin - même si tu n’en tirera qu’une profonde animosité. T’es comme ça, trop con. Surtout quand la situation ne te plait pas. Un peu trop « je-m’en-foutiste » en apparence, la vérité a de quoi en étonner plus d’un. C’est d’ailleurs bien la première chose que l’on remarque chez toi. Ton petit côté décalé et fouineur - qui fait pourtant pas de toi quelqu’un de facile à berner. Comme faussement imperturbable ou bien même asociale ; ce visage fermé, rehaussé d’un sourire qu’à quelques rares occasions où il ne rimera qu’avec dédain et ironie non feinte. Cette façon de te jouer de ton physique filiforme… Toutes ces petites choses que, pourtant, moi, je trouve si plaisantes.

LIONEL; « excusez-moi, j’embrasse le ciel » (J. Hendrix) 2duyvt5« Tes yeux pétillent, limite tu m‘aveugle à papillonner comme ça.
LIONEL; « excusez-moi, j’embrasse le ciel » (J. Hendrix) 2duyvt5 Écrase, tu veux. »


Si tu es pourvu d’une si grande confiance en toi, en tes faits et gestes, c’est surtout parce que ton côté égocentrique a la fâcheuse tendance de te laisser croire que tu es l’unique créateur de ta bulle, de ton tout, de ton petit univers que toi seul semble discerner. Protégé. Unique détenteur de ton avenir prochain, là où personne - Ô grand personne, ne doit se permettre d’intervenir. Parce que tu te dois d’avoir toutes les cartes de ton futur en main. Tu montre les dents si rapidement quand un rien semble t’échapper. Tu te fais si facilement brutale et blessant

D’un geste désinvolte, ta paume vient flatter l’arrière de mon crâne, sans aucune douceur alors que, d’un même entrain, les tribunes surchargée s’animent violemment. Tu n’es pas différent des autres. Un amoureux invétéré du Quidditch ; l’une des seules choses de ce monde que tu semble apprécier à sa juste valeur. Il est clair que, de nous deux, je suis celui qui s’est conformé avec le plus d’aisance à la douce réalité des sorciers. Comme s’il te restait, à toi, un lien durement enraciné avec le monde « moldu », notre ancienne vie, celle que j’ai plus facilement relégué au passé. Mais ça ne m’étonne guère. De nous deux, tu reste le plus sensible et le plus enflammé. J’ai toujours dû ramasser les pots cassés à ton passage, c’était mon rôle, à moi. Sécher les larmes intarissables d’un gosse trop borné, boudeur. Bercer de chuchotements niais en guise de calmant. Couvrir les fugues spontanées et les vols ratés… Même malgré le fait que je sois le seul à être resté auprès de toi tout au long de tes multitudes de passes sombres et de tes crises de consciences dignes des gamins puérils ; tu n’as jamais su discerner les vrais proches de l’amalgame. Tout ça parce que monsieur manque d’objectivité. Toi, tu as toujours été un fonceur de première, un vrai. Le mec qui vole tête baissée vers les emmerdes plus grosses que lui, pour un oui ou pour deux non. A jamais irrécupérable, toi et tes sourires d’enfant aux anges.

Même malgré tout ce temps passé à étudier, tu ne peux même pas te vanter d’être bon en quelque domaines particuliers. A jamais moyen, à la largue, peut-être est-ce là le contrecoup d’une jeunesse passée à croire aux fondements scientifiques…

Dans une esquive mal contrôlée, un joueur paré de la cape typique des rouges & or vient s’écraser face contre terre après un choque puissant avec un cognard plus que déchainé. Tes pupilles quelque peu dilatées par le manque de repos s’illuminent d’émerveillement. Ton buste se penche en avant comme pour réussir à y voir plus nettement et, mon regard perdu sur ta nuque gracile dissimulée sous quelques mèches corbeaux, je nous revis quelques années en arrières.

Suite à ta révélation plus que difficile, tu étais devenu imbuvable. Toi qui avait toujours été attendrissant, combatif, compréhensif et tellement simpliste à amadouer… Toi le gosse plein de vie, heureux, émerveillé de tout et toujours souriant. Puis, moi, qui me complaisait à me croire être, à cette époque, une partie majeure de ton tout, de ton univers… Être en quelque sorte tien. J’ai littéralement déchanté. Pauvre ami d’enfance trop facilement écarté. Bientôt remplacé par une gêne et des dizaine de manuscrits traitants de magie et de monde secret - quelle ironie ! A cette époque où les parents s’étaient mutés en véritable frontière entre nous. Les interdictions de passer trop de temps chez l’autre, comme nous l’avions toujours fait, se sont vues multipliées… Mais ce que l’on interdit n’est que plus excitant encore à outrepasser. Et j’eus tout le temps de constater à quel point tu changeait. Tous ces trucs incompréhensibles pour un pauvre gosse comme moi - n’aillant pas été acculé devant le fait accomplit - tout ce charabia que tu te tuait à apprendre puis à abandonner sur le parquet usé de ta chambre, du salon, ou bien même de l’herbe fraîche du jardin baigné de rosée. Ta façon de - après chaque écrits finit - refermer négligemment la reliure, fermant les yeux l’espace de dix secondes, pour les ré-ouvrir et chercher avec frénésie la carcasse d’un stylo encore utilisable pour quelques notes effrénées. Ton putain de sourire angélique fiché aux lèvres, commençant à noter tout et n’importe quoi. Ce que tu jugeai d’utile et d’intéressant, ce qui t’aurait permit de faire plaisir à tes bons vieux parents.

Et moi qui pensait que nous étions infiniment présents dans la vie de l’autre.
Peut-être un peu trop.

LIONEL; « excusez-moi, j’embrasse le ciel » (J. Hendrix) 2duyvt5« Félix... »

Bientôt, je n’y eus plus le droit.





LIONEL; « excusez-moi, j’embrasse le ciel » (J. Hendrix) 2duyvt5« Félix, écoute… Je vais devoir m’absenter pendant quelques années. Mais je te promet de trouver un moyen de revenir ! Je… je trouverais un travail super important… je gouvernerai le pays s’il le faut ! Et, comme ça, je pourrais revenir te chercher, et…
LIONEL; « excusez-moi, j’embrasse le ciel » (J. Hendrix) 2duyvt5 Embrasse-moi. »


Ces mots, j’avais rêvé de te les dires.
J’étais assez mature pour comprendre la pleine porté que prenait les évènements par ma faute, mais, prit au dépourvu ; j’avais pensé sottement que le radical aurait suffit à te garder. Que, peut-être, tu me resterai. Que, peut-être, nous pourrions partir loin, avec nos bicyclettes déglinguées et nos maigres moyens. Que, peut-être, ou aurions pu dévaliser nos garde-à-manger, pour prendre la poudre d’escampette après… Que, peut-être, tu resterais auprès de celui qui te connaissait le mieux… Même si nous n’aurions pas réfléchis aux conséquences de pareils actes. J’avais espéré.
Vraiment.

Et ce fut ma plus grande erreur avec toi.
Une semaine plus tard, tu n’étais déjà plus là.





LIONEL; « excusez-moi, j’embrasse le ciel » (J. Hendrix) 2duyvt5« Salut, beauté. »

Nous somme le soir même de la rentrée. Dans l’après-midi, tu avais dû supporter l’hystérie du quai 9 ¾ et l’attente interminable avant la traversée en bateau. C’est notre première année, ici. Nous n’avons que onze ans. Nous avons grandis, pendant ces trois années passés loin de l’autre. Il ne m’en avait fallut que deux pour m’éveiller moi-même aux commodités de la sorcellerie. J’ai beau être un « sang-de-bourbe » - ce qui explique en partie les relations soudées entre nos deux familles - je n’en reste pas moins un bénéficiaire de l’invitation tant souhaitée. Et, bien-sûr, je savais parfaitement qu’en l’acceptant - bien que le choix ne soit pas franchement une possibilité - les chances de te recroiser auraient été triplées. Alors, je n’ai pas eus à y songer bien longtemps.

Fixement enraciné face à toi - attablé à la table de ta propre maison qui se vidait peu à peu, j’attends patiemment de voir qu’elles seraient tes réactions. Il est sur qu’avec l’appel pour les répartitions, tu m’a forcément grillé… Et je ne fus pas déçu. En trois ans, nous n’avions pas tant changé et, comme au bon vieux temps, la flamme de compréhension pétilla de mille feus aux creux de tes iris sauvages. Nous allions enfin pouvoir régler nos comptes. C’était inestimable. Tu le sais. Alors, tu finis par sortir de ton standby. Ironiquement, un truc d’infime n’eut de cesse de me hurler de me casser vite fait bien fait ; au lieu de quoi mon sourire le plus amusé vient ourler mes tendres lèvres. Quand tu sembla enfin comprendre que, non, je n’étais pas un fantasme onirique de ton subconscient et que, oui, ton ancien « bien » t’aillant filé entre les doigts ; se permettait de se pavaner devant toi pour une raison X… Ton sang ne fit qu’un tour. Sans doute parce que tu venais de te prendre la plus belle claque de toute ta vie. « Comme le bon vieux temps », que je me mis à me répéter silencieusement... Ton regard dévia vers mon ancienne place à une table de là.

Tu as compris la dure vérité.
Et ton côté rancunier défoula plus de trois ans de frustration.

Alors, pour la première fois de toute notre existence,
Nous avons montré les poings.

En moins de temps qu’il ne m’en aurait fallut pour expirer pleinement, tu te retrouve debout face à moi. Je me permet quelques pas en arrière, pour te laisser un espace respectable, te souris plus franchement, un brin sarcastique. Tu m’insulte. Alors, sans réfléchir, je finis par te bousculer. Oh, bien-sûr, tu ne réplique pas tout de suite. Il faut croire que tu m’aime encore trop pour me battre… Mais lorsque tu sens ta mâchoire se décalée sur la droite sous la force de mon poing aux jointures blanchies par l’effort, lorsque ton corps s’écroule au sol et que ton bras se tords sous un angle inhumain, violent… Tu perd définitivement ton sang froid. Sans même songer à ta baguette dépassant de la poche de ton pantalon ample, ta main vient épouser mon torse plus large avec rudesse. Et j’en suis le plus heureux du monde. Imperceptiblement, je revois cette petite chose étrange, âcre, venue d’ailleurs ; cette impression m’aillant tant manqué. Et tes larmes commençant à couler pareilles à un lac intarissable - tel le ridicule pleurnicheur que tu avait toujours été - finit par nous calmer. Surplombant ton petit corps tremblant de ma dizaine de centimètres te faisant défauts, je ne pu faire autrement que de te choper entre mes bras mal assurés. Déformation professionnelle, dira-t-on. Et même malgré tout ce que tu voulais bien certifier à ce moment là, je pouvais clairement sentir mon tee-shirt trempé contre ma clavicule encore douloureuse. Tes petits bras gracile vinrent entourer ma chute de rein avec entrain alors que tes mains délicates attrapent mon haut fermement. Il ne m’en fallut pas plus pour visualiser à nouveau mon bêta de voisin tel qu’il m’avait quitté. Unique et profondément humain. Celui que je laissait au devant de la scène dans l’optique de le voir heureux. Celui à qui je laissais entendre qu’il était le plus âgé, le plus grand mais aussi le plus fort, juste pour voir ses deux orbes emplis de malice… Celui qui se serait arraché les cheveux d'avoir osé lever la main sur cet autre auquel il tenait tant. Je me sentais alors comme auparavant ; important.

Suite à cela, la vie a repris son cour.
Tout était redevenu normal, comme avant.

Malgré tout cela, je me rassure en pensant que, peut-être, on s'est aimés par le passé. Assez pour découvrir des choses interdites à deux... Qu'on avait aimées.


Mais, je suis l'élu.

Pseudo ϟ Alphonse.
Et l'âge ϟ 17 yo.
Male, Femelle, où Dumbledore ϟ
Dumby doit être sacrément plus sex entre les draps, quand même. (bien que j'ai une préférence pour les chauves :sors:)
Comment tu as connu WW ϟ Via des tops-site (et je vous hais pour l'attente immeeense que j'ai dû supporter, pff (ouais, j'aurais pu m'inscrire le premier jours, mais je n'étais pas décidée quand à mon choix de personnage, en fait), mais les coupons du magazine - surprise du jour 5 - sont utilisables ? :sors:)
Est-ce que tu aimes WW ϟ Question inutile. Je ne serais pas là, avec mes maigres connaissances sur le domaine HP, si je n'aimais pas WW. (j'ai maté les films avant de plonger dans les bouquins, oui, honte à moi. Du coup j'ai pas la foi, j'accroche pas au style de l'auteur - ou de la traduction orz - et avec ma petite mémoire, j'ai bien du mal à sauvegarder toutes les particularités propres au chef d’œuvre.)
Est-ce que tu aimes beaucoup WW ϟ
Le Véritaserum serait un bon compromit, chéri.
Des réclamations ? ϟ Viens, qu'on aille tester les jointures des douches, dans les vestiaires des équipes de Quidditch. :sors:
Personnage sur l'avatar ϟ Izaya Orihara - Durarara!!

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